Wi, la fille adoptive du propriétaire du dépanneur «le Rendez-Vous», manipule le nouveau caissier Nicolas. À force de s'impliquer dans les magouilles de Pierre-Luc, son amant et demi-frère de Nicolas, Wi découvre qu'elle est atteinte de maladies étranges. un cabanon ou saleté, risque et adrénaline se côtoient. Un dépaneur cheap plein de secret. La ruelle et les cabots...
La pièce n’est pas destinée aux adolescents, mais plutôt aux adultes qui les côtoient. Un avertissement. Un univers surréaliste, empreint de désespoir et de fatalité... mais aussi de chiens...

Le théâtre de l'Oeil ouvert présente la lecture publique :
WII au paradis des chiens, de Louis-charles Sylvestre
Mise en lecture: Jade Bruneau
Direction d'acteur: Louis-Charles Sylvestre
Wii: Jade Bruneau
Nicolas : Marc-André Lapointe
Pierre-Luc: Alexis Gareau
Docteur: Maryse Drainville
Didascalies: Nathalie Rochette

Martha et sa mère tiennent une auberge et assassinent les visiteurs qui y passent dans le but de leur soutirer leur fortune. Elles veulent partir au soleil, là où on leur a dit que « le soleil dévorait tout », « qu’il mangeait jusqu’aux âmes et qu’il faisait des corps resplendissants, mais vidés de l’intérieur ». Leurs desseins sont bousculés lorsque Jan, le fils les ayant abandonnées depuis une éternité, revient les visiter incognito.
Le Laboratoire Camus est une exploration qui a pour canevas de base le texte Le malentendu d'Albert Camus.
Il se veut le premier exercice du genre initié par Til.T, qui a présenté Moribonds au Théâtre de l’Esquisse en janvier 2011 et qui présentera Les débuts de Loretta au Théâtre Prospero du 17 janvier au 4 février 2012.
Une présentation de Til.T.

Mise en scène : Éric Senécal

Distribution :
Isabelle Duchesneau
Mickael Lamoureux
Marie-France Marcotte
Marie-Ève Laverdure
Marianne Lavallée
Gabriel Paré

Costumes : Sharon James
Scénographie: Ariane Thibodeau
Conception d'éclairages et régie: Geneviève Labbée
Conception vidéo: Lawrence Dupuis

JEANNE revient d’un très long voyage. Son premier arrêt : la buanderie. Ainsi, entre deux brassées de linge sale, elle se souvient...son papa est mort. Pensant tout haut, on sillonne son imaginaire, parmi ses souvenirs de voyage, les réminiscences de son papa, et surtout, les confessions de d’autres pères. C’est ainsi que Jeanne parviendra à ramener son PAPA à la vie.

Idée Originale: Les Garçonnes
Jeu et mise en scène: Geneviève Boivin-Roussy
Musique et mise en scène: Patricia Gagnon
Écriture: Julie Roy
Réalisation: Patrick Bilodeau
Montage: David Tomassini
Musique: Pierre-Philippe Côté
Direction Technique: Francis Khouza

En première partie trois cours métrages

- Le Landau: 7 min.

- I am the univers: 10 min.
Une oeuvre collective signée Geneviève Boivin-Roussy et filmé par Stéphane Cocke
Tableau en mouvement :: Portant sur l’histoire de l’univers et ses composantes
Participants: Laurence A. Lachance, Catherine Aubertin, Catherine Côté, Pierre-Philippe Côté, Mélissa Faucher, Patricia Gagnon, Olivier Martineau, Antoine Newhouse, Stéphanie Pelletier, Robin Quitel-Ouimet, Emmanuel Crombez et à Jason Rodi de Nomad Industries.

- Love me tender 15 min. Depuis 2007, Patrick Bilodeau se consacre à la réalisation de courts et moyens métrages de fiction et documentaires. Il a également réalisé plus de 25 vidéoclips pour plusieurs groupes de la scène locale montréalaise. Il travaille actuellement à la réalisation du long métrage documentaire « California Dreamin’ », portant sur la réforme du cannabis en Californie. Il nous présente aujourd'hui le film " Love me tender" un drame sur la relation père-fils.

Quatre jeunes auteurs.
Deux comédiens aux physiques dichotomiques.
Une parole vive, franche et parfois corrosive.
Une poésie absurde et touchante.
Un numéro ben normal.

