Les Coups de Théâtre, festival international des arts jeune public, présente, du 16 au 23 novembre 2014, sur neuf scènes montréalaises, la 13e édition de son événement biennal « qui se déploie dans toute sa diversité artistique et professionnelle avec une inventivité sans cesse renouvelée, montre que les liens que le théâtre entretient avec les autres formes d’expression artistique pour façonner des prises de paroles et des espaces fructueux entre disciplines, vont de soi », déclare le fondateur et directeur artistique et général du Festival, Rémi Boucher.
Enfants (dès 4 ans), adolescents et familles découvriront, à travers 45 représentations, une programmation inédite des plus stimulantes à travers les territoires éclatés du théâtre, de la marionnette, de la danse et de la musique.
15 compagnies et de nombreux artistes invités de la scène nationale et internationale
Les Coups de Théâtre 20014 accueille quinze équipes de création en provenance du Québec, d’Acadie, de Belgique, d’Espagne, de France et du Mexique, qui proposent, en premières mondiale, nord-américaine ou montréalaise, seize spectacles (dont neuf créations) aux récits résolument contemporains, présentés dans un écrin scénographique et scénique à la fine pointe de la recherche théâtrale.
Billetterie Articulée
514 844-2172
1 866 844-2172
Info-Festival
514-499-2929
Billets disponibles dès le 1er octobre et dans les lieux de diffusion les jours de spectacles.
Professionnels, aînés, étudiants, moins de 18 ans, groupe de 10 personnes et plus
14 $ (incluant les taxes) *
Adultes
19 $ (incluant les taxes) *
Forfait familial 2 adultes et 2 enfants
60 $ (incluant les taxes) *
A Mano, c’est une histoire toute simple racontée avec des petites figurines en pâte à modeler comme en fabriquent souvent les enfants. Une histoire d’amitié racontée avec les doigts… des doigts qui évoluent sur un meuble d’appoint faisant office de décor et de scène. Sur une chanson d’Édith Piaf, des personnages minuscules font leur apparition, se croisent, s’intéressent les uns aux autres et réussissent, au fil du spectacle, à tisser des liens faits de clins d’œil et de rêves partagés. De ces échanges, lentement, naissent l’amitié et la tendresse.
A Mano, c’est une histoire pleine d’imagination et d’inventivité, racontée à quatre mains et présentée pour la première fois en Amérique du Nord.
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Mise en scène et scénographie Julián Sáenz-López et Izaskun Fernández
Marionnettistes Julián Sáenz-López et Izaskun Fernández
Conception des marionnettes Izaskun Fernández
Accessoires El Patio Teatro
Création lumière Julián Sáenz-López et Izaskun Fernández
Montage sonore Diego Solloa
Création costumes El Patio Teatro
Régie lumière et sonore Diego Solloa
Direction de production El Patio Teatro
Direction technique Julián Sáenz-López
Direction de tournée Ana Sala
par Daphné Bathalon
L’un des grands plaisirs du festival Les coups de théâtre est de découvrir ce qui se fait ailleurs dans le monde en théâtre et en danse pour la jeunesse. On est rarement déçus, et on ne l’est certainement pas en voyant des spectacles comme la production présentée par la compagnie espagnole El Patio Teatro. A Mano est une charmante fable sur l’amitié, la solitude et sur le besoin de plaire, de prouver sa valeur.
Sur un petit meuble d’appoint, sorte de coiffeuse tout droit sortie de la brocante et transformée en castelet, deux êtres se découvrent et s’aiment le temps de donner naissance à un petit être à leur image. C’est au sort de celui-ci que ce spectacle charmant et poétique s’intéresse. La créature grandit tout en s’amusant avant d’atterrir sur l’étal d’un magasin de seconde main…
De mains, il ne manque pas dans A Mano puisque les deux manipulateurs n’utilisent que celles-là pour donner vie à leurs personnages, et ils le font avec une dextérité impressionnante, en particulier Julián Sáenz-López, qui incarne le protagoniste principal. En un tournemain, il parvient à exprimer tous les sentiments vécus par le petit personnage fait uniquement de doigts et d’une tête en pâte à modeler. Tendresse, exubérance, curiosité ou désespoir, le petit bonhomme passe par toute la gamme des émotions, très humaines, tandis qu’il explore, du bout des doigts, son environnement et ses limites. Des haussements des épaules au geste gêné du pied faisant des ronds sur le plancher, tout y est pour nous faire croire à cet attachant personnage, dont la fin émeut plus que de raison.
Présenté pour la première fois en Amérique du Nord, A Mano est un petit bijou rempli de clins d’œil, tant pour les petits que pour les grands qui les accompagnent.
17-11-2014
Une petite fille nous fait visiter sa maison imaginaire. La lumière s’éteint et se rallume… et la voici devenue une vieille dame recluse dans une demeure qui lui semble soudainement bien petite.
C’est alors qu’un promeneur mystérieux se présente à la porte et annonce à la vieille dame qu’elle va mourir. Comment est-ce possible? Hier encore, elle était une enfant. À preuve, ces chaussures qu’elle a toujours aux pieds.
Mourir, d’accord… mais pas avant d’avoir rendu ses souliers à la petite.
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Un spectacle des Deux Mondes en coproduction avec le Festival Les Coups de théâtre et la Salle Jean-Marc-Dion de Sept-Îles.
