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Douze spectacles
de danse sont au programme :
Cinquième Salle de la Place des Arts,
22, 23 mai 20h30
Maybe Forever
Damaged Goods & Mumbling Fish (Bruxelles et Vienne)
Durée : 80 minutes
Ils sont deux. Ils se cherchent, dérivent, se défont. Se sont-ils retrouvés ou jouent-ils les dernières notes de la partition de leur territoire ? MAYBE FOREVER nous emmène sur un continent de mélancolie mais sous la surface, bouillonnent l’indicible et l’embryonnaire.
Chorégraphie et danse : Meg Stuart, Philipp Gehmacher
Musique en direct : Niko Hafkenscheid
Dramaturgie : Myriam Van Imschoot
Lumière : Jan Maertens
Scénographie et costumes : Janina Audick
Musique et son : Vincent Malstaf
Assistance chorégraphie : Sigal Zouk
Chargée de la production : Tanja Thomsen
Assistance scénographie et costumes : Inga Timm
Production
Damaged goods (Bruxelles)
Mumbling Fish (Vienne)
Coproduction
Kaaitheater (Bruxelles)
Wexner Center for the Arts (Colombus, Ohio)
Théâtre de la Ville (Paris)
Volksbühne am Rosa-Luxemburg-Platz (Berlin)
En association avec la Place des Arts
Adultes :
38,00 $ -
25 et moins / 65 ans et plus :
28,00 $
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Crédit photo : Chris Van der Burght
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Agora
de la danse,
22, 23, 24 mai : 19h, 25 mai : 16h
Là où je vis
Le Carré des Lombes (Montréal)
Durée : 60 minutes
Entendre la danse. Voir les sonorités multiples du monde imprégner les corps. Avec Là où je vis, Danièle Desnoyers dévoile une sensibilité nouvelle et montre une danse qui est fuite et imagination, qui sème le désordre et répond au silence.
Direction artistique et chorégraphie : Danièle Desnoyers
Avec : Clara Furey, Alan Lake, Pierre-Marc Ouellette, Frédéric Tavernini, Catherine Viau
Création sonore : Nancy Tobin
Artiste en arts médiatiques : Manon De Pauw
Dramaturge : Guy Cools
Lumières : Marc Parent
Costumes : Denis Lavoie
Production : Le Carré des Lombes (Montréal)
Coproduction : Agora de la danse (Montréal), Festival TransAmériques, Le Grand Théâtre, Ville de Lorient
En collaboration avec l’Agora de la danse
Adultes :
32,00 $ -
25 et moins / 65 ans et plus :
22,00 $
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Crédit photo : Luc Senécal
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Esplanade de la Place des Arts
22, 23, 26, 27, 28 mai : 12h 15
22, 23, 26, 27, 28 mai : 12h 45
22 mai : 21h 15
22, 23, 24 mai : 21h 45
22, 23, 24 mai : 22h 15
Melt
Sens Production (New York)
Durée : 15 minutes
La chorégraphe québécoise Noémie Lafrance, établie à New York, sera à Montréal le temps de présenter Melt, un festin de textures et de sensualité. Entrée libre sur l’Esplanade de la Place des Arts pour voir cette danse-installation en hauteur. Accrochées à un mur, les cinq interprètes, le corps englué, déploient leurs membres ruisselants dans des tentatives désespérées d’échapper à une immobilité funeste et se liquéfient littéralement sous la chaleur et la lumière.
