Parfois, il faut s’éloigner de chez soi pour mieux comprendre ses racines et retomber amoureux de ce qu’on regardait, par trop de proximité, avec indifférence. Deux solitudes dans une même pièce aborde la (re)construction de l’identité à partir du déracinement et du corps en exil. L’expérience de migration de la chorégraphe et danseuse vénézuélienne Ariana Pirela Sánchez teinte intimement ce solo où le corps, porteur de mémoires ancestrales, est perçu comme un véhicule de désirs, de résistance et de résilience. Épousant la forme de la narration confessionnelle, l’artiste explore les thèmes de l’oubli, de la compensation par l’imagination et du rejet propres au processus d’assimilation culturelle afin de mieux ramener à la surface ses mémoires les plus profondes.
Ariana Pirela Sánchez
Crédits supplémentaires et autres informations
Photo Stéphane Huard
Tarif unique 10$