Texte Philippe Dorin
Mise en scène Eric Jean
Assistance à la mise en scène Chloé Ekker
Interprétation Louise Laprade, Marie-Pier Labrecque et Michel-Maxime Legault
Scénographie Geneviève Lizotte
Création lumière Martin Sirois
Création musique Laurier Rajotte
Création sonore Olivier Gaudet-Savard
Création costumes Geneviève Lizotte
Direction de production Caroline Ferland
Direction technique Louis Héon
Direction artistique Sébastien Harrisson
(Le texte de la pièce est publié aux éditions L’école des loisirs – théâtre)
Les Grands-Mères Mortes, c’est une fête des morts, un spectacle installation destiné à un public de neuf ans et plus. Sur scène, un acteur, un musicien bruiteur, et un percussionniste vocal conjuguent leurs talents pour célébrer de façon sensible les derniers temps de la vie, et la possibilité d’entretenir des liens avec des êtres chers au-delà de leur disparition.
Une création de Karine Sauvé en collaboration avec Nicolas Letarte et David Paquet.
Texte Karine Sauvé et David Paquet
Interprétation Karine Sauvé et Nicolas Letarte
Installation Karine Sauvé
Conseils à la scénographie Julie Vallée-Léger
Création lumière Thomas Godefroid
Création sonore Nicolas Letarte
Direction technique et régie Maude Labonté
Direction de production Manon Claveau
Conseillères artistiques Sylvie Cotton, Mélanie Charest et Émilie Laforest
C’est Noël. Dehors, une tempête fait rage. Félix, cinq ans, avec ses lunettes 3D qu’il croit magiques, joue seul dans la montagne de manteaux des invités, sur le lit de ses grands-parents. À contrecœur, Morgane vient le rejoindre. Morgane qui dit s’appeler Northa. Qui dit avoir 18 ans. Qui ment comme elle respire. Qui n’aime pas les enfants. Alors, pas question pour elle de jouer avec ce petit-cousin éloigné! Et pourtant, grâce au jeu, les deux enfants se rapprocheront, ce qui permettra à Morgane de confier le désamour de ses deux parents. À sa manière, Félix cherchera à la consoler. Car après tout, ce n’est pas parce qu’on est plus petit qu’on ne peut pas rassurer plus grand que soi.
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Texte Simon Boulerice
Mise en scène Serge Marois
Assistance à la mise en scène Simon Boulerice
Scénographie Paul Livernois
Interprétation Gabriel Szabo et Marie Bernier
Création lumière Claude Cournoyer
Création sonore Pierre Labbé
Création costumes Simon Boulerice
Direction de production Jean-François Landry
Direction technique Geneviève Labbée
Toute dernière création de la compagnie Le Fils d’Adrien danse, L’éveil est chorégraphié par Harold Rhéaume et mis en scène par Marie-Josée Bastien. Des personnages sont confrontés à l’éveil de plusieurs phénomènes qui se manifestent en eux à l’adolescence. Que ce soit l’éveil des sens, de la conscience; l’éveil du désir, de l’importance du groupe, de la communauté, mais aussi l’éveil du pouvoir… ou encore de l’amour, de la douceur.
En quête d’extase et d’absolu, les sept interprètes (4 danseurs et 3 comédiens) plongent tête première dans ce spectacle à nul autre pareil.
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Texte Marie-Josée Bastien et Steve Gagnon
Mise en scène Marie-Josée Bastien
Interprétation Jean-François Duke, Gabriel Fournier, Odile-Amélie Peters, André Robillard, Claudiane Ruelland et Ariane Voineau
Chorégraphe Harold Rhéaume /
Collaboration décor Christian Fontaine
Création et régie lumière Antoine Caron
Régie sonore et vidéo Antoine Caron
Création musique Josué Beaucage
Création costumes Sébastien Dionne
Création vidéo Éliot Laprise
Direction technique Antoine Caron
Direction de tournée Nathalie Hébert
par Daphné Bathalon
Production hybride entre danse et théâtre, L’Éveil ouvrait Les coups de théâtre 2014 à l’Usine C devant un parterre de gens du milieu et de nombreux adolescents. Le spectacle, créé à deux têtes (celles de Marie-Josée Bastien et d’Harold Rhéaume), nous invite à entrer dans l’univers de l’adolescence, ce moment de notre vie où on souhaite plus que tout quitter l’enfance tout en s’y agrippant avec la plus grande énergie. C’est une période d’émancipation et d’éveils, éveil de la conscience, du désir et de l’amour, mais aussi une période trouble où on se repousse ou se recolle et où on cherche chez les autres un miroir pour se refléter.
Sur un terrain de jeu gazonné encadré de lampes photographiques qui mettent en lumière le moindre geste, le moindre drame, six jeunes ont atteint ce point charnière de leur existence. « J’enterre mon enfance pour bâtir quelque chose de nouveau. » Leur cœur balance entre la nostalgie de l’enfance qui s’éloigne et le désir de franchir de nouvelles frontières. Tout comme Les 7 doigts de la main construisent leurs spectacles à partir de confidences des artistes, les six personnages dans L’Éveil nous confient des souvenirs d’enfance, d’adolescence et sur le passage à l’âge adulte. Ils se dévoilent peu à peu avec humour et sensibilité.
