Une terrasse de café, trois comédiens et un voyage dans le passé… source de rires, d’émotions et de complicité !
Qui n’a jamais été nostalgique de son passé ?
Les bons souvenirs d’enfance, les « 400 coups » de votre jeunesse, les premiers amours…
En vieillissant, aurait-on tendance à oublier les coups durs pour ne garder que le meilleur?
Grâce à une jeune serveuse (Laura BOUJENAH), les deux amis de toujours, joués par Gérard DARMON et Philippe LELLOUCHE, vont pouvoir revivre leurs pires moments de galères en remontant le temps…
Divorce, deuil, échec, rien ne leur a été épargné et vous serez surpris de vous prendre au jeu face à de telles situations!
Et si finalement vieillir n’était pas si mal ?
Ce scénario rythmé et émouvant permet aux deux amis d’interpréter plusieurs rôles à travers ce voyage onirique et intimiste, qui tous les soirs fait rire les spectateurs du Théâtre de La Madeleine!
Section vidéo
63.24$ Parterre AA @ EE
51.74$ Parterre A @ L
40.24$ Parterre M @ Z
63.24$ Balcon AAA @ CC
28.74$ Balcon A @ H
(taxes incluses, frais de services en sus)
Les Productions Revel, en collaboration avec Michel Lumbroso
Annoncée en grande pompe à Montréal après ses représentations en France au printemps dernier, la nouvelle comédie de Philippe Lellouche a foulé les planches de l'Olympia pour quelques soirs. Rien ne faisait rire, malgré une salle enjouée.
Philippe Lellouche (écriture) et Gérard Darmon (mise en scène) interprètent deux amis de longue date, de dix ans d'écart, qui seront appelés à replonger dans leurs passés respectifs pour visiter leurs souvenirs et en ressortir avec la possibilité de refaire leur vie différemment, grâce aux pouvoirs obscurs de Claire (Laura Boujenah), la serveuse du café où le duo se retrouve souvent.
Cette fable nostalgico-fantastique manque cruellement de fini, à tous les points de vue. La mise en scène fait penser à un mauvais téléfilm, avec des effets plutôt superficiels pour remonter dans le temps (une spirale qui tourne sur un écran télé, un halo de lumière apocalyptique, de la fumée…). Les deux comédiens interprètent, au fil des souvenirs de l'un et de l'autre, les personnages de leur passé : la femme de l'un, le père de l'autre, etc. Par contre, une confusion règle à savoir à qui appartiennent les souvenirs auxquels le public assiste. Des incohérences d'âge par rapport au temps sont notables tout au long de la pièce, semant la confusion chez le spectateur.
La dynamique entre les comédiens est bon enfant, comme s'ils s'asseyaient sur leur notoriété pour faire passer un humour extrêmement facile, très premier degré et plutôt misogyne. De nombreux décrochages du duo se font remarquer, faisant néanmoins esclaffer la salle, le soir de la première. On se demande même si ça ne fait pas partie du scénario. Le jeu de Claire Boujenah manque énormément de naturel, ne rendant pas très crédible ce personnage déjà un peu étrange.
Cette pièce, présentée devant un public qui semblait conquis d'avance et qui riait de toutes les maladresses et des malaises de l'écriture, de l'interprétation et de la mise en scène, est loin d'être convaincante pour qui s'intéresse à un théâtre de qualité et achevé.