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Le porteur
De 5 à 10 ans
Du 14 au 31 mars 2018
Ce soir-là, Pierrot est loin de se douter qu’une petite maladresse de sa part va déclencher toute une histoire ! Alors qu’il accomplit son travail d’allumeur du ciel, une étoile tombe. Heureusement que Pretzel passe par là. Sans lui, il serait impossible de la retrouver et de la remettre à sa place. Raccrocher une étoile n’est pas chose facile ! Jamais Pretzel n’aurait pu imaginer vivre tant d’aventures et rencontrer tant de drôles de créatures. Jamais !

UN SPECTACLE MAGIQUE

Des décors surprenants et envoûtants, des personnages savoureux et drôles, qu’on a envie de toucher… C’est un direct en plein cœur. Le Porteur nous transporte comme par magie dans le ciel, sur terre et sous la mer, et toujours avec des enchaînements subtils et enchanteurs. La musique et les onomatopées de certains personnages ont une force d’évocation telle qu’elles rendent totalement inutile toute parole.

En suivant les aventures de Pretzel, nous entrons dans le monde de l’imagination, du rêve et du merveilleux. Un univers où tout est évoqué et rien n’est expliqué. Nous n’avons qu’à nous abandonner avec délice aux images du spectacle. Le Porteur est une merveilleuse histoire sans paroles qui nous laissera ébloui de tant d’étoiles allumées.


Texte Richard Lacroix, André Laliberté et Richard Morin
Mise en scène André Laliberté
Marionnettistes Jean Cummings, Myriame Larose, Stéphane Heine et Graham Soul


Crédits supplémentaires et autres informations

Idéation et recherche : Guy Coderre, Jean Cummings, Richard Lacroix, André Laliberté, Richard Morin
Conception des marionnettes : Richard Morin
Conception des décors et accessoires : Richard Lacroix
Musique : Libert Subirana
Éclairages : Luc Désilets
Conseiller en mouvement : Sylvain Émard
Équipe de production : Caroline Bourgeois, Jean Cummings, Catherine Jodoin, Olivier Perrier, Sylvain Racine, Claude Rodrigue, Graham Soul
Réalisation de la structure du décor et peinture de la toile scénique : Alain Cadieux, Nadjia Vranjes pour Manœuvre Montréal
Cahier d’accompagnement : André Laliberté, Francis Monmart
Illustrations du cahier d’accompagnement : Richard Lacroix, Richard Morin
Conception graphique – Affiches : Diane Primeau
Photographie - Affiches : Studio Kopal

TARIFS

Spectacles
réguliers

Spectacles intimes*

À LA CARTE (à partir du 5 juin 2017) 17,00 $ 20,00 $
Abonnement 2 spectacles 15,00 $ 18,00 $
Abonnement 3 spectacles et + 13,00 $ 18,00 $

Tarif par personne par spectacle. Taxes en sus.
Frais d’administration inclus. Frais de 2 $ pour envoi des billets par la poste.

*Les spectacles intimes, parce qu’ils sont présentés devant un petit nombre de spectateurs installés sur la scène, vous font vivre une expérience de proximité avec les artistes. Places limitées.

Durée 55 minutes

Production Théâtre de l'OEil


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Critique disponible
            
Critique

Pour un critique sérieux, dire tout le bien qu'il pense du Théâtre de l’Œil demeure toujours un défi, car il espère ne pas tomber dans la redondance ou la mièvrerie. À la Maison Théâtre, Le Porteur, production créée en 1997 au Centre national des Arts à Ottawa, séduit toujours et suscite encore des réactions vives auprès des enfants.






Crédit photos : Studio Kopal

Le théâtre de la rue Ontario a accueilli à maintes reprises les œuvres scéniques de la compagnie fondée en 1973 par Francine Saint-Aubin et André Laliberté (l’actuel directeur artistique). Parmi les souvenirs mémorables, soulignons La Cité des loups de Louise Bombardier, Le Jardin de Babel de Marie-Louise Gay, ou encore Le Cœur en hiver d’Étienne Lepage (dans une superbe mise en scène de Catherine Vidal).Par ailleurs, Le Porteur n’en est pas à sa première visite sur la scène du théâtre de la rue Ontario Est.

