Le baobab est tombé amoureux de la terre et, ensemble, ils ont eu quatre enfants. Jaloux, le soleil a provoqué une sécheresse dont seul le petit Amondo, né de l’arbre millénaire, pourra sauver son village… en autant qu’il réussisse les quatre épreuves exposées par le griot (conteur).
Deux musiciens aux vêtements flamboyants font vibrer un balafon et une kora. Dans la salle, un griot met en chanson les prénoms des enfants. Quelques minutes et, déjà, on se sent partie de la famille africaine; on a le cœur à la fête! Récit initiatique où les mauvais sortilèges se combattent à coups d’ingéniosité, de courage et de renonciation, Baobab illustre avec une réconfortante candeur l’adage africain bien connu qui dit que pour élever un enfant, ça prend tout un village… et quel village! Sous le soleil, les instruments de musique se transforment en animaux et les masques et marionnettes deviennent génies ou sorcières. La lune et le soleil s’embrassent au-dessus des arbres; les mères et les pères chantent, portant en chœur l’espoir de voir leur enfant changer le monde.
Section vidéo
Conseiller dramaturgique : Hamadoun Kassogué
Assistance à la mise en scène : Annie Bélanger
Scénographie : Ismaïla Manga et Hélène Ducharme
Marionnettes : Jean Cummings, Sylvain Racine et Claude Rodrigue
Musique et environnement sonore : Aboulaye Koné assisté de Nathalie Cora
Lumières : Michel St-Amand
Théâtre d’ombres : Marcelle Hudon
Vêtements de scène : Louis Hudon
Photos : Robert Etcheverry
Rencontre avec les artistes : dimanche 30 novembre, 15h
Durée 55 minutes
Une production Théâtre Motus