Mise en scène: Lou Arteau.
Distribution: Jean-François Guilbault et Debbie Lynch-White.
Textes: Rébecca Deraspe, Florence Longpré, Mathieu Quesnel, Jocelyn Roy.

Vital Poirier a assassiné Dâvid Descaries, un de ses commis au IGA Poirier. Tow Tow! Fanny a tout vu en finissant son shift aux fruits et légumes. La commis quitte alors en vitesse l'épicerie pour venir vous raconter l'histoire du crime dont elle a été témoin. Seulement, plus le temps passe, plus de malheureux "incidents" ne cessent de se produire durant le monologue de Fanny. Quelqu'un refuse qu'elle parle. Mais malgré les mauvais coups qui l'empêchent de s'exprimer, Fanny fera tout pour finir son histoire jusqu'au bout. N.B: Sachez qu'Alexa-Jeanne Dubé ne sera pas mise au courant de ces "incidents" que Gabriel Plante, le metteur en scène, lui prépare.

Avec Monomanies, nous souhaitons sortir la poésie de son contexte littéraire pour l’incarner dans des êtres humains. La porter à la scène nous permet de s’inspirer directement des émotions proposées par le texte pour créer des images fortes. Dans un décor minimaliste, deux comédiennes donneront vie aux vers en interaction avec de la projection vidéo, des éclairages et des effets sonores; le tout manipulé en temps réel pour garder l’œuvre vivante.

Avec Julie Fortin et Caroline Bélanger

L’heure est tardive, mais le sommeil lui est interdit. Il est seul en scène, seul avec cette personne, la personne qui partage sa vie, mais qui repose, inerte, à ses côtés, en cette nuit-là, avec les chiffres rouges du cadran qui l’aveuglent dans le noir et l’impossibilité de décrire à l’autre son insoutenable état d’exil. « Le dire pour que tu comprennes, ce serait pas en dire grand-chose alors je me tais. » C’est le point de départ d’une fuite fatale dans l’action. Agir pour ne plus se sentir. Enfin. Et si le cadran ne sonnait plus jamais le réveil? – Un projet d’écriture qui franchit une première étape avec cette mise en lecture, grâce à Zone HOMA.

Auteur : Olivier Sylvestre
Mise en lecture : Michel Maxime Legault
Interprétation : Maxime René de Cotret

Martine voit flou. Lors d’une visite dans un Farhat, elle se découvre une passion dévorante pour Gilbert Marcel, son optométriste albinos et nouveau voisin. Dès lors, elle s’acharne à ruiner sa vue, de sorte à voir Gilbert le plus régulièrement possible. Avec ses lunettes déformantes, Martine se met à voir des fantômes. Des fantômes qui l’encouragent dans son amour pour son voisin. Quand Gilbert lui annonce qu’il compte aller passer ses vacances à Old Orchard avec sa petite famille, Martine fera tout pour le rejoindre.

Martine à la plage, c’est l’histoire d’une Lolita qui connaît échec par-dessus échec. Une Lolita dépourvue de séduction.

Production : Abat-Jour Théâtre
Avec : Sarah Berthiaume
Mise en scène : Simon Boulerice
Direction de production et régie : Tania Perno-Viau
Scénographie et costumes : Julie Pelletier
Direction technique et éclairages : Maxime Clermont-Michaud

Une jeune femme, assise au comptoir, s’adresse soudainement aux clients d’un bar. Elle a besoin de partager sa soirée extraordinaire avec tout le monde. Pourquoi pas moi dépeint de façon ludique notre ère individualiste qui nous fait parfois oublier que la vie est également faite de paroles, d’échanges, de signes, d'imprévus ... Mais Pourquoi pas moi est d’abord l’histoire de Lucie qui croyait qu’un soir, tout pouvait lui arriver, tandis que c’était tellement plus important, plus essentiel, de suivre quelqu’un et que cette personne l’amène à d’autres personnes...

