En étant à sa 17e année, The Lion King trône toujours au sommet; cette production musicale qui a cumulé les recettes les plus importantes à New York, est l’une des plus populaires au monde. Depuis sa première sur Broadway le 13 novembre 1997, 22 productions ont été vues par 70 millions de spectateurs. Produit par Disney Theatrical Productions (sous la direction de Thomas Schumacher), The Lion King est le deuxième spectacle de l’histoire à présenter cinq productions à travers le monde depuis plus de dix ans. Traduits dans huit langues (japonais, allemand, coréen, français, néerlandais mandarin, espagnol et portugais), des productions de The Lion King sont actuellement présentées sur Broadway, en tournée en Amérique du Nord, en Grande-Bretagne, au Japon, dans le West End à Londres, Hambourg, Tokyo, Madrid, Sao Paulo, ainsi qu’ à Sydney en Australie. À ce jour, The Lion King a été présenté dans 18 pays.
La production mettra en vedette Patrick R. Brown qui interprétera “Scar”, L. Steven Taylor, “Mufasa”, Tshidi Manye, “Rafiki”, Drew Hirshfield, “Zazu”, Ben Lipitz, “Pumbaa”, Nick Cordileone, “Timon”, Jelani Remy, “Simba”, Nia Holloway, “Nala”, Keith Bennett, “Banzai”, Rashada Dawan, “Shenzi” et Robbie Swift as “Ed.”
Le rôle de “Young Simba” sera joué en alternance par Jordan A. Hall et Nathaniel Logan McIntyre et celui de “Young Nala” sera joué en alternance par Nya Cymone Carter et Tyrah Skye Odoms.
Assistance à la mise en scène Cynthia Loutfi
Assistance à la production et conception sonore Marilou Huberdeau
Sonorisateur Mike Héroux
Construction de décor Serge Turcotte
Prix des billets : à partir de 50$
Horaire des représentations - Durée: 2h30 incluant un entracte de 15 minutes
Mardi | 19 août |
19 h 30 |
Mercredi |
20 août |
19 h 30 |
Jeudi |
21 août |
19 h 30 |
Vendredi |
22 août |
20 h |
Samedi |
23 août |
14 h et 20 h |
Dimanche |
24 août |
13h et 18 h 30 |
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Mardi |
26 août |
19 h 30 |
Mercredi |
27 août |
19 h 30 |
Jeudi |
28 août |
19 h 30 |
Vendredi |
29 août |
20 h |
Samedi |
30 août |
14 h et 20 h |
Dimanche |
31 août |
13h et 18 h 30 |
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Mardi |
2 septembre |
19 h 30 |
Mercredi |
3 septembre |
19 h 30 |
Jeudi |
4 septembre |
19 h 30 |
Vendredi |
5 septembre |
20 h |
Samedi |
6 septembre |
14 h et 20 h |
Dimanche |
7 septembre |
13 h et 18 h 30 |
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Présenté par Disney Theatrical Productions en collaboration avec evenko
Dates antérieures
Du 9 août au 4 septembre 2011, Place des Arts
par Daphné Bathalon (2011)
Voici venir le roi!
Depuis 14 années, elle tient l’affiche à New York et dans plusieurs grandes villes à travers le monde : la comédie musicale The Lion King se passe de présentation. Elle a accédé au statut d’incontournable et de quasi-chef-d'œuvre. Vue par plus de 55 millions de personnes, The Lion King a enfin trouvé le temps de se poser pendant près d’un mois dans la métropole. Les spectateurs affluent : soir après soir, la grande salle Wilfrid-Pelletier se remplit totalement. Et chaque fois, le public en sort les yeux pleins d’étoiles avec une irrésistible envie de chanter et danser.
Si The Lion King n’est pas encore recommandé par les médecins comme antidépresseur, ça ne saurait tarder tant le spectacle ravit les sens et chasse les soucis. Hakuna Matata, nous répètent les personnages de cette comédie musicale : vivre dans le présent, laisser les douleurs et malheurs dans le passé. Et c’est tout à fait ce à quoi s’emploient les spectateurs, tournant la tête dans toutes les directions pour ne rien manquer des merveilles sur scène et parfois même dans la salle.
La scénographie de Richard Hudson, maintes fois primée, émerveille quand l’immense et chaud soleil se lève en fond de scène, faisant soudain apparaître la savane africaine en plein cœur de Montréal. En un instant transportés sur un autre continent, les spectateurs ébahis voient surgir une faune composée de zèbres, de girafes, de lions, de gazelles et de nombreux autres animaux. Tout se pare des couleurs de la savane. Il n’y a alors pas assez de deux yeux pour apprécier l’ensemble et le détail. Ce premier tableau, The circle of life, fait retomber en enfance les adultes et fascinent les enfants. Le ton est donné et tout esprit critique relégué au vestiaire.
Puis, il y a la centaine d’étonnantes marionnettes conçue par Julie Taymor et Michael Curry, remportant grâce à elles plusieurs prix et hommages. On a souvent vu des marionnettes à main prenante, mais The Lion King propose plutôt des marionnettes à corps prenant! Masques et prothèses d’animaux, pattes de zèbres ou de guépards, têtes de girafes ou plumes blanches de grues métamorphosent les danseurs-manipulateurs ; ces derniers adoptant même la gestuelle de l’animal qu’ils incarnent pour parachever le tableau. Il faut voir les déplacements tout en souplesse des félins, admirer la grâce des girafes ou l’agilité des gazelles pour apprécier le travail de mise en scène de Julie Taymor ainsi que son respect de la culture et nature africaine. Seuls Timon et Pumba, au demeurant très attachants et réussis, détonnent de l’ensemble plus réaliste à cause de leur aspect très « cartoon ». Dans ce spectacle, tout concourt en effet à recréer l’Afrique là, sous nos yeux, spécifiquement en deuxième partie de spectacle. En plus des animaux, les costumes traditionnels et chorégraphies participent au même ballet flamboyant. La chasse des lionnes est, à ce titre, particulièrement réussie, on ressent la force du nombre, la grâce des femelles et l’énergie de la chasse.
Le conte qui nous est présenté est aussi magnifiquement habillé par la musique, les chants africains et les rythmes de la savane. On y retrouve, bien sûr, les chansons composées par Tim Rice et Elton John pour le film, mais c’est surtout la musique qui projette le spectacle vers les sommets. Les nombreux chœurs, regroupant parfois jusqu’à 40 chanteurs, résonnent avec ampleur dans la salle, soutenus par un orchestre en grande forme. Notons le jeu particulièrement mesquin de J. Anthony Crane en Scar et de la voix extraordinaire et saisissante de Buyi Zama, qui interprète une Rafiki femelle, détonnant du personnage du film, mais qui colle parfaitement à l’ensemble.
L’ingéniosité des marionnettes, la scénographie impressionnante, la beauté de cette histoire et des leçons qu’elle enseigne, le talent des interprètes et danseurs : on ne s’étonne plus, en sortant de la salle, qu’un tel spectacle continue d’attirer les foules après tant d’années. L’équipe de création, qui s’est permis quelques libertés, respecte en majeure partie ce film maintenant culte de la famille Disney, ce qui ravit inconditionnellement les redoutables spectateurs qui connaissent par cœur chacune des répliques. Quant aux sous-titres en français, s’ils dérangent un peu par la luminosité des écrans placés de part et d’autre de la scène, on a tôt fait de les oublier pour se concentrer sur ce qui se passe sur les planches. Fort heureusement d’ailleurs, car même s’ils semblent être tirés directement de la traduction française du film, de nombreuses fautes émaillent le texte.