Trois comédiens et trois danseurs se partagent la scène en complémentarité. Danseurs et comédiens dansent et jouent ensemble, sans distinction véritable entre la discipline dont chacun des artistes est issu. Avec ses chorégraphies, Harold Rhéaume tire le meilleur de chacun des interprètes, misant sur les forces des danseurs, mais faisant également confiance aux acteurs pour s’exprimer par la danse. Et ça fonctionne très bien! Si les danseurs ont paru avoir un peu plus de mal à projeter efficacement leur voix dans la grande salle de l’Usine C au soir de la première, leurs confidences n’en étaient pas moins sensibles et touchantes. La metteuse en scène Marie-Josée Bastien, qui signe également le texte avec Steve Gagnon, a également su intégrer un troisième langage, celui de la vidéo. Projetées en fond de scène à quelques reprises pendant le spectacle, ces vidéos font joliment corps avec la danse et le théâtre. Elles créent une atmosphère tout à fait différente qui lie bien les différents chapitres du spectacle, qui autrement paraîtraient disparates.
Structuré en cinq chapitres, un prologue et un épilogue, L’Éveil se savoure en fait plutôt en parties qu’en tout puisque chaque chapitre se présente comme une variation du thème de l’éveil adolescent. Certains tableaux sont plus bruts, marqués par des rythmes technos, d’autres se veulent poétiques, misant sur la rondeur des gestes et la douceur de la musique, comme celle de Prokofiev. Ce sont les moments les plus faibles du spectacle, car plus convenus tant dans les choix chorégraphiques que dans le texte, dont le style paraît un peu plus forcé. Mais dans l’ensemble, L’Éveil porte un regard lucide sur le monde adolescent, une proposition qui rappellera sans aucun doute aux adultes ce qu’ils ont eux-mêmes dû traverser…
19-11-2014
Tout est paisible dans la petite maison… jusqu’au jour où Emilio découvre une plume noire dans son bras. Il la retire et la dissimule dans ses cheveux, sous sa casquette colorée. Depuis, il s’interroge : est-ce que tous les enfants sont comme moi?
« Bien entendu », répond sa mère. « Comme les gouttes d’eau, qui sont toutes les mêmes. »
Mais Emilio reste perplexe. Il sait d’instinct qu’il est différent des autres enfants à l’école.
Alors, qui est-il?
Nous sommes tous différents. En quoi cela devrait-il nous déranger? Pourquoi serait-on exclus de notre groupe d’amis à l’école pour une question de différence? Voilà le point de départ de cette amusante histoire de vie, basée sur des faits vécus.
Coproduction Alas y Raíces (CONACULTA), Los Endebles et Secretaría de Cultura de San Luis Potosí
Texte Maribel Carrasco
Mise en scène Boris Schoemann
Assistance à la mise en scène Elodia de Casas
Interprétation Amanda Farah et Sergio Solis
Scénographie Laura Frieyro
Création lumière et Régie lumière Fernando Flores Trejo
Création costumes Laura Frieyro et Maribel Carrasco
Régie sonore Elodia de Casas
Direction de production et direction technique Fernando Flores Trejo
Direction de tournée Elodia de Casas
Du chant du coq jusqu’à la berceuse de la poulette grise, Papoul s’active!
Entre la pouletterie qui l’attend et le travail qui n’attend pas, entre les courses à faire et les rendez-vous d’affaires, Papoul fait de son mieux ! Heureusement, Grand-Papoul rythme les heures et veille sur la maisonnée. Tout en délicatesse, en jeux de mots et en tendresse, ce nouveau spectacle de Jasmine Dubé s’adresse particulièrement à la petite enfance et illustre avec finesse et drôlerie la vie au quotidien dans une journée d’un papa poule.
http://www.theatrebouchesdecousues.com
https://www.facebook.com/TheatreBouchesDecousues
Texte et mise en scène Jasmine Dubé
Assistance à la mise en scène et régie Élise Henry
Interprétation Charles Dauphinais et Christophe Papadimitriou
Création décor et costumes Patrice Charbonneau-Brunelle
Création lumière Luc Prairie
Création musique Christophe Papadimitriou
Création accessoires Alain Jenkins
C’est l’histoire d’un garçon qui n’a pas de soeur et d’une fille qui n’a pas de frère. Tous deux aimeraient bien échapper à leur solitude. Sur scène : un jeune homme en costume de théâtre avec une épée en bois sous le bras, tel un preux chevalier du Moyen Âge. La voix d’une jeune fille l’interpelle en coulisse. Que se passe-t-il? Le jeune homme part à la recherche de l’inconnue emprisonnée dans le château de son père. Que découvrira-t-il?
Parviendra-t-il à délivrer l’inconnue?
Un spectacle haut en couleur et tout en finesse où il est question de curiosité envers l’autre… et de ce que la jeune fille acceptera de révéler au jeune homme, au spectateur.
Que fera le chevalier? La belle inconnue deviendra-t-elle sa sœur?
Texte Philippe Dorin
Mise en scène Sylviane Fortuny
Assistante à la mise en scène Christelle Lechat
Interprétation Yvan Corbineau et Camille Voitellier
Scénographie Sylviane Fortuny, Kelig Le Bars et Magali Murbach
Construction, fabrication des accessoires Benoit Fincker
Création lumière Kelig Le Bars
Création musique Catherine Pavet
Création costumes Magali Murbach
Régie Jean Huleu
La fille qui fixait a pour point de départ l’univers poétique de Tim Burton qui est évoqué ici par un incomparable trio de musiciens présents sur scène. Mis en chansons, les contes miniatures nous racontent la vie trépidante de la Reine Pelote-à-épingles, celle de la femme qui a donné naissance à un robot, de l’enfant qui s’est transformé en lit, de la fille qui fixait, fixait, fixait… et de nombreux autres personnages fantastiques, issus de l’imagination débridée de Tim Burton.
