C’est du 19 au 22 décembre à 19h30 que les étudiants de 3e année de l’École de danse contemporaine de Montréal s’empareront de la scène du Théâtre Rouge du Conservatoire pour présenter Cru d’automne, leur avant-dernier passage sur les planches en tant qu’étudiants avant de faire leurs débuts comme danseurs-interprètes professionnels en mai prochain.
Un programme intense que leur a préparé Lucie Boissinot, directrice artistique et des études de l’École. Tout d’abord, elle a fait appel à Kathy Casey, directrice artistique de Montréal Danse, qui propose ici un travail de transmission de Husk de George Stamos, qui explore les genres, les choix possibles entre artificiel et authentique, les façons dont nous décorons, ajustons et amplifions nos corps à l'infini; et une transposition de Trois peaux de Jean-Sébastien Lourdais qui pousse le corps au-delà de sa forme humaine, testant les capacités et les résistances des danseurs dans une expérience du corps jusque dans la moindre de ses pulsions, dans chacun de ses muscles et de ses organes.
Étant une structure d’accueil associée aux Pépinières européennes pour jeunes artistes, l’École a accueilli cet automne en résidence, en collaboration avec le CALQ, Julien Desplantez, jeune artiste français s’étant distingué d’entre la trentaine de chorégraphes ayant soumis leur candidature. Julien Desplantez débute la danse à l'âge de 6 ans. Tout en poursuivant des études de droit, il se forme en parallèle en danse, jazz et contemporain. Après l’obtention d’une maîtrise de droit, en 1999, il décide d’approfondir sa formation en danse contemporaine à Paris. En 2000, lauréat du concours de Voiron, il devient stagiaire au Centre Chorégraphique National de Grenoble/Jean-Claude Gallotta. Diplômé d’État en danse contemporaine, professeur invité en stages internationaux, il est aussi membre du jury de la Fédération Française de Danse.
Il y avait ce fou..., oeuvre originale, où l’espace est chargé d’un haut niveau d’électricité, nous amène sur des sentiers improbables. Cette pièce est née du travail de Julien avec les 13 danseurs de la cohorte.
Pour ouvrir la série de spectacles de fin de session ce sont les élèves de 2e année qui, du 12 au 15 décembre à 19h30, présenteront Les danses de la mi-chemin, 3/6, spectacle marquant dans le temps leur parcours jusque là accompli.
Hélène Blackburn, chorégraphe et directrice artistique de la compagnie Cas Public, assistée de Pierre Lecours, ont reconstruit Variations S sur mesure, afin d’y intégrer les 21 danseurs de la cohorte. Une relecture endiablée du Sacre du printemps, oeuvre mythique du XXe siècle. Une cérémonie furieuse et sulfureuse à laquelle sont conviés tous les publics.
Pour sa première présence à l’École, le danseur, chorégraphe et professeur Louis Laberge-Côté signe une oeuvre originale, Les oiseaux se cachent… Créée lors de son passage en résidence cet automne, la pièce est un collage absurde et non-linéaire d’une série de tableaux inspirés par l’effet de masse. Les images explorées sont, entre autres, un troupeau de moutons, une fanfare, une armée, des pantins, la religion et le gavage des oies.
Le tarif régulier est de 18 $ et pour tout étudiant sur présentation de sa carte étudiante, 10 $.
Création de l'École de danse contemporaine de Montréal