Sur une planète où rien n'est jamais acquis, le temps et l'histoire peuvent devenir cycliques. Ainsi, dans un futur hypothétique proche, ressemblant à un passé pas si lointain, quelques concitoyens voudraient bien rentrer chez eux, mais les portes de la citadelle leur sont fermées. Pourquoi? Que faire pour entrer? Ô par les Dioscures, quelle est l'origine de cette conspiration? Demain, les mots du poète comique Aristophane, écrits en 411 avant J.-C., feront encore écho quelque part sur notre planète. Critiquant les institutions et les utopies politiques et sociales ; défendant les mœurs démocratiques contre le raffinement trompeur des sophistes et des démagogues ; féministe illustrant la guerre des sexes et les jeux de pouvoir, Aristophane promulgue les valeurs de sagesse et de paix. Adapté à partir de différentes traductions de la pièce Lysistrata, le présent spectacle prend soins de conserver les patois et le style tantôt délibérément cru, tantôt tendre d'Aristophane, une combinaison d'humour, de grossièreté et de poésie. Pour trouver la paix, ne faites plus l’amour! Voici Lysistrata, adaptation d’un passé peut-être près d’un futur, où la paix ne repose soudainement que sur... «une toute subtile chose...».
Assistance à la mise en scène : Antoine Pekoe
Répétitrice et coordonnatrice : Rébecka Leouzon
Vidéo et bande sonore : Jean-François Bourbeau . Antoine Pekoe
Affiche et infographie : Baptiste Mounié
Photographie : Günes-Hélène Isitant (www.folimagephoto.com)
Admission générale. Retardataires admis dans les 15 premières minutes (entrée possible lors d’un intermède du choeur).
Productions Théâtre Posthume