La vie de Mohamed Ali, icône culturelle et grand champion du monde de la boxe entre les années soixante et 2000, a très vite été ponctuée de combats politiques contre la ségrégation raciale et la guerre du Vietnam. La compagnie québécoise La Sentinelle s’empare les 24 et 25 septembre de l’oeuvre phare du dramaturge congolais Dieudonné Niangouna M’appelle Mohamed Ali et lui rend hommage pour interroger en profondeur la condition de l’acteur noir, en l’offrant à un oratorio composé de sept acteurs noirs de Montréal.
Avec Ali, entre hier et aujourd’hui, ils s’interrogent sur la valeur de l’existence, la résistance, la foi en soi, la complémentarité des êtres, la collectivité, la combativité et le franchissement des limites. Être Africain et en faire le choix — si l’on peut — ; en porter l’identité fièrement comme on porterait un drapeau; initier un acte de résistance personnel ou collectif sans se départir d’une grande ironie. Ces hommes noirs vont ainsi au combat.
« Durant les dernières semaines, la mort de l’Afro-Américain George Floyd a réveillé en nous une vague de colère historique contre le racisme, les brutalités policières et les inégalités sociales. Cette tragédie a aussi provoqué un deuil personnel, un deuil par transfert parmi la communauté noire. Mourir de racisme c’est notre crainte à tous et à toutes. Nous avons ressenti l’urgence de libérer notre parole, que notre parole soit entendue. » — Tatiana Zinga Botao
Texte Dieudonné Niangouna
Mise en lecture Philippe Racine et Tatiana Zinga Botao
Avec Lyndz Dantiste, Fayolle Jean Jr., Didier Lucien, Maxime Mamperousse, Wildemir Normil, Rodley Pitt, Philippe Racine et Tatiana Zinga Botao
Crédits supplémentaires et autres informations
TARIFS
Parterre et balcon solo : 25$
Parterre et balcon duo 50$
Lecture publique produite par le Théâtre de Quat’Sous en collaboration avec La Sentinelle