Grâce à Dieu, ton corpsAvec Ellen Furey, Erika Morin, David Rancourt, Benjamin Kamino et Paul-Antoine Taillefer
GRÂCE À DIEU, TON CORPS explore les liens entre corps et âme à travers le prisme d’une relation amoureuse entre un homme et une femme. Visité à différents moments – certains heureux, d’autres plus sombres – leur parcours s’insère dans une série de tableaux qui rendent hommage au corps humain.
Imbriquées dans l’histoire de ces amants fougueux mais fragiles, de courtes
vignettes jouées par des marionnettes offrent une perspective candide sur
notre propre corps et notre propre humanité, révélant paradoxalement les
failles de notre condition et la dimension sacrée de l’humain. Les événements
de la vie de ces petits êtres inventés font écho à l’histoire des amoureux, ellemême
se fondant au grand récit du cycle de la vie.
La thématique de l’interdépendance entre l’homme et la femme, le mâle et la femelle, le tout et son contraire, est au centre de cette oeuvre. L’harmonie est-elle possible? Sommes-nous condamnés à la turbulence et au combat? Pouvons-nous nous reconnaître en l’autre, différent, quel qu’il soit? Comment dépasser les limites quotidiennes de notre trajectoire, et en franchir le seuil?
Depuis plus de vingt ans, Paula de Vasconcelos se dédie avec passion à l’exploration de son thème de prédilection: l’altérité. Au fil d’une quinzaine de créations, elle en sonde les multiples facettes en puisant goulûment son inspiration dans le vaste éventail des possibilités qu’offre le spectacle vivant.
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Musique Owen Belton
Lumières Stéphane Ménigot
Marionnettes Marcelle Hudon et Claude Rodrigue
Photo Paul-Antoine Taillefer
Cinquième salle : Prix régulier : 31.46 $
Production Pigeons International
Cinquième Salle de la Place des Arts
175, rue Ste-Catherine Ouest
Billetterie : 514 842-2112 ou sans frais au 1 866 842-2112
Dates antérieures (entre autres)
1er au 19 février 2011 20h - Cinquième salle PdA
par Mélanie Thibault
Étreintes formelles
Crédit photo : Annie Diotte
Marionnettes et danseurs occupent la scène dans la nouvelle production de Pigeons International. Une danse de corps dénudés, qui allient mouvements précis comme improvisés dans un décor épuré. Tout est disposé pour la liberté et l’étreinte, pourtant, la passion ne se rend pas.
Ils sont quatre, plutôt six avec le joli couple de marionnettes. Leur technique, leur adresse, leur souplesse sont admirables. Ils osent, ils le font, se montrent nus, se dévoilent, s’autorisent cette belle liberté, tout à fait cohérente avec le thème principal du spectacle : la relation à l’autre, au corps de l’autre.
La danse contact a inspiré Paula de Vasconcelos qui signe une fois de plus la mise en scène et la chorégraphie. Dans le programme, elle décrit avec sensibilité comment son professeur, Andrew Harwood, maître de cet art de « toujours être en contact avec l’autre », a pu l’influencer.
Le mur blanc du fond laisse entrevoir en son centre des corps qui s’enlacent, jouent, se pelotent les uns contre les autres. Une belle trouvaille qui dynamise l’espace.
La première demi-heure de Grâce à Dieu, ton corps condense cette magie de la rencontre amoureuse, de la vie créée lorsque les corps se rencontrent, de l’ébullition physique des couples. La suite du spectacle en fait autant et cela s’éternise ; de longues scènes où l’intensité se distille par trop de redondance. Un spectacle où les cœurs battants ont peine à se faire sentir.