C’est à la cinéaste flamande Nathalie Teirlinck que l’on doit le cadre cinématographique de ce concert mis en scène avec beaucoup de talent, d’intelligence et de sensibilité. Un spectacle incontournable pour tout amateur de l’œuvre de Burton.
http://www.zonzocompagnie.be
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En coproduction avec De Werf, Rataplan
Mise en scène et vidéo Nathalie Teirlinck
Acteurs et actrices dans le film Kimke Desart, Alvar Peeters, Matthis Perreaux, Maya Pokaznieva, Natasha Ross-Stubs, Sonja Scharff, Phebe Sergier, Imke Vandewalle et Laetitia Van Haverbeke
Chant Aline Goffin
Musiciens Joris Caluwaerts et Frederik Meulyzer
Création musique Jan Van Outryve
Direction photo Rik Zang
Conception costumes Vanessa Evrard et Natalie Wynants
Régie vidéo Nathalie Teirlinck
Direction technique Pieter Nys
Direction de production Cleo Janse
par Daphné Bathalon
La Fille qui fixait, fixait, fixait, la Reine Pelote-à-épingles, Ludovic l'Enfant toxique, la Fille cracra qui puait comme un putois, l'Enfant-Robot, le Bébé Ancre grise... Rejetés de tous, ces êtres uniques vivent des existences solitaires où la vie les blesse au quotidien. L'un se fait trouer la peau par des épingles chaque fois qu'il s'assoit sur son trône, l'autre est brûlé par l'air trop pur, un autre encore doit fermer les paupières pour laisser ses yeux se reposer, et puis il y a celui qu'on ne peut approcher sans que les épingles dans son cœur s'enfoncent plus profondément...
Sur scène, l'univers de Tim Burton s'ouvre comme une boîte à musique et se déploie sur les différentes surfaces de ce cube qui occupe tout l'espace. À l'intérieur de celui-ci, un petit orchestre s'affaire sur plusieurs instruments ; dans la pénombre, il crée toutes sortes d'atmosphères en musique et en chansons. Comme dans le recueil de nouvelles La triste fin du petit enfant huître et autres histoires, de Burton, dont le spectacle est librement adapté, des enfants étranges dérangent le monde qui les entoure. C'est la voix d'Aline Goffin qui nous guide au fil de leurs histoires dans une langue belle et imagée qui sied parfaitement à cet univers de contes noirs. Plutôt qu'une succession de courtes histoires, chaque conte se glisse tout naturellement dans le suivant. Certains enfants perdus se rencontrent, tissent des liens fragiles et tendres qui insufflent heureusement un peu d'espoir dans nos cœurs, quoique parfois bien brièvement.
Avec La fille qui fixait, la compagnie belge Zonzo n'hésite pas à aborder des sujets délicats : la mort, la solitude, le rejet, la différence, l'exclusion. C'est le genre de spectacle qui nécessite toutefois une discussion au retour en classe ou à la maison, pour laisser les enfants s'exprimer sur ce qu'ils viennent de voir, pour comprendre, pour percevoir, au-delà de l'aspect fantaisiste de la pièce, la réalité des enfants qui diffèrent de la norme.
Malgré les sujets bien sérieux dont il traite, ce spectacle de théâtre musical se rapproche davantage du conte féérique que de l'histoire morbide, et cela grâce aux magnifiques images tournées par la metteure en scène et réalisatrice Nathalie Teirlinck. L'essentiel du spectacle se passe en vidéo, dans des images très poétiques et léchées (surtout dans le conte de L'Enfant qui s'est transformé en lit). Elle fait vivre avec grand talent une faune bigarrée et déconcertante. La cinéaste a d'ailleurs fait un excellent travail de casting, chacun des enfants ayant une personnalité et un physique qui s'accordent bien aux personnages qu'ils incarnent, silencieux petits orphelins aux sourires si rares, sans parler des effets de lumière et des costumes qui les habillent en toute simplicité.
Les univers imaginaires comme celui de Burton sont rarement explorés en jeunesse, et même au théâtre tout court. En tant qu'adultes, on apprécie d’ailleurs beaucoup l'esthétique de ce voyage cinématographique, mais que retiennent vraiment les enfants de ce spectacle inusité? « C'était bizarre... », s'entendait à toutes les sauces à la sortie de la salle parmi les groupes d'élèves. Pas de doute cependant qu’ils en reparleront longtemps après l'avoir vu, et cela parce que le dialogue entre scène et écran se fait avec intelligence et dans un réel souci artistique.
Plein de poésie, La fille qui fixait est une œuvre qu'on reverrait avec un égal plaisir, comme on aime à relire un bon livre. Parce que même une fois devenu grand, on aime entendre encore et encore les histoires qui nous font un peu peur, peut-être même davantage que celles qui finissent toujours un peu trop bien...
20-11-2014
Après Princesse K et Nosferatu, deux productions fort bien reçues aux Coups de Théâtre, le Bob Théâtre nous revient pour la plus grande joie des jeunes spectateurs avec Fin de série, sa toute dernière création. Toujours aussi inventive, la compagnie nous raconte cette fois le quotidien d’un espion… qui n’arrive plus à espionner. On y suit l’histoire d’un gagnant, celui à qui tout réussit et qui, soudain, commence à perdre ses repères et à se poser de sérieuses questions sur son travail d’espion et sa routine.
Dans Fin de série, notre espion de renommée internationale, qui enchaînait jusqu’alors succès et conquêtes, devra se mesurer ultimement au très redoutable KGB.
