L’icône de la danse canadienne Margie Gillis et la grande
actrice américaine Elizabeth Parrish s’unissent pour mettre en scène leur passion
commune pour l’oeuvre icônoclaste de la poétesse Emily Dickinson. Dans une mise
en scène de Paola Styron et une scénographie signée par l’artiste visuel Randal Newman,
Elizabeth Parrish prête vie au monde intérieur de l’auteure alors que Margie Gillis
incarne sa psyché par le mouvement.
Bulletins From Immortality...la plume libre d’Emily Dickinson
L’oeuvre d’Emily Dickinson en est une d’avant-garde. Décriée, largement incomprise de son vivant, ce n’est que dans la
seconde moitié du XXe siècle que la critique l’a reconnue comme une poétesse américaine majeure et qu’a été publié
un premier recueil intégral et sans retouche de ses oeuvres. Dès lors, on a fait l’éloge de la modernité de son propos et
de l’étonnante liberté de son style unique et non conventionnel. Elle construit, avec l’écriture, un univers intérieur où il
est abondamment question de mort et d’immortalité.
Deuxième collaboration entre Margie Gillis et Elizabeth Parrish, Bulletins From Immortality traduit leur passion commune pour l’oeuvre de la grande poétesse. La pièce se veut une étude d’intériorisation, un abandon dans la psyché de l’auteure qui, refusant le carcan imposé aux femmes de son époque, en a fait exploser les contraintes à travers ses vers atypiques, ses rimes approximatives et sa ponctuation débridée.
Scénographie signée par l’artiste visuel Randal Newman
Autres dates
10 au 11 avril au Centre de danse contemporaine d’Ottawa
Du 15 au 18 avril à The Citadel de Toronto