Pendant près d’une heure, la pièce se déroule sans paroles, à l’exception de nombreuses expressions de surprises et d’onomatopées des protagonistes. Dans une succession de tableaux, une galerie de personnages nous divertit, et parfois même nous émeut. Tour à tour, nous faisons la connaissance de Pierrot, un esprit bougon qui allume la nuit les étoiles, de Belle Lurette, une vielle dame au «cœur fragile comme de la porcelaine», de Pretzel, un petit ver altruiste, de Léontine, une fillette colérique qui tire sur un immense bonbon à l’emballage rose, d’Hector le centaure, dont nous voyons seulement la tête et les longilignes pattes qui trottinent gaiement, d'un trio de somnambules vêtus de chemises blanches et coiffés comme Riquet à la houppe, de deux poissons-accordéons (assez impressionnants par leur agilité) adeptes de ping-pong aquatique, d'une famille d’hippocampes et d’un dompteur de bulles. Toutes ces créatures ont été conçues par les mains de Richard Morin.

Parmi les différentes propositions théâtrales de marionnettes que le public montréalais ait pu voir au cours des dernières saisons (un public très choyé grâce aussi au Festival de Casteliers), Le Porteur se démarque. En effet, la mise en scène d’André Laliberté s’affranchit d’un cadre plus linéaire avec une progression dramatique ou un thème précis. Cette réalisation scénique explore davantage le monde de l’imaginaire que d’autres créations du Théâtre de l’Œil, un traitement accentué par l’absence de texte (d’une grande qualité littéraire quand il y en a) comme dans Le Cœur en hiver.   

Du début à la fin, la pièce ressemble à un rêve éveillé ou à un songe brumeux. Pourtant, cette approche plus fantaisiste n’a aucunement rebuté l’auditoire jeunesse qui manifestait à de nombreuses reprises son enchantement. Dans la première scène, un rideau qui ressemble à de la tapisserie de chambre à coucher s’envole et laisse voir une énorme prise électrique. Un ciel plein d’étoiles s’illumine. Les éclairages de Luc Désilets, toujours d’une grande délicatesse, apportent beaucoup de poésie à l’ensemble. Les êtres les plus singuliers, et souvent très attachants, contribuent beaucoup à l’intérêt du spectacle. Par exemple, un géant prend place; ce dernier porte vis-à-vis de son estomac une sorte de plateau de théâtre sur lequel une araignée exécute quelques pas de danse. Dans une autre séquence, une sirène au physique sortant des stéréotypes de Walt Disney se prélasse avec amusement au fond de la mer. L’un des moments les plus saisissants comprend les deux poissons en forme d’accordéon (cet instrument laisse entendre quelques notes à ce moment) qui se disputent une boule lumineuse. Entre deux coups de bouches, le duo se dandine au son de la musique. Plus tard, cette même boule est pourchassée par une autre sorte de vertébré aquatique qui réussit à l’avaler. Or, l’objet n’a pas dit son dernier mot, car il provoque chez son prédateur une série de hoquets, lui permettant ainsi de se libérer. Toutes les péripéties s’harmonisent avec la musique de Libert Subirana, une ambiance sonore qui évoque le meilleur des années 1980, notamment par ses allusions aux compositions de René Dupéré.            
    
Artistes dans l’ombre, les marionnettistes accomplissent ici un travail prodigieux, d’où l’importance de mentionner leurs noms : Jean Cummings, Graham Soul, Stéphane Heine et Anne Lalancette.    

Récipiendaire de nombreux prix dont trois Masques et récoltant des critiques élogieuses dans la dizaine de pays qu’il a visités, Le Porteur continue d’émerveiller les sens des petits et grands, même après avoir soufflé sa vingt-et-unième bougie.   

17-03-2018
 

Maison Théâtre
245, rue Ontario Est
Billetterie : 514-288-7211

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Dates antérieures (entre autres)

Année de création : 1997
Du 12 au 30 octobre 2005 - Maison Théâtre
15 décembre, 21-28 décembre, 22-27-29 décembre 2013 - Les Gros Becs