(de 3 à 8 ans)
Texte et mise en scène d'Hélène Ducharme
Avec Widemir Normil, Philippe Racine, Nathalie Cora, Aboulaye Koné
Dans un petit village africain, où une sécheresse sévit depuis très longtemps, se dresse un grand arbre, un baobab millénaire. Un jour, de ce baobab tombe un œuf, et de cet œuf naît un petit garçon. Mais à qui appartient-il ? Tous les habitants du village décident de s'en occuper. À la recherche de ses origines, le petit découvre qu'il est le rassembleur et le seul capable de libérer la source d'eau. Commence alors une grande quête où le courage d'un enfant pourra peut-être changer l'histoire du monde...
Dans une atmosphère remplie de soleil et de chaleur, des griots nous guident à travers cette histoire envoûtante inspirée de contes africains. Sur scène, les musiciens animent leurs divers instruments, qui se transforment en animaux. Les marionnettes colorées, les rythmes entraînants et la scénographie évoquant les marchés africains nous transportent dans un univers sonore et visuel riche, tel un voyage au cœur de ce fabuleux continent.
ACTIVITÉS D'ANIMATION THÉÂTRALE
Le 6 décembre 2009, 16 h
Rencontrez les artistes du spectacle après la représentation. Gratuit.
LE 12 DECEMBRE 2009 A 14 H 30
LE 19 DECEMBRE 2009 A 14 H 30
LE 27 DECEMBRE 2009 A 14 H 30
PARCOURS DES PETITS CURIEUX. 10$ par personne, réservation requise.
Conseil dramaturgique Hamadoun Kassogué
Scénographie Ismaïla Manga, Hélène Ducharme
Conception des marionnettes Jean Cummings, Sylvain Racine, Claude Rodrigue
Musique et environnement Sonore Aboulaye Koné
Assisté de Nathalie Cora
Lumières Michel St-Amand
Théâtre d'ombres Marcelle Hudon
Vêtements de scène Louis Hudon
Assistance à la mise en scène Annie Bélanger
Régie Michel St-Amand
Durée : environ 45 minutes
Une création du Théâtre Motus
Maison Théâtre
245, rue Ontario Est
Billetterie : 514-288-7211
par David Lefebvre
Pour contrer le froid qui nous agrippera d'ici peu, la Maison Théâtre nous amène vers les contrées du soleil et de la lumière : l'Afrique. Le Théâtre Motus nous présente Baobab, sa plus récente création. Ce conte nous entraîne dans l'univers d'un village africain où sévit une grande sécheresse, car le Soleil ne veut pas aller se coucher. Pour ne pas que l'eau disparaisse totalement, la Terre et le Baobab, amoureux, cachent celle-ci tout au creux de la planète. Un jeune garçon surnommé Amondo, dit le rassembleur, né d'un oeuf tombé d'un baobab et « qui a pour parents un village tout entier », doit résoudre quatre épreuves pour retrouver le coeur du soleil et faire enfin jaillir la source d'eau, et ainsi sauver son peuple.
Dès l'entrée dans la salle, on sent immédiatement la chaleur et la lumière du continent africain. Les éclairages de Michel St-Amant sont enveloppants, tirant vers l'orangé. L'excellent musicien burkinabé Aboulaye Koné, qui a déjà collaboré avec le Cirque du Soleil et la Chango Family, accompagné de Nathalie Cora qui manie magnifiquement la kora, nous entraîne musicalement dans cette Afrique joyeuse et dansante. Doucement, les comédiens Widemir Normil et Philippe Racine - qui sera remplacé par Sharon James du 21 décembre au 3 janvier - entrent en scène, et chantent avec Koné tout en incorporant des noms d'enfants du public. On fait dès lors partie, nous aussi, du village.
La metteure en scène et auteure Hélène Ducharme dit être totalement tombée sous le charme de l'Afrique lors de voyages au Sénégal et au Mali. Baobab rend très bien compte de cet amour qu'elle lui porte, par son approche, son respect et le bonheur qui se dégage de la scène. Le décor dans lequel elle fait évoluer ses personnages est relativement simple : quelques instruments de musique, dont des tambours et des djembés, des paniers d'osier et une immense toile peinte, montrant plusieurs baobabs et la savane africaine. Sa mise en scène, simple et ingénieuse, utilise autant les acteurs, le théâtre d'ombres que la marionnette et la manipulation d'objet : il faut voir comment la musicienne et son instrument se transforment, sous nos yeux, en un animal à plume. Le comédien Widemir Normil joue au grand griot (un communicateur traditionnel) avec entrain et prestance. Il se transforme avec aisance en sorcière dansante comme en mandrill coquin, gardien du baobab aux fesses rouges. Philippe Racine manipule avec dextérité le jeune Amondo, une splendide marionnette qui fait craquer petits et grands, conçue par Jean Cummings, Sylvain Racine et Claude Rodrigue. La finale, des plus festives, arrive même à nous faire chanter dans une langue si mélodieuse. I Ya - Ko lo lo I ya…
Quête fantastique, conte merveilleux, Baobab nous transporte littéralement au coeur de cette contrée des mille histoires, captivant parents et enfants.
Joyeuses Fêtes sous le soleil !
Le magnifique livre Baobab (Édition de la bagnole, illustrations de Normand Cousineau) est en vente exclusivement à la Maison Théâtre, jusqu'au 16 janvier 2010, puis dans les librairies.