A quartet of male singers takes a detour to heaven when their car crashes on the way to their first big concert. The aspiring harmony group is miraculously revived to fulfill their dream and get one final chance at musical glory. A delightfully nostalgic musical romp featuring your favourite pop hits of the 1950s, Forever Plaid is one of the most popular and successful musical revues in recent memory.
Section vidéo
Musical Continuity Supervision and Arrangements By James Raitt
Originally Produced By Gene Wolsk
Musical Direction Chris Barillaro
Video Projection Design George Allister
Animator Eva Cvijanovic
Lighting Design Spike Lyne
Props Elyse Malo
Costumes Karen Pearce
Tickets starting at 32$
Sunday @ the Segal: February 1 at 11:00 a.m.
Class Act Theatre Club: February 4 at 7:00 p.m.
Monday Night Talkbacks: February 9 & 16
A Copa De Oro Production
par Geneviève Germain
Avec Forever Plaid, le Centre Segal nous offre son deuxième musical de la saison théâtrale coproduit par Copa de Oro, après les Belles-Sœurs The Musical. La pièce nous propulse tout droit au cœur des hits musicaux des années 50 avec simplicité, charme et beaucoup d’humour. Présenté dans le cadre du Festival MONTRÉAL EN LUMIÈRE, ce spectacle off-Broadway écrit par Stuart Ross en 1990 a été joué un peu partout en Amérique du Nord. Ce sont maintenant des comédiens montréalais qui reprennent les rôles de Jinx, Frankie, Sparky et Smudge en parfaite harmonie.
Le quatuor fictif Forever Plaid connaît une fin tragique en se rendant à leur tout premier grand concert : ils se font heurter par un autobus rempli de jeunes écolières catholiques et meurent des suites de cet accident d’auto. Ils sont toutefois miraculeusement ressuscités, le temps d’une soirée, pour mener à bien ce fameux concert. Même si la pièce comporte cette prémisse de base, la suite est plutôt dénuée d’intrigue et on est conviés à simplement découvrir, et apprécier, le talent vocal du jeune quatuor. Forever Plaid n’est donc pas un musical typique où les chansons s’insèrent à l’intérieur d’une histoire, c’est davantage un prétexte pour présenter de vieux classiques dans une forme assez convenue.
Toute la pièce repose donc sur les performances de Chris Barillaro, Gab Desmond, Michael Daniel Murphy et Jonathan Patterson, lesquels séduisent rapidement le public à coup de maladresses, de chorégraphies démodées et d’un discours rempli d’une touchante naïveté. De la nervosité qui les empêche de respirer aux trous de mémoire, en passant par le break syndical du pianiste, les anecdotes qui ponctuent la pièce contribuent à rendre les personnages attachants. Accompagnés de trois musiciens sur scène, les quatre comédiens déploient une énergie contagieuse et font preuve d’une grande justesse vocale. La mise en scène de Roger Peace comporte quelques éléments de surprise en interpellant directement le public et en utilisant efficacement les rares accessoires. Le décor repose sur une scène où se dessine un disque vinyle et trois écrans projettent des animations d’Eva Cvijanovic qui ajoutent au ton ludique et léger de la présentation.
C’est surtout l’ambiance enjouée et décontractée qui permet à Forever Plaid de charmer à coup sûr le public. Même si l’on ne reconnaît pas nécessairement les chansons telles « Three Coins in the Fountain » ou « Love Is a Many Splendored Thing », la pièce offre un voyage à travers le temps en respectant l’univers des années 50 et en y ajoutant juste assez d’humour pour maintenir l’intérêt jusqu’à la fin. Un remède efficace contre la grisaille hivernale.