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Du 21 au 24 octobre 2015
CruRichard O'Brien's Rocky Horror Show
16+
Book, Music, & Lyrics: Richard O'Brien
Director/Choreographer: Amy Blackmore
Starring Stephanie Mckenna As Frank, Kendall Savage As Janet, Trevor Barrette As Brad, Lindsay Milner As Magenta, Franco De Crescentis As Riff Raff, Maxine Segalowitz As Columbia, Kenny Stein As Eddie/Dr. Scott, Dane Stewart As Rocky, Alexandra Valassis As Our Narrator
The Phantoms: Jessica Alley, Naema Boisson, Allison Burns, Brittney Canda Gerring, Vladimir Cara, Amanda Coochey, Julie Dalrymple, Allyson Harring, Valerie Labrie, Jacy Lafontaine, Jessica Mills, Angela Potvin, Anthony Shuller, Kathy Slamen, Prunelle Thibault-Bedard

See the sensational play that sparked an international phenomenon. Worlds collide in Richard O'Brien's musical-theatre masterpiece as camp sci-fi meets sexual exploration, glam-rock, and sensual daydreams to treasure forever.


Stage Manager: Michelle Soicher
Assistant Stage Manager: Catherine Sargent

Oct 21-24 8pm, Oct 23-24 11pm
$18 in advance!
$20 at the door / $15 students & seniors

120 minutes

Produced by MainLine Theatre


MainLine Theatre
3997, boul. St-Laurent
Billetterie : au Bleury Bar à vinyle ou au http://www.atuvu.ca/details.php?eid=46309
 
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Critique

Le film dans lequel Tim Curry tient le rôle d’un savant fou, travesti, transsexuel de la planète Transylvania, a une place de choix dans le cœur de nombreuses personnes. Chaque année, à travers le monde, le Rocky Horror (Picture Show) est célébré au mois d’octobre. Les gens se rassemblent devant une projection interactive où des acteurs interprètent le scénario au rythme du long métrage. Pendant ce temps, le public, souvent costumé, interagit avec la présentation de diverses façons, que ce soit en criant « slut » ou « asshole » lorsque les noms de Janet et de Brad son mentionnées ou en lancent des tranches de pain, du riz et du papier toilette à différents moments du film.

Le MainLine Theatre lui, nous présente la comédie musicale, sans projections, mais avec d’excellents musiciens et des chorégraphies entrainantes. L’interaction du public est toujours au rendez-vous, sans objets lancés aux comédiens. Les acteurs répondent aux spectateurs, donnant lieu à de nombreux éclats de rire au sein de la salle.

La production propose une distribution des plus rafraichissantes. Nous avons droit à la beauté sous toutes ses formes. Le personnage de Frank-N-Further est interprété ici par une femme, Stephanie McKenna, et elle est à la hauteur des attentes, bien que Tim Curry soit difficile à égaler. Même si les comédiens sont tous très bons, une mention toute spéciale doit être accordée aux interprètes de Columbia, Rocky et Brad, respectivement Maxine Segalowitz, Dane Stewarts et Trevor Barette, qui chantent particulièrement bien et réussissent à captiver l’essence des personnages créés par Richard O’Brien.

La mise en scène ainsi que les chorégraphies sont parfaites ; elles exploitent bien la répartition de part et d’autre du public. Et les personnages se déplacent de façon à être vus de tous les angles, personne du public n’est laissé à l’écart. La grande troupe de danseurs exécute de nombreuses chorégraphies toutes plus entrainantes les unes que les autres et leur plaisir est palpable.

Les costumes sont variés et offrent un mélange éclectique provenant de différents morceaux. On peut voir de la paillette, des tissus métalliques, du vinyle et beaucoup de filets. Les ensembles sont tous plus sexy les uns que les autres. La scénographie, quant à elle, est des plus épurées, mais on ne s’ennuie absolument pas du décor. Le jeu des acteurs et les chansons prennent toute la place.

Le seul accro de la soirée fut remarqué alors que certains chanteurs avaient de la difficulté à s’ajuster avec leurs microphones. Quelques représentations leur permettront sûrement de comprendre à quelle distance positionner le micro et à quelle force projeter leur voix pour que la sonorisation soit optimale.

À voir absolument, s’il faut ne choisir qu’une seule représentation entre celle du Théâtre Impérial et celle du MainLine Theatre, le second est à préférer. La version dirigée par Amy Blackmore est sublime.

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