Une aventure palpitante aux multiples rebondissements qui tiendra le public en haleine, tous spectateurs confondus.
Coproduction Théâtre des Marionnettes de Genève, Théâtre Lillico de Rennes et Bob Théâtre.
Texte, mise en scène et interprétation Denis Athimon
Création musique François Athimon
Création lumière, son et régie Alexandre Musset
par Daphné Bathalon
Le retour de la compagnie Bob Théâtre à Montréal était attendu avec beaucoup d’impatience, comme en a fait foi la petite salle de l’Usine C totalement remplie au soir de la première représentation de Fin de série. Il faut dire que la compagnie française a laissé une forte impression à chacun de ses passages dans la métropole, grâce à un humour pince-sans-rire et à une grande ingéniosité pour raconter ses histoires. Alors que Nosferatu explorait le mythe du célèbre vampire par l’œil de différents cinéastes et que Princesse K nous plongeait dans le monde merveilleux du conte, Fin de série se penche sur un autre univers très connu, celui de l’agent 007, mieux connu sous le nom de Bond, James Bond.
L’agent secret britannique n’a plus l’âge de sauter en parachute, de faire des courses-poursuites sur l’autoroute ou même de se battre, il n’en a plus vraiment la volonté non plus. Il préférerait qu’on le laisse vivre sa vie tranquille aux États-Unis auprès d’une femme qu’il aime, loin du tumulte des nombreuses missions qu’il a menées. Mais la très mystérieuse M, chef des services secrets britanniques, n’est pas du même avis : Bond en sait trop, il doit disparaître. Ainsi entre en jeu James Pond, avec un P, comme philatéliste, clone de Bond et pareil en tout point à celui dont il partage les gènes… sauf pour la moustache.
Que ce soit grâce à ses innombrables scènes d’anthologie ou ses thèmes musicaux incontournables, le monde de James Bond se prête volontiers à une réappropriation par le Bob Théâtre. Cet univers a en effet tous les ingrédients nécessaires pour une recette satirique réussie. Et, visiblement, Denis Athimon prend grand plaisir à jouer les espions vieillissants tout autant que le jeune Pond et l’inflexible M. Un simple nœud papillon qui se transforme en boucle à cheveux ou en moustache imposante permet à l’acteur d’incarner les trois personnages sans changement de costume ou autres artifices.
Le comédien et metteur en scène n’a d’ailleurs besoin que de peu d’accessoires pour faire rire le public : séchoir à cheveux pour simuler une chute en parachute, perceuse pour jouer les hélicoptères, feux de Bengale pour toutes fusées, et un simple drapeau réversible pour suggérer les allers-retours entre l’Angleterre et les États-Unis… Tout au long du spectacle, Athimon multiplie les clins d’œil aux aventures et au personnage de James Bond : du cigare aux tics de Bond replaçant ses cheveux, en passant même par l’incontournable rayon laser et la mort déchirante de l’être cher.
Malgré un récit mené tambour battant, le spectacle paraît s’essouffler en fin de parcours, tout comme son héros. De fait, bien que toujours très drôles, les ressorts scéniques et scénaristiques ne se révèlent pas aussi jouissifs et délirants que ceux de Nosferatu et de Princesse K. Peut-être que l’univers plus réaliste de Fin de série lui nuit sur ce point.
Néanmoins, même pour un spectateur peu familier de l’univers de Bond, impossible de résister au charme de cette nouvelle production de Bob Théâtre, où les coups de poing virtuels pleuvent et où la figure du héros prend un coup… de vieux, sans rien perdre ni de son flegme ni de son style.
21-11-2014
Le spectacle Bouffe tient à la fois du clownesque et du burlesque, mais il obéit toujours à l’urgence de l’estomac vide! La bouffe, c’est à la fois la cuisine, la recette, le festin. C’est aussi la chasse, la famine. Dans un monde d’assoiffés et d’affamés, jusqu’où peut-on aller pour se sustenter?
Les personnages de Bouffe, les chefs Bazil et Mortadel, sont à la fois attachants et repoussants, naïfs et grinçants. Ils traitent la bouffe comme il se doit : avec les tripes! Le spectateur est mis en face de ses propres désirs, ses plaisirs, ses ambivalences, ses horreurs… et il ne peut qu’en rire.
http://www.tpacadie.ca
https://fr-ca.facebook.com/tpacadie
www.satellitetheatre.ca
www.houppz.com
Coproduction Théâtre populaire d’Acadie, Satellite Théâtre, Houppz! Théâtre
Co-créateurs Mathieu Chouinard, Marc-André Charron et Daniel Collados, d’après une idée originale de Mathieu Chouinard, Marc-André Charron et Ailin Conant
Mise en scène Daniel Collados
Interprétation Mathieu Chouinard et Marc-André Charron
Conception décor Sylvain Ward
Création lumière Marc Paulin
Création musique Jertrude Battue
Création costumes, accessoires et maquillages Marie-Êve Cormier
Régie lumière et sonore Ghislain Basque
Direction de production Marc Bédard et Annik Landry
Direction de tournée Ghislain Basque
Technicien Dennis Morton
Conseillère dramaturgique Pénélope Cormier
Conseiller artistique Maurice Arsenault
Conseillère au mouvement Shannon Leibgott
Œil extérieur Étienne Bayart
Mentions spéciales :
Consultants Emmanuel Charretier (chef cuisinier, Restaurant L’Idylle)
Conseiller à l’univers visuel Alain Tanguay
Récipiendaire du prix YAMA (Young Audience Music Awards) en 2012, ce spectacle musical et visuel, unique en son genre, se distingue par son dispositif scénique.
