Première pièce - 30 minutes
Chorégraphe et poète Erin Robinsong
Chorégraphe et interprète Hanna Sybille Müller
Interprètes et collaboratrices Kelly Keenan, Lara Oundjian
Oeil extérieur Adam Kinner
Biologiste et conseil scientifique Merlin Sheldrake
Interprète, compositeur et concepteur sonore Jory Strachan
Photo Emily Gan
Une salle ouverte. Ou un corps vivant. Ou un laboratoire à sensations. Le public est chorégraphié par l’expérience. Un processus inspiré de la cohabitation de plusieurs espèces. Comment l’être humain est-il simultanément un hôte de toute une diversité d’entités et l’un des organismes de cet écosystème? Comment se négocie et se ressent toute cette vie foisonnante? À tour de rôle microbe, bactérie et observateur, le spectateur est à la fois la toile de fond, l’œuvre et l’expérienceur de cet espace multisensoriel, où la danse n’est plus seulement vue, mais perçue avec tout son corps.
Deuxième pièce - 25 minutes
Créateur Hugo Dalphond
Interprète François Richard
Compositeur Mathieu Seulement
Photo François Richard
Un éclairage minimal plutôt que minimaliste. Hugo propose un dispositif scénographique permettant d’étudier le rapport de coprésence spectateur-performeur dans un contexte d’obscurité où se dévoile la recherche d’une dramaturgie de la noirceur. Puisque la pénombre est difficile à soutenir pour l’œil, la situation révèle une compréhension différente du réel. La perception limitée de l’espace et du corps de l’interprète en mouvement permet de brouiller les frontières entre matérialité et hallucination visuelle. Si l’action n’existe pas mais que l’œil crée sa propre danse, le concepteur chorégraphie-t-il l’expérience autant que le geste? Et si le dysfonctionnement des sens offrait une alternative à la réalité?
Troisième pièce - 30 minutes
Chorégraphe et interprète Hélène Messier
Concepteur d’éclairage Hugo Dalphond
Compositeur Olivier Girouard
Répétiteur David Rancourt
Photo Maxim Morin
Comment habiter l’immobilité? Invoquant le butō et le modèle vivant, Hélène cherche à entrer dans un mode méditatif qu’elle partage avec le public. Sur un piédestal de performance, dans une salle dans laquelle se perd la sensation des murs et du plafond, elle crée un tiers espace neutre. Nulle part et partout à la fois. À partir d’impulsions imaginaires et sensibles, elle laisse son corps être afin qu’il devienne œuvre d’art, puis paysage. La gestuelle minimale, la lenteur, la répétition des mouvements et une valse avec le tempo terminent d’installer un non-temps, ou un retour au temps universel.
Crédits supplémentaires et autres informations
Rencontre avec les artistes le 27 mars
L'ordre des pièces peut être modifié sans préavis
Tarifs
Régulier
29$
Réduit 21$*
*Tarif réduit pour: