Chicoutimi, 2005. Henri Simard et sa femme Anne-Marie ont élevé trois enfants. Ils ont bâti leur existence de leurs mains – au propre comme au figuré. En faisant l’invetaire de sa vie de col bleu et de son atelier, Henri se sent coincé comm e au bout d’une impasse : le patrimoine qu’il a constitué et le pays dont il a rêvé perdent inexorablement leur sens et leur avenir. Entre un fils exilé à Boston et poursuivi pour fraude boursière, un jeune ouvrier Guatémaltèque et un vieux Polonais, il entreprend stoïquement de contempler l’effondrement de son monde sous le regard lucide de sa femme qui se rend compte qu’aucun de ses enfants ne lui donnera de descendance.
Oscillant entre drame familial et comédie de mœurs, Une maison face au Nord aborde des sujets sérieux tels que l’exode des régions, l’intégration des immigrants, le conflit des générations et le pays, tout en dédramatisant le propos grâce à l’humour dont l’auteur assaisonne son texte.