Chorégraphie : Noémie Lafrance
Avec : Emma Stein , Maré Hieronimus , Ori Lenkinski , Andrea Miller, Teresa Kochis
Musique originale : Erin McGonigle
Lumières : Thomas Dunn
Costumes : Noémie Lafrance
Directeur technique : Spencer Evans
Directrice de production: Genevieve Martel
Production : Sens Production (New York)
Coprésentation Place des Arts
Gratuit
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Crédit photo : Shaul Schwarz
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Usine C, 23, 24, 26 mai : 20h, 26 mai : 16h
Is You Me
Par B.L.Eux (Montréal)
Première mondiale
Durée : 75 minutes
Enfin réunis sur une scène montréalaise, deux artistes inclassables et incandescents : Benoît Lachambre, le performeur-chorégraphe du geste authentique à l’approche éminemment sensorielle, et Louise Lecavalier, la danseuse kamikaze qui a frôlé pendant dix-huit ans la combustion spontanée et qui savoure maintenant les délices de la lenteur.
Une création de Benoît Lachambre, Louise Lecavalier, Laurent Goldring
Interprètes : Benoît Lachambre, Louise Lecavalier
Musique originale : Hahn Rowe
Scénographie et éclairages : Benoît Lachambre, Louise Lecavalier, Laurent Goldring
Costumes : Lim Seonoc
Projections : Laurent Goldring
Éclairages additionnels et direction technique : Philippe Dupeyroux
Répétitrice : France Bruyère
Diffusion Canada, USA, Australie,
Nouvelle-Zélande : Menno Plukker
Production : Par B.L.eux (Montréal).
Coproduction : Théâtre de la Ville de Paris, MODAFE 2008 (Séoul), Pact Zollverein (Essen), CDC d’Aquitaine (Artigues-près-Bordeaux), Mercat de les Flors (Barcelone), Festival TransAmériques, Fabbrica Europa (Florence), Usine C
Adultes :
38,00 $ -
25 et moins / 65 ans et plus :
28,00 $
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Photo : Laurent-Goldring
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Espace GO, 25, 26 mai à 19 h
Boléro Variations
Cie Raimund Hoghe (Düsseldorf-Paris)
Durée : 135 minutes
Raimund Hoghe, écrivain et homme de théâtre allemand, fut le dramaturge de Pina Bausch pendant dix ans avant d’oser, lui, le bossu, « jeter son corps dans la bataille », faisant sienne l’injonction de Pasolini. Geste artistique et politique qui déstabilise et interroge les attentes par rapport au corps, à la danse. Une manière de dire l’humanité entière. Boléro Variations, chorégraphie créée à Paris au moment même où disparaissait Maurice Béjart, fait entendre Ravel, mais aussi des fados, des rengaines populaires, toutes musiques tramées aux histoires individuelles, au passage du temps et à la culture d’un peuple. La danse ne se gaspille pas ; elle est don précieux, rare.
Conception et chorégraphie : Raimund Hoghe
Collaboration artistique : Luca Giacomo Schulte
Lumières : Raimund Hoghe, Amaury Seval
Son : Frank Strätker
Avec l’appui du Goethe-Institut Montréal
En collaboration avec Espace GO
Avec : Ornella Balestra, Ben Benaouisse, Lorenzo De Brabandere, Emmanuel Eggermont, Raimund Hoghe, Yutaka Takei
Musique : Maurice Ravel, Giuseppe Verdi, Piotr Ilitch Tchaïkovski
Boléros d'Amérique du Sud Musique interprétée par : Marguerite Long, Maurice Ravel, Leonard Bernstein, Robert Casadesus , Benny Goodman, Morton Gould, Pierre Monteux, Maria Callas, Anita Lasker-Walfisch, Chavela Vargas, Pedro Infante, Doris Day, Tino Rossi, Luis Mariano, Mina.
Administration production : Arnaud
Antolinos, Julie Bordez
Production : Cie Raimund Hoghe (Düsseldorf - Paris)
Coproduction : Les Spectacles vivants – Centre Pompidou, Festival d’Automne à Paris , Centre Chorégraphique National de Franche-Comté à Belfort avec le soutien de la convention
CULTURESFRANCE / Conseil Régional de Franche-Comté / DRAC Franche-Comté , Tanzquartier Wien (Autriche)
Adultes :
38,00 $ -
25 et moins / 65 ans et plus :
28,00 $
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Crédit photos :
Rosa-Frank.com
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Agroa de la danse, 27, 28, 29, 30 mai : 20h
Chambre blanche
Compagnie Michèle Noiret (Bruxelles)
Durée : 70 minutes
Un univers clos, une table et quelques tabourets aux lignes sobres. La musique, flux et reflux de bruissements, de souffles, donne le ton, amplifie les zones secrètes. Quatre femmes –s’agit-il de la même ?– y jouent leur identité, déplient le temps, seules, en duo, ensemble.