Devant nous : deux espaces divisés par un mur sur lequel sont projetées des images animées et des dessins issus de l’imagination du grand compositeur américain John Cage. C’est ludique, coloré et joué par deux virtuoses de la scène. L’un est pianiste, l’autre comédien. Chacun évolue dans son propre univers, séparé par une cloison qui s’ouvre à l’occasion pour donner la possibilité aux jeunes spectateurs de découvrir ce qui se passe de l’autre côté du mur.
Laissez-vous transporter dans le monde fascinant de John Cage qui aurait célébré son centième anniversaire de naissance en 2012.
http://www.zonzocompagnie.be
https://www.facebook.com/ZonzoCompagnie
En coproduction avec De Werf, Rataplan, Muziektheater Transparant, Big Bang – European music festival for young and adventurous audiences, Acht Brücken.
Mise en scène Wouter Van Looy
Interprétation Tjyying Liu
Musicien Jeroen Malaise
Conception décor Wouter Van Looy
Régie vidéo Letizia Renzini
Portrait poétique et sonore de trois adolescents et de deux adultes. Ils jouent et racontent des brides de leur vie. Tout n’est pas vrai, et la limite entre la fiction et le réel est floue. Les adultes replongent dans leur adolescence, les ados se projettent dans l’avenir.
Un dispositif d’écouteurs sans fil est proposé au public, ce qui déstabilise les acteurs… Ainsi, ils se dévoilent avec une certaine vulnérabilité.
L’adolescence, cette période où l’on se cherche, où l’on expérimente, devient le support d’une forme théâtrale nouvelle et imprévisible.
http://www.eaudubain.com
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Mise en scène Anne-Marie Ouellet
Assistance à la mise en scène Vanessa Seiler
Interprétation Jessica Caceres Beaudet, Tayian Dogan, Sylvie de Morais-Nogueira, Philippe Racine et Sandrine Servant
Scénographie Romain Fabre
Création et régie lumière Nancy Bussières
Assistance à la création lumière Cédric Delorme Bouchard
Création et régie sonore Thomas Sinou
Direction technique Thomas Sinou
Direction de production Jérémie Boucher
Direction de tournée Esther Charron
Dans un vaste salon-bibliothèque poussiéreux, un peu désuet, où tout est beaucoup trop grand pour lui, un enfant s’ennuie et se sent seul. Il décide d’explorer ce lieu austère et sans vie. Et voilà que tout bascule : le mobilier s’anime, les objets se dédoublent, les tableaux prennent vie et le miroir se met à parler.
Puis, portes et fenêtres s’ouvrent… et la pièce se révèle un endroit magique, un monde de tous les possibles, de toutes les aventures, un lieu de rencontre avec des personnages qui ont chacun une histoire à raconter, dans un langage qui n’est pas nécessairement celui des mots. Par la force de l’imagination, l’ennui et la solitude se transforment peu à peu en un fabuleux voyage.
http://www.theatredesconfettis.ca
Conception et mise en scène Claudie Gagnon
Interprétation Jonathan Gagnon, Maryse Lapierre, Frédéric Lebrasseur
Scénographie, conception décor, création costumes et accessoires Claudie Gagnon
Création lumière Christian Fontaine
Musicien, création et montage sonore Frédéric Lebrasseur
Direction de production et direction technique Marie Rondot
Le Théâtre des Confettis reçoit des subventions au fonctionnement du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des Arts du Canada et du Service de la culture de la Ville de Québec.
par Daphné Bathalon
Dans un vaste salon où rien ne bouge, un enfant sommeille, enroulé sur lui-même dans un fauteuil bien trop grand pour lui. Il s’ennuie dans cette pièce d’adulte où seul résonne le tic tac des secondes. Et puis un premier son étrange se fait entendre, celui d’un grillon (qu’il ne trouvera jamais), puis le temps lui-même déraille, et le salon peu à peu se transforme : une clef ouvre de nouvelles portes, la cheminée laisse entrer un drôle d’oiseau, des livres laissent échapper leurs histoires… et la fée des Dents en personne se porte à la rescousse d’une dent branlante!
Sous l’impulsion d’un rigolo lutin-musicien (Frédéric Lebrasseur), le salon s’habille de sons : chaque objet résonne à sa manière. Même les livres renferment des sons, ceux des vagues, du vent, des animaux dans la prairie, des moutons, des sabots sur la route, de la tempête… Tout au long du spectacle, le lutin dévoile de nombreux instruments différents, jamais à court d’idées pour peupler l’univers sonore de ce salon, qui s’ouvre de plus en plus sur une forêt mystérieuse et vivante.
L’histoire du grillon égaré dans un salon joue avec la curiosité naturelle des enfants et leur goût pour les situations qui sortent de l’ordinaire, pour l’étrange, le mystérieux, les cachettes, dans un univers où les lutins surgissent des placards et où les pies voleuses s’emparent du mobilier. Comme le faisait Les mécaniques célestes, précédente création de Claudie Gagnon, cette nouvelle histoirenous accueille à bras ouverts dans un monde féérique, tout doux et rempli de merveilles qu’on découvre les yeux ronds et le sourire aux lèvres. Même le parent tenté de tout expliquer à ses enfants finit par se taire et se laisser charmer par cette magie faite de petits riens : d’un loir qui surgit d’un tiroir, de branches qui poussent partout, d’une fée planquée dans une armoire trop petite… Le mobilier recèle des trésors que révèle l’imagination de l’enfant chassant son ennui. Le décor participe tout entier à ce voyage visuel et sonore.