Mise en espace et direction : Alexandre l'Heureux
Interprète : Isabel Rancier
Texte : Vincent Rivard

Désir est une femme. Elle vit toute seule. Elle porte une robe. En dessous, pas de caleçon.
Aujourd'hui, un homme entre chez Désir. Il a des yeux de marin. Il dépose son manteau sur le lit. Il écoute Désir comme personne n'a jamais écouté Désir.
En eux, ça s'ouvre. C'est brutal, c'est profond : c'est l'amour.
Puisque tous les deux vont mourir, ils resteront ensemble toute la vie.
Désir coule comme la mer.

Un texte de Julie-Anne Ranger-Beauregard.
Une mise en lecture de Guillaume Sauriol-Lacoste
Avec Marie Bernier

Acte ultime de dévoilement à travers un évènement spectaculaire inédit où performance et documentaire se rencontrent. Naissance. Ascension. Intégral de son Œuvre. Sa vie. Performance 3D. Succession de mots «catchy» pour vous convier à cette expérience unique à ne pas manquer. Parce que ce n’est qu’un soir. Parce ce que c’est le seul soir. Parce ce que c’est votre désir. De la performance documentaire ? Oui. Et plus encore. C’est lui que vous attendiez.

Le récit poétique d’une fille dont les seins diminuent de plus en plus et qui recherche le même étranger roux toute sa vie. Le récit d’une métamorphose intime amorcée bien avant soi, de l’insidieuse dictature du regard de l’autre, de la tyrannie sexuelle. Un combat à mort entre le corps rêvé et le corps donné.

Si nos gestes ne sont qu’emprunts, mourons-nous aussi par imitation ?

En gros, un aperçu du prochain recueil de Dany Boudreault sur les airs de Nana Mouskouri.

Lecture publique, laboratoire du texte "Le Révolutionnaire" de Charles Prémont. Future deuxième création de la compagnie Le Laboratoire, théâtre de (ré)création contemporaine

Le peuple n'a plus de pouvoir. Des multinationales tuent en Afrique pour enrichir les actionnaires des Amériques. Nul n'y peut quelque chose. Mathew Harlowitch en a assez: il décide de se sacrifier pour faire éclater la vérité. En commettant l'irréparable, c'est à ses concitoyens qu'il revient de juger son acte.
Le Révolutionnaire se veut une réflexion politique moderne qui pose la question du droit à la violence et de la responsabilité individuelle.

Mise en lecture: Eugénie Beaudry
Texte: Charles Prémont
Interprètes: Édith Arvisais, Robin-Joël Cool, Mathieu Lepage, Viviane Audet, Benoit Finley, Charles-André Gaudreau

Le soir de son trentième anniversaire une jeune femme décide de se donner la mort. Essoufflée, fatiguée; tiraillée entre le désir de mourir et son incapacité à vivre, elle tente de comprendre et d’expliquer les raisons qui la poussent à vouloir s’enlever la vie. IKEA pose un regard cynique et dur sur la souffrance humaine et notre incapacité à la reconnaitre et à l’articuler. Il reflète un mal-être et un questionnement propre à chacun. Il expose une douleur interdite, tabou, qu’on évite, repousse, renie, jusqu’à l’inévitable : la mort ou son contraire; le besoin de se donner une toute dernière chance. De la reconnaissance de la douleur, à l’acceptation de celle-ci, jusqu’au désir de recommencement vers un « doucement possible », IKEA est avant tout un maladroit appel à la vie.

JOJO J’arpente la scène! J’ai regardé un peu partout; j’ai vu les loges, les toilettes, les bureaux, qu’est-ce que t’en penses?
DÉDÉ Je sais pas.
JOJO J’arpente la scène! Tu sais pourquoi elle est là, la scène?
DÉDÉ Je sais pas.
JOJO Mais oui tu le sais. (…) Pour dire que nous sommes ce que nous sommes; pour présenter des spectacles, pardi!
DÉDÉ Mardi? Juste le mardi?

Soyez les premières oreilles à entendre ce texte en exploration

Texte de Martin Bellemare
Mise en lecture : Gaetan Paré
Avec :
Violette Chauveau
Sébastien Dodge
Mathieu Gosselin
Philippe Robert

Là où les contes de fées ont échoué est un huit clos entre Sarah et Simon, deux amoureux dans la fin vingtaine. La pièce plonge dans leurs intimes jeux de pouvoir, de séduction, d’agression et de réconfort. On y découvre les dynamiques d’un couple au bord de l’amour, ainsi que l’engrenage de la dispute et ses mille sous-entendus.