Conception et chorégraphie : Michèle Noiret
Créée et interprétée par : Dominique Godderis, Michèle Noiret, Sarah Piccinelli, Lise Vachon
Composition musicale : Todor Todoroff, Stevie Wishart
Prise de sons aditionnels : Aline Huber
Lumières : Xavier Lauwers
Scénographie : Wim Vermeylen
Costumes : Patricia Eggerickx
Coiffures et maquillages : Michelle Lemaire
Assistante à la chorégraphie : Pascale Gigon
Coordinateur technique et régie lumière : Marc Lhommel
Régisseur son : Aurélien Chouzenoux
Photographe : Sergine Laloux
Conseiller artistique : Pascal Chabot
Production et diffusion : Amandine Rimbert
Administratrice : Cathy Zanté
Production : Compagnie Michèle Noiret (Bruxelles) Coproduction Le Théâtre Les Tanneurs (Bruxelles) avec l’appui du Ministère de la Communauté française de Belgique - Service de la Danse. En collaboration avec l’Agora de la danse
Adultes :
38,00 $ -
25 et moins / 65 ans et plus :
28,00 $
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Crédit photo :
Sergine Laloux
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Espace GO, 28 mai à 19 h
Swan Lake, 4 Acts
Cie Raimund Hoghe (Düsseldorf-Paris)
Durée : 150 minutes
Raimund Hoghe, écrivain et homme de théâtre allemand, fut le dramaturge de Pina Bausch pendant dix ans avant d’oser, lui, le bossu, « jeter son corps dans la bataille », faisant sienne l’injonction de Pasolini. Geste artistique et politique qui déstabilise et interroge les attentes par rapport au corps, à la danse. Une manière de dire l’humanité entière. - Swan Lake, 4 acts. De l’œuvre emblématique du répertoire romantique, Raimund Hoghe a fait son lac. D’une écriture scénique et gestuelle réduite à son essence, il livre des réminiscences de cette danse, ses propres fantômes qui rejoindront les nôtres. Dans l’espace vide, la musique obsédante de Tchaïkovski prend toute sa place, un rituel s’installe dans la durée et l’éternel retour, lancinant. « Swan Lake est avant tout une histoire d’amour, qui finit mal peut-être, mais au moins l’amour y a trouvé sa place. » Un spectacle profondément envoûtant. (M.F.)
Conception et chorégraphie : Raimund Hoghe
Collaboration artistique : Luca Giacomo Schulte
Lumières : Raimund Hoghe, Amaury Seval
Son : Frank Strätker
Avec l’appui du Goethe-Institut Montréal
En collaboration avec Espace GO
Avec : Ornella Balestra, Emmanuel Eggermont, Lorenzo De Brabandere, Raimund Hoghe, Nabil Yahia-Aissa
Musique : Le Lac des Cygnes, Piotr Ilitch Tchaïkovski
Production : Cie Raimund Hoghe (Düsseldorf - Paris)
Coproduction : Festival Montpellier Danse 05, La Bâtie – Festival de Genève, Tanzquartier Wien (Autriche), Création-résidence au Quartz – Scène Nationale de Brest, Kaaitheater (Bruxelles), CCN de Franche-Comté à Belfort, Le Vivat – Scène conventionnée d’Armentières
Adultes :
38,00 $ -
25 et moins / 65 ans et plus :
28,00 $
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Crédit photo :
Rosa-Frank.com
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Centre Pierre-Péladeau, Salle Pierre-Mercure, 29, 30 mai à 20 h
aKabi
Aydin Teker (Istambul)
Durée : 60 minutes
Dans aKabi, la chorégraphe Aydin Teker affuble ses danseurs de chaussures plateformes disproportionnées et les lance dans une captivante exploration des limites du corps entravé et du mystère de la gravité. Des êtres protéiformes ou sculpturaux émergent ainsi de leurs socles comme autant de visions étranges.
