Attention, cette performance n’est pas destinée aux claustrophobes ! Pour cette création unique, nous sommes assis dans l’espace confiné… du monte-charge du Wilder. Charles, garçon d’ascenseur, rythme ce « film choral » en contrôlant l’ouverture et la fermeture des portes. Au fur et à mesure de notre voyage entre les différents niveaux du bâtiment, nous entrevoyons des morceaux intrigants de performances dont les fragments narratifs s’entrelacent. En dansant leurs histoires avec un style de gigue contemporaine toujours rythmique et inventif, Philippe et Ian, scrutent cette zone grise qui est la leur, cette situation complexe de naviguer entre deux générations – X et Y. Avec ardeur, ils cherchent leur place dans ce monde, au-delà des identités étiquetées, et des catégories prédéfinies par le marketing. Avec Monte-Charles, proposition viscérale, nous vivons une expérience différente sous la forme d’un récit percussif. C’est parti, on monte !
Répétitrice Jessica Serli
Dramaturge André-Marie Coudou
Conception d’éclairages Anne-Sara Gendron
Photo Thibaut Larquey Andréane Lussier
Photo sur page d'accueil (femme et neige) : Raphael Ouellet
Durée 20 minutes
Philippe Meunier & Ian Yaworski
En co-présentation avec la BIGICO
Voici un jeune trio d’artistes britanniques, qui prospèrent dans l’art de la collaboration et du désordre. Une provocation ! Eve, Michael et Sorcha ont bâti le plan ingénieux de créer un solo à partir de séquences de mouvements collectées auprès de chorégraphes montréalais et britanniques dont le travail les inspire. Le tout sera commissarié à travers le corps d’Ève. Mais qu’entendent-ils par « commissarier » ? « Au lieu d’inscrire la danse dans une galerie, nous faisons le travail de commissariat dans le corps ». Le défi d’Ève sera donc de rester elle-même tout en conservant l’intégrité originale des chorégraphes et leur signature. Faire des choix astucieux, découper, recoller, avoir du tact, une conscience du corps, et questionner l’idée de la propriété… Avec Nolo : Curating the Body, nous aurons la chance de découvrir une forme de mash-up chorégraphique unique… une performance ludique, qui pourrait déraper à tout moment.
Commissaires et directeurs des répétitions Michael Kitchin et Sorcha Stott-Strzala
Avec l’accompagnement artistique de Henrietta Hale.
Photo Sorcha Stott Strzala
Durée 30 minutes
The Uncollective (Royaume-Uni)
Le projet de Victoria, qui fait du corps une archive vivante, a commencé il y a trois ans, en hommage à ses mentors montréalais et torontois. La vulnérabilité de la danseuse-chorégraphe est palpable dans cette pièce où s’entremêlent son parcours autobiographique ainsi que les récits qu’elle a récoltés. Identity binding est un réel travail cathartique dans lequel l’artiste tente de trouver sa propre identité créative tout en prenant du plaisir à l’interpréter. Nous sommes loin d’un travail égocentrique à la recherche d’une certaine perfection, mais plutôt dans une représentation honnête où l’artiste nous révèle sa « véritable nature ». La musique, essentielle à son développement artistique, y est omniprésente à travers des extraits et remix écoutés durant son adolescence… Nous irons plus loin dans l’esthétique du breaking « originel », avec cette pièce créée à partir de styles de danse différents. Une physicalité explosive ponctuée de moments de grâce et de fluidité.
Photo Alex Gilbert
Durée 3 x 15 minutes
Victoria Mackenzie
Section vidéo