La grande force du Théâtre des confettis et de la créatrice Claudie Gagnon (qui signe la conception du spectacle, sa mise en scène, ainsi que les décors, costumes et accessoires) réside dans sa capacité à créer des univers magiques dans lesquels adultes comme enfants se glissent en un précieux instant. Même dans le cas de cette nouvelle production, dont l’action se situe dans un salon comme figé dans le temps, la fantaisie domine tout le spectacle. Au fil de cette histoire sans paroles, divers contes font aussi des clins d’œil aux jeunes spectateurs, qui reconnaissent entre autres l’ombre rebelle de Peter Pan, le panier du Chaperon rouge, le haricot magique de Jacques, la pomme de Blanche-Neige, la chaussure perdue de Cendrillon.
L’histoire du grillon égaré dans un salon est celle de tous les possibles, quand l’imagination d’un enfant transforme tout naturellement un salon ennuyant en forêt magique, lieu de découvertes et de rencontres inusitées, mais toujours fantastiques.
23-11-2014
L’action se déroule dans le futur. Nous suivons trois astronautes québécois durant leur périple dans l’hyperespace, depuis leur départ de la base spatiale internationale de Sutton, dans les Cantons de l’est, jusqu’aux confins de la galaxie. Le but de la mission est de réparer et d’entretenir des relais de communication ainsi que d’aller à la rencontre de nouvelles formes de vie extraterrestres. Dans cet univers mystérieux, où les ordinateurs et les pilotes automatiques sont plus expressifs que les humains, les astronautes découvriront une forme de vie extraterrestre, une bactérie gluante qui s’immisce à l’intérieur de la pensée et qui a pour effet de poétiser le langage du porteur.
Avec Futur intérieur, le Théâtre de la Pire Espèce propose un voyage à travers l’espace intersidéral, celui que l’on connait par les clichés du cinéma et des romans de science-fiction, transposé à travers notre imaginaire collectif, celui de notre littérature et de notre poésie.
http://www.pire-espece.com
https://www.facebook.com/theatredelapireespece
Une coproduction du Théâtre de la Pire Espèce avec le Bob Théâtre (France) et le Théâtre des marionnettes de Genève (Suisse)
Texte Olivier Ducas, Mathieu Gosselin et Francis Monty
Mise en scène Olivier Ducas et Francis Monty
Scénographie et objets Julie Vallée-Léger
Interprétation Étienne Blanchette, Mathieu Gosselin et Alexandre Leroux
Assistance à la mise en scène Manon Claveau
Création sonore Nicolas Letarte
Direction technique et création lumière Maxime Bouchard
Direction de production Clémence Doray
Idée originale développée en collaboration avec Denis Athimon et Julien Mellano
Un terrible orage fait rage. Jupiter, du haut de son Olympe, est en colère contre les humains. Il a pris la décision de les exterminer. Éclairs, déluge et torrents déferlent sur terre. Deux vieillards, Philémon et Baucis, semblent défier la colère du dieu. Étonné, Jupiter descend sur terre pour mieux comprendre. Sa rencontre avec Philémon et Baucis entrainera métamorphoses et enchantements.
Dans ce spectacle qui fait plus que recréer l’opéra Philémon et Baucis de Haydn, les artistes de L’Illusion explorent l’œuvre dans son intégralité en remontant à sa source première. Tout en préservant les couleurs de l’époque, ils y abordent les thèmes sous un éclairage à faisceau élargi allant de l’Antiquité à aujourd’hui. Adultes et enfants apprécieront ces histoires plus grandes que nature racontées en paroles, en musique et en chansons
http://www.illusiontheatre.com
http://www.facebook.com/illusiontheatre
Texte Claire Voisard
Mise en scène Claire Voisard
Marionnettistes Sabrina Baran, Salim Hammad, Philippe Racine
Scénographie, conception des marionnettes et conception du décor Robert Smolik
Assistance à la scénographie Fannie Yockell
Création lumière et direction technique Mathieu Guertin
La Maison Théâtre, L’Arrière Scène, centre dramatique pour l’enfance et la jeunesse en Montérégie, le Centre de diffusion de théâtre jeunesse Les Gros Becs et Les Coups de Théâtre, festival international des arts jeune public, s’unissent de nouveau pour la tenue de la deuxième édition de l’événement FOCUS Québec les 19, 20 et 21 novembre 2014 à Montréal, en collaboration avec la Conférence internationale des arts de la scène (CINARS).
Présenté dans le cadre du Festival Les Coups de Théâtre, FOCUS Québec se veut une vitrine sur le théâtre québécois destiné au jeune public. Il permettra aux professionnels du milieu de la diffusion d’ici et d’ailleurs de découvrir, en trois jours, une sélection de huit spectacles de compagnies de théâtre québécoises.
Les productions programmées ont été choisies par les directions artistiques des quatre diffuseurs partenaires de l’événement. Grand rassemblement de la communauté théâtrale jeune public, l’événement constitue une occasion de rencontres entre créateurs, producteurs et programmateurs de théâtre jeunesse du Québec et d’ailleurs.
