Deux hommes se rencontrent, dansent, chantent. Hommes ou machines ? Le chorégraphe Jefta van Dinther développe un monde d’une beauté crépusculaire.
Deux êtres nus conversent. Hommes ou machines ? Doubles d’eux-mêmes, amants ou étrangers ? Cernés de tous côtés par les spectateurs, les deux corps inquiets s’agitent, s’accordent, se contaminent. Le chorégraphe Jefta van Dinther développe un monde d’une beauté crépusculaire, mystérieux alliage de textures et de sons, de couleurs et de mouvements. Prélude à un nouvel organisme.
Dark Field Analysis tire son nom d’une branche de la médecine alternative qui utilise la microscopie pour diagnostiquer les anomalies corporelles provenant du sang. Ici, le sang sert d’analogie pour regarder à l’intérieur de soi. Dans ce thriller intellectuel d’une profondeur poignante, Jefta van Dinther nous tend un miroir qui scrute l’âme dans ses profondeurs abyssales et évoque l’humanité confrontée à l’intelligence artificielle. Les lumières magnifient les formes sculpturales, une musique déroutante se déploie, les paroles s’amplifient jusqu’au chant. Notre corps vibre, nos sens s’affolent, le spectacle agit comme un puissant psychotrope. Une drogue licite.
Chorégraphie et mise en scène Jefta van Dinther
Cocréation et interprétation Juan Pablo Cámara, Roger Sala Reyner
Texte Jefta van Dinther, Juan Pablo Camara, Roger Sala Reyner
Crédits supplémentaires et autres informations
Lumières Minna Tiikkainen
Scénographie Cristina Nyffeler
Son David Kiers
Chansons d’après The Slow Drug and Horses in my Dreams de PJ Harvey
Assistance à la chorégraphie Thiago Granato
Conseil artistique Gabriel Smeets, Felix Bethge
Coordination technique Bennert Vancottem
Direction artistique Martin Falck
Gérance Emelie Bergbohm
Gestion de production Annie Kay Schachtel, Ellika Lindström
Distribution Key Performance
Administration Interim kultur AB (svb)
Rédaction Diane Jean
Traduction Neil Kroetsch
Photo Ben Mergelsberg
Durée 1h
Rencontre après la représentation du 26 mai 21h
Création à Tanz im August, Berlin, le 24 août 2017
Under the Skin
5 mai, Cinémathèque québécoise.
Film de science-fiction britannique adapté d’un roman de Michel Faber, Under the Skin raconte l’arrivée d’une extraterrestre sur Terre pour séduire des hommes avant de les faire disparaître. Scarlett Johansson incarne une tueuse insensible qui s’humanise peu à peu dans ce film angoissant campé en Écosse.
Royaume-Uni + États-Unis + Suisse + Pologne, Jonathan Glazer, 2013, 1 h 48 min, V.O. ANG. S.-T. FR.
Un spectacle de Jefta van Dinther
Coproduction Tanz im August & HAU Hebbel am Ufer (Berlin), Tanzquartier (Vienne), Sadler’s Wells (Londres), PACT Zollverein (Essen), Centro Cultural Vila Flor (Guimarães), Dansens Hus (Oslo)
Financement Swedish Arts Council, City of Stockholm, Nationales Performance Netz Co-production Fund for Dance (Munich)
Avec le soutien de O Espaço do Tempo (Montemor-o-Novo), Kunstencentrum BUDA (Kortrijk), Riksteatern – The Swedish National Touring Theatre (Stockholm)
Présentation en collaboration avec Centre PHI, Théâtre Prospero