Conception et Chorégraphie : Aydın Teker
Créé en complicité avec les danseurs : Serap Meriç, Emre Olcay, Ayşe Orhon, Şebnem Yüksel (Merve Erdemli)
Conception sonore : Manuel Mota, Margarida Garcia
Lumières : Jiv Wagner
Costumes : Ayşegül Alev
Chaussures : Ahmet İnceel (Punto)
Coproduction : Bimeras (Istanbul), Alkantara (Lisbonne), Spielzeiteuropa, Berliner Festspiele (Berlin)
Adultes :
38,00 $ -
25 et moins / 65 ans et plus :
28,00 $
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Crédit photo: Levent Oget
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Espace GO, Hangar 16, Windsor, Circuit-Est
30 mai : 21h
1 juin : 16h
1, 4, 5 juin : 21h
4 juin : 18h 30
Cabane
Fortier Danse-Création (Montréal)
Première mondiale
Durée : 60 minutes
Un univers troublant, sorti du réel. Hors de raison. Une création à mi-chemin de la performance in situ et de l’installation à suivre dans des lieux aussi inattendus qu’un stationnement intérieur public et une salle de bal.
Concept, chorégraphie et mise en scène : Paul-André Fortier
Interprètes : Rober Racine, Paul-André Fortier
Musique : Rober Racine
Images : Robert Morin
Lumières : John Munro
Scénographie et accessoires : Daniel Vallée, d’après une idée de Paul-André Fortier
Costumes : Denis Lavoie
Direction des répétitions : Ginelle Chagnon
Supervision des spectacles et assistance au chorégraphe : Ginelle Chagnon
Direction de production et technique : Guy Lévesque
Assistant technique : Simon Pineau
Production : Fortier danse-création (Montréal)
Coproduction : Festival TransAmériques, Centre
national des Arts (Ottawa), Festival Danse Canada (Ottawa)
En collaboration avec l'Espace Go et le Vieux Port de Montréal
Adultes :
38,00 $ -
25 et moins / 65 ans et plus :
28,00 $
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Crédit photo: Denis Lavoie
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par Mélanie Viau
Il est là, sur le toit d’une cabane, sur le toit du monde, les pieds ballants. Drôle d’oiseau croassant, réveillant l’hôte de ce pauvre habitacle comme il y en a par milliers, aux quatre coins de la Terre. Des milliers de lieux de mémoire, des lieux investis d’existences passées qu’on laisse derrière soi, qu’on laisse aux vautours. Cabane, c’est l’éphémère d’une présence portant en elle l’éternité de chaque présence, un ici et maintenant contenant tout ce qu’il y a eu avant et ce qu’il y aura après, dans ce cycle du même qui sera toujours autre. Métaphysique, l’univers conceptualisé et mis en corps par Paul-André Fortier, à qui l’on doit l’émergence florissante de la danse-théâtre québécoise et canadienne, est un espace de perception, non seulement au-delà du réel sensible, mais un espace de l’ailleurs, intraduisible, inépuisable. Grâce à l’exploration d’un langage corporel où l’expression dramatique trouve traduction dans chaque geste, dans chaque prise de contact entre cet homme et cet autre, dans chaque son émanant du lieu, dans chaque image plaquée sur les parois de ce lieu, l’œuvre atteint une dimension proche du sacré, où la sagesse du ton témoigne de la beauté de l’esprit et du regard porté sur le monde, en vol d’oiseau.