INSCRIPTION ET RENSEIGNEMENTS
Pour toute information complémentaire concernant l’événement, merci de vous adresser à focusquebec@maisontheatre.com
ÉDREDON
Les Incomplètes
19 novembre à 9h
Âge 1+
Le Ring - Théâtre Aux Écuries
Idéation, mise en scène et interprétation : Laurence P. Lafaille et Audrey Marchand
DANS MA MAISON DE PAPIER, J'AI DES POÈMES SUR LE FEU
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PAPOUL
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NOEUDS PAPILLON
Théâtre Ébouriffé
19 novembre à 15h
Âge 8+
Maison Théâtre
Texte et mise en scène Marie-Eve Huot
LES MAINS DANS LA GRAVELLE
L'Arrière Scène
20 novembre à 10h
Âge 7+
Le Ring Théâtre Aux Écuries
Texte Simon Boulerice | Mise en scène Serge Marois
GRETEL ET HANSEL
Le Carrousel, compagnie de théâtre
20 novembre à 13h
Âge 6+
La Maison Théâtre
Texte Suzanne Lebeau | Mise en scène Gervais Gaudreault
SCENES FROM A TREE (Le spectacle de l'arbre) - présenté en anglais
Des mots d'la dynamite
21 novembre à 9h
Âge 18 mois et +
Le Ring Théâtre Aux Écuries
Textes Nathalie Derome, Amélie Dumoulin, Frank Martel et Lucie Trudel
UN MONDE QUI S'EFFACE
Théâtre Bluff
21 novembre à 13h
Âge 14+
Maison Théâtre
Texte Naomi Wallace | Traduction québécoise Maryse Warda | Mise en scène Sébastien Harrisson
LE 20 NOVEMBRE À 17 H
(LIEU À CONFIRMER)
En décembre dernier, à l’initiative du Centre Wallonie-Bruxelles à Paris et en collaboration étroite avec Théâtres Unis Enfance Jeunesse (TUEJ, Québec), Scènes d’enfance et d’ailleurs (France) et la Chambre des Théâtres pour l’Enfance et la Jeunesse (CTEJ, Fédération Wallonie-Bruxelles), se tenait une rencontre de deux jours réunissant une trentaine de participants, créateurs et médiateurs de ces trois communautés autour des différents travaux en cours :
• Vers une politique du théâtre professionnel pour les jeunes publics au Québec
• Manifeste pour une politique artistique et culturelle du spectacle vivant en direction de la jeunesse en France
• État des lieux du théâtre jeunes publics de la Fédération Wallonie-Bruxelles en Belgique
Ces travaux avaient pour objectif de repérer, au-delà des contextes spécifiques, ce que ces réflexions ont en commun. Des points de convergence ont été identifiés, puis les participants ont travaillé à faire ressortir des pistes de réflexion et d’action. Près d’un an plus tard, TUEJ et la Maison Théâtre reprennent le flambeau et convient les forces vives du théâtre pour jeunes publics à partager les avancées communes de ces trois communautés francophones.
LE 21 NOVEMBRE À 14 H 30
MAISON THÉÂTRE
Des compagnies québécoises présenteront leurs prochaines créations à la Maison Théâtre le 21 novembre à 14 h 30, un moment favorisant les découvertes et les échanges entre les créateurs, les producteurs et les programmateurs avant de clôturer l’événement FOCUS Québec.
Le Festival Les Coups de Théâtre produit son événement à Montréal, en parallèle à la Conférence internationale des arts de la scène (CINARS) ce qui permet aux compagnies de présenter également leur travail à de nombreux programmateurs issus du Canada et des quatre coins du monde, et favoriser ainsi la circulation de leurs productions sur les scènes nationales et internationales.
Dans un vacarme effrayant, poupon Paul est né… Petit Paul devient vite gros, énorme, immense : un monstre à l’appétit insatiable! Pour lui, avoir c’est être. Il engloutit tout sur son passage : ordinateur, maison, père et mère. Métamorphose dramatique, personnage ubuesque… Jusqu’où ira Gros Paul, l’inassouvi ?
Ce conte hyper moderne à la fois drôle et tragique, signé Anne-Marie Olivier, aborde les thèmes de l’avidité, de la cupidité, du désir immodéré d’avoir toujours plus, plus et plus encore! Personnage gargantuesque, Gros Paul est atteint de « consommatite » aiguë! La musique, intense et omniprésente, dissonante ou harmonieuse, de Michel Gonneville, rythme et accompagne ce récit décadent, qui nous parle un peu de nous, consommateurs boulimiques. Ne sommes-nous pas tous un peu des petits Gros Paul?
De Anne-Marie Olivier
Direction artistique Marie-Hélène da Silva
Musique Michel Gonneville
Mise en scène Michel-Maxime Legault
Direction musicale Véronique Lacroix, ECM +
Accessoires Elen Ewing
Éclairages Mathieu Ferdais
Programmation Logic Allan Sutton
Interprètes Xavier Huard, conteur-chanteur / Flavie Gagnon, violoniste / Nicolas Lessard, bassiste / Allan Sutton, claviériste
Réservation pour les diffuseurs :
Tél. 514 527-7726
diffusion@moulinmusique.qc.ca
www.moulinmusique.qc.ca
Aux Écuries
7285 rue Chabot
Métro Fabre ou Jean-Talon
Conservatoire de musique et d’art dramatique du Québec
4750, av. Henri-Julien
Métro Mont-Royal ou Laurier
Maison de la culture Plateau-Mont-Royal
465, av. du Mont-Royal Est
Métro Mont-Royal
Monument-National
1182, boulevard Saint-Laurent
Métro St-Laurent ou Place d'Armes
L'Illusion Théâtre de marionnettes
6430, rue Saint-Denis
Métro Beaubien
Usine C
1345, avenue Lalonde
Métro Beaudry