La mélodie du bonheurParoles par Oscar Hammerstein II
Livret par Howard Lindsay et Russel Crouse
Inspirée par; « The Story of the Trapp Family Singers »
Mise en scène Denise Filiatrault
Avec : Florie Gauthier-Valiquette (Maria), Robert Marien (Capitaine Von Trapp), Noëlla Huet (Mère supérieure) [suite]
Nous sommes en Autriche à l’aube de la Seconde Guerre mondiale. Maria, une
jeune femme pleine d’esprit, quitte le couvent pour devenir la gouvernante des sept enfants du
Capitaine von Trapp. Ce veuf autoritaire dirige la maison d’une main de fer et dès son arrivée,
Maria se heurte à l’hostilité des enfants. Peu à peu, en leur enseignant le chant, elle réussit à
les apprivoiser. Et à se faire aimer, non seulement des petits, mais aussi du capitaine, qui lui
déclare sa flamme et l’épouse. La guerre qui gronde et l’avènement du nazisme viendront
perturber cette douce harmonie : juste après un concert à Salzbourg, toute la famille sera forcée
de se cacher dans une abbaye puis de s’enfuir vers la Suisse.
Avec:
Florie Gauthier-Valiquette (Maria)
Robert Marien (Capitaine Von Trapp)
Noëlla Huet (Mère supérieure)
Marie-Pierre de Brienne (Liesl)
Hugo Lapierre (Ralf)
Normand Carrière (Max Detweiler)
Isabelle Lemme (Elsa Schraeder)
Thiery Dubé (Herr Zeller)
Jean-François Blanchard (Admiral Von Schreiber)
Daniel Delisle (ensemble/gars)
Marie-Claude Michaud (Sœur Berthe)
Claudine Paquette (Sœur Marguerite)
Élisabeth Lenormand (Sœur Sophia)
Dorothéa Ventura (ensemble/sœur)
Stéphane Jacques (Franz le majordome)
Marie-Christine Perreault (Frau Schmidt, la gouvernante / une sœur)
Et les enfants :
Jérémie Boivin-Côté et Ludovic Rolland-Marcotte (Friedrich, 14 ans)
Frédérique Cyr-Deschênes et Anne-Justine Guestier (Louisa, 13 ans)
Marco Bocchichio et Jean-Christophe Melançon (Kurt, 11 ans)
Frédérique Mousseau et Arianne Poirier (Brigitta, 9 ans)
Audrey-Louise Beauséjour et Alison Carrier (Marta, 7 ans)
Éloise Bisson et Alexandra Sicard (Gretl, 5 ans)
Prix : 102.55$, 97.55$, 87.55$, 64.55$
Prix ainé : 92.02$, 87.52$, 78.52$, 57.82$
Une production Juste pour rire - Théâtre St-Denis
Théâtre St-Denis
1594, rue Saint-Denis
Billetterie : 514-845-2322 ou 514 790-1111
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Dates antérieures
Du 25 juin au 15 juillet 2010 (suppl. du 9 au 15 juillet)
Supplémentaires au Théâtre St-Denis du 10 au 15 août, du 17 au 21 août, du 24 au 28 août et du 2 au 4 et du 22 au 25 septembre 2010
par David Lefebvre
Le Festival Juste pour rire, pour sa 28e édition, a vu juste en montant La mélodie du bonheur, un spectacle que l’on peut certainement qualifier de « valeur sûre ». Qui peut affirmer qu'il ne connaît aucune des chansons de cette comédie musicale? Avec Mes joies quotidiennes, Do-Ré-Mi ou Edelweiss, La mélodie du bonheur a charmé, ému et fait rire plusieurs générations, depuis ses débuts sur Broadway en 1959 et par le biais du grand écran en 1965, avec la délicieuse Julie Andrews et le grand acteur Christopher Plummer.
C’est d’ailleurs les images de ce film qui nous reviennent souvent en tête, peut-être même trop, lors du spectacle que l’on présente tout l’été à Montréal. De l’abbaye aux vertes collines, en passant par le domaine des Von Trapp, rien n’a été laissé au hasard. Les splendides décors de Jean Bard, les costumes de Suzanne Harel et les éclairages soignés d’Alain Lortie sont tout aussi majestueux que réconfortants.
Ce sont plus d’une vingtaine de comédiens, chanteurs et danseurs qui prennent d’assaut la scène de ce bal mélodieux sur fond de deuxième guerre mondiale, accompagnés par sept musiciens sous la direction de Pierre Benoît. Robert Marien s’impose, sans en imposer, en Capitaine et père de famille, tandis que la jeune soprano Florie Gauthier-Valiquette, au jeu naïf, offre une Maria candide et rafraîchissante. Mais tous étaient d’accord pour dire que ce sont les enfants qui rendent finalement ce spectacle si attachant et surprenant. Le soir de la première, ce sont Marie-Pierre De Brienne (Liesl, 16 ans), Jérémie Boivin Côté (Friedrich, 14 ans), Frédérique Cyr Deschênes (Louisa, 13 ans), Marco Bocchicchio (Kurt, 11 ans), Frédérique Mousseau (Brigitta, 9 ans), Audrey-Louise Beauséjour (Marta, 7 ans) et la petite Alexandra Sicard (Gretl, 5 ans) qui ont performé. Cette dernière, mignonne à croquer, a été applaudie à chaque sortie de scène.
La qualité des interprétations musicales est assurément impeccable. Dans les voix de certains chanteurs et chanteuses, on peut facilement percevoir une solide expérience dans le monde de l’opéra. Mentionnons d’ailleurs la performance et la présence de Noëlla Huet, qui occupe le rôle de la Mère supérieure.
Si l’on doit reprocher certaines lacunes au spectacle mis en scène par Denise Filiatrault, notons peut-être le fait que la comédie musicale se concentre trop sur les numéros chantés et laisse peu de place aux dialogues ; certaines émotions ou informations de l’histoire se voient alors perdues ou amoindries. L’exemple parfait serait la liaison surprise entre Maria et le capitaine : elle est une flamme qui se déclare soudainement, sans vraiment crier gare, sans aucune véritable étincelle de départ. Les risques ont aussi été restreints au minimum : il ne faut surtout pas s’attendre à une relecture plus moderne de la pièce. On marche ici en terrain connu.
Malgré tout, il est totalement inutile de résister. Même les plus irréductibles finissent par succomber à ce spectacle au succès assuré. On connaît chaque chanson, on adore les personnages. La Mélodie du bonheur est un confort food théâtral parfait pour la saison estivale.