Après le légendaire Solo 30X30, l’artiste retrouve sa dynamique itinérante en y ajoutant une extension : une cabane amovible et transformable qui trouvera chaque soir de représentation un terrain différent. Prenant pour territoire l’immense salle de l’Espace Go (étrangement, sans décors ni coulisses, elle devient d’une immensité pas croyable), l’espace du minime refuge devient un objet de tension et d’attraction indéfinissable. Et dans ce terrain de jeu pour étranges moineaux, Fortier et son acolyte, l’artiste visuel et musicien Robert Racine, exploitent le Possible au fil des séquences. Construction et déconstruction, bruitages époustouflants travaillés sur des objets insolites tels qu’un sommier à cordes (dit la « lutherie »), jeux d’ombres devant des lampes de rétroprojecteurs (aucun projecteur de scène n’est utilisé dans la conception de John Munro), courses sans finalité… la relation qu’entretiennent les deux « danseurs-personnages » rappelle sans conteste le couple de Vladimir et Estragon ou autre figure beckettienne, pour qui le sens de l’existence consiste à en chercher sans cesse le centre. Et si on y était en plein dedans ?
Le mouvement se veut aérien, expansif, volumineux, alliant la rondeur du cycle diachronique et la linéarité du synchronique. On habite le temps, on module l’espace, on provoque la rencontre et on fuit au moment où l’autre embête, pour ensuite y revenir... Le phrasé chorégraphique repose sur la simplicité, sur la pureté et la spontanéité du geste rencontrant l’objet à manier. Pour les fervents amateurs de virtuosités, sachez que Fortier, à soixante ans passés, n’a rien perdu de sa vigueur, de son charisme et de son époustouflante élégance. La maturité de sa prestation ajoute un charme et une forte teneur poétique à l’ensemble de l’œuvre.
Pour l’innovation du langage, pour l’expression recherchée et l’effet esthétique totalement inusité, pour l’émouvante performance corporelle de deux artistes dont la richesse du vécu a façonné de manière sublime le discours qu’ils adressent à leurs semblables, Cabane a de quoi nourrir l’esprit et éveiller le désir de s’ouvrir à de nouveaux horizons.
30-05-2008
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Studio Hydro-Québec, Monument-National
31 mai : 21h
1 juin : 14h
2, 3 juin : 21h
Smash Up
Animals of Distinction (Vancouver)
Première mondiale
Durée : 60 minutes
Collision de la danse, de l’animation créée par ordinateur et de la musique, Smash Up fait voler en éclats l’idée d’œuvre globale et se déploie en une série de six courtes pièces multimédias aux formes sans cesse réinventées. Dana Gingras, figure de proue de la compagnie The Holy Body Tattoo, a fondé Animals of Distinction afin de pousser encore plus loin le travail expérimental sur les liens entre danse, film et vidéo.
Direction artistique et chorégraphie : Dana Gingras
Interprètes : Sarah Doucet, Susan Elliott, Dana Gingras, Shay Kubler, Sonja Perreten
Animation et programmation : James Paterson, Amit Pitaru
Conception visuelle : Jonathan Inksetter
Conception sonore et musique électronique : Roger Tellier-Craig
Production : Animals of distinction (Vancouver)
Coproduction Festival TransAmériques
Adultes :
32,00 $ -
25 et moins / 65 ans et plus :
22,00 $
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Crédit photo: Dominic Schaefer
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Théâtre Maisonneuve , 2, 3, 4, 5 juin à 20 h
Orphée et Eurydice
Compagnie Marie Chouinard (Montréal)
Durée : 110 minutes
Des corps pulsés par des forces souterraines qui les traversent de part en part. Un univers à la Jérôme Bosch, débridé, où le grotesque le dispute à l’Éros. Orphée et Eurydice est une œuvre puissante, excessive, habitée de vagues d’humour.
