S'amouracher (FURIES, Iota 9/24)Avec Louiza Bentoumi, Brice Noeser, Christophe Rapin, Esther Rousseau-Morin
Chorégraphe et comédienne, Estelle Clareton n’a jamais voulu choisir entre la danse et le théâtre. C’est donc très naturellement qu’elle met à contribution deux danseurs et deux acteurs pour sa nouvelle création. S’amouracher (FURIES, Iota 9/24) est un peu de cette histoire perpétuellement recommencée de la quête amoureuse : de l’enchantement de la rencontre à la séparation, parfois brutale. De l’emportement à l’absence.
Soutenue par l’engagement sans faille des interprètes, la danse se révèle très physique, prenant son impulsion dans les mains et les bouches tendues et désireuses. Mû par une énergie à la hauteur de la fulgurance de ces sentiments, le quatuor incarne pleinement le déchainement des passions. Par souci d’exactitude, la chorégraphe se distancie parfois de son sujet, se faisant chirurgienne pratiquant une opération à coeur ouvert, précisément.
La série des FURIES a été imaginée en 2005 par Estelle Clareton, suite à la colère qu’elle a éprouvé lors
d’un voyage en Pologne où elle a vu l’horreur des camps de concentration, suivi de son émerveillement
devant les beautés de la Grèce. De ces deux pôles, est née la nécessité de donner forme aux pulsions de
vie et de mort ressentis par la chorégraphe. Les objets scéniques et vidéo qui ont été créés jusqu’à présent
sont chargés de cette prise de conscience et du désir de projeter, dans le corps des danseurs, l’intensité
du ressenti de la chorégraphe.
Section vidéo
Dramaturge Stéphanie Jasmin
Composition musicale Eric Forget
Scénographie Estelle Clareton, Stéphanie Jasmin
Éclairages François Marceau
Costumes Marie-Chantale Vaillancourt
Photo Ben Philippi
Parole de chorégraphe : 1er mai après la représentation
Le spectacle a été créé avec la participation artistique du Jeune Théâtre National de Paris
Billet : 28 $ (22 $ pour les aînés, 20 $ pour les étudiants, les professionnels de la danse et tout spectateur de 30 ans et moins)
Production Créations Estelle Clareton
