Le chorégraphe libanais Ali Chahrour nous présente une cérémonie de la mort, où le personnage principal, Leila, chante sa peine dans une ataba (une complainte). Leila’s death est une pleureuse, un danseur et des musiciens nous faisant revivre en direct la célébration. Basée sur des notions de martyr et de mort héroïque, cette œuvre de Chahrour interroge le rapport entre le corps et la religion. Leila’s death emprunte des éléments de chant et de poésie élégiaques traditionnels réactualisant ainsi un héritage culturel en voie de disparition.
Diplômé de l’école de théâtre au Liban, Chahrour poursuit des recherches sur les rapports possibles entre un environnement politique et culturel empreint de religion et les enjeux et techniques de l’art contemporain. Si, dans son travail, il emploie la danse comme outil afin d’examiner les contraintes religieuses à l’expression, ce n’est pas simplement pour braver les interdits, mais pour situer l’art au cœur même de la religion et du rituel.
Photo Marco Pinerelli
Tarif
25 $ – Régulier
20 $ – Réduit
17 $ – Groupe (10 +)
En tournée mondiale
En collaboration avec le Festival du Monde Arabe de Montréal.
Une production Ali Chahrour (Beirut)