Chorégraphie et mise en scène : Marie Chouinard
Avec : Kimberley de Jong, Mark Eden-Towle, Masaharu Imazu, Carla Maruca, Lucie Mongrain, Carol Prieur, Manuel Roque, Dorotea Saykaly, James Viveiros, Won Myeong Won
Musique originale : Louis Dufort
Lumières, scénographie et accessoires : Marie Chouinard
Costumes : Vandal
Maquillage : Jacques Lee Pelletier
Assistants à la création des lumières : Alexis Bowles, François Marceau
Assistant à la scénographie : Éric Belley
Conseiller à la sonorisation : Edward Freedman
Réalisation des accessoires : Marilène Bastien
Directrice de production : Guylaine Savoie
Équipe de tournée
Répétitrice : Pamela Newell
Directrice de tournée : Lyne Côté
Directeur technique et régisseur lumière : François Marceau
Régisseure de scène : Marilène Bastien
Sonorisateur : Pierre-Olivier Perron
Production : Compagnie Marie Chouinard (Montréal)
Coproduction : Carolina Performing Arts (Chapel Hill), Centre National des Arts (Ottawa), Festival Danse Canada (Ottawa), Festival TransAmériques (Montréal), Fondation Gulbenkian (Lisbonne), Fondazione Musica per Roma (Rome), Movimentos Festwochender Autostadt (Wolfsburg), Place des Arts (Montréal), Théâtre de la Ville (Paris).
Avec l’appui de ImPulsTanz (Vienne).
Coprésentation Danse Danse
Tarifs réguliers : 55$, 48 $, 35$
25 ans et moins, 65 ans et plus : 45$, 38$, 25$
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Crédit photo: Michael Slobodian
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Agora de la danse, 3, 4, et 5 juin à 20 h 30
Grande théorie unifiée
Productions LAPS (Montréal)
Première mondiale
Durée : 110 minutes
Martin Bélanger est un indocile des arts vivants. Il a fait du métissage et de l’inclusion des formes, des idées et des arts son credo créateur. À l’instar d’une grande théorie universelle qui rendrait compte de toutes les théories de la physique, ce passionné des sciences est en quête d’un « art total » concret, immédiat, où la connivence domine. - Dans Grande Théorie unifiée, des objets hétéroclites encombrent l’espace où se rencontrent, sans exclusion, danse et musique, savantes ou populaires, privées ou sociales. Grand art et art populaire coexistent ou se fondent, interprètes et techniciens s’équivalant sur scène, brouillant les pistes du qui fait quoi et de la répartition des tâches.
Création dirigée par Martin Bélanger
Avec : Martin Bélanger, Jean-Sébastien Durocher, Katie Ewald, Claudia Fancello, Anne LeBeau, Peter Trosztmer, Stephen Thompson
Avec la participation de Julie Andrée T.
Environnement sonore : Jean-Sébastien Durocher Lumière : Jean Jauvin
Assistances artistiques : Julie-Andrée T., Marie-Andrée Gougeon
Photographes : Yoko Minishi, Frank Martel
Direction technique : Armando Gomez
Productrice Marie-Andrée Gougeon
Productions laps Directeur artistique Martin Bélanger
Promotion et développement Marie-Andrée Gougeon
Administration Maryse Boulanger pour Diagramme Gestion Culturelle
Coproduction : Fonds de création CanDanse en partenariat avec le Festival Danse Canada. Agora de la Danse, Brian Webb Dance Company, Live Arts Productions, Théâtre Centennial de l'Université Bishop, Parc de la Villette/Grande Halle de la Villette, Festival TransAmériques, CCN de Franche-Comté à Belfort dans le cadre de l'accueil-studio et de la convention Culturesfrance/Région Franche-Comté/Drac Franche-Comté, CCN de Tours, Circuit-Est centre chorégraphique, O Vertigo Centre de création, Société de la Place des Arts, L'animal a l'esquena de Cerla.
En collaboration avec l’Agora de la danse
Adultes :
32,00 $ -
25 et moins / 65 ans et plus :
22,00 $
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Crédit photos: Martin Bélanger
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