5 mai 2010
En réponse à un article publié dans sur Cyberpresse le 30 avril 2010, voici la Lettre de
Lorraine Pintal, Directrice artistique du TNM
Carl Béchard, Auteur du collage des textes et metteur en scène de Et Vian ! dans la gueule
publiée le 5 mai 2010En réponse à l’article signé par Alexandre Vigneault paru le 3 mai 2010 dans le journal La Presse sous le titre : « Et Vian ! Dans la gueule : débat sur la paternité du spectacle » il nous apparaît essentiel de préciser les circonstances qui ont entouré la programmation de cette production dans sa saison 2009-2010 du Théâtre du Nouveau Monde afin, entre autres, de souligner le 50e anniversaire de la mort de Boris Vian en 2009.
D’abord, d’après le contenu réel de l’article, le titre aurait dû se lire : « Et Vian ! dans la gueule : débat sur la paternité d’un titre » En effet, c’est le titre du spectacle qui est l’objet (symbolique) du mécontentement du Groupe Audubon au nom duquel s’exprime monsieur Claude Gagnon en tant que responsable actuel de la troupe. Il serait douteux qu’il s’agisse du spectacle lui-même, puisque au moment de la publication de l’article, rien ne nous prouve que quelqu’un d’Audubon ait vu la version 2010 de Et Vian ! dans la gueule. Or, pour affirmer qu’il s’agit de « leur » spectacle, encore faudrait-il l’avoir vu. Claude Gagnon confond apparemment le collage des textes de Boris Vian que sa troupe a présenté en 1995 et celui, très différent, créé par le TNM en 2010. Si certains cherchent à contester la paternité de la version 1995, il est absurde de remettre en question la paternité de la version actuelle. De plus, un des membres de la troupe, Patrice Dubois exprime dans son blogue en date du 30 avril 2010, tout son ressentiment, mais en négligeant certains faits qui l’inviteraient à nuancer son propos, dans la mesure où le dépit que le Groupe nourrit depuis plus d’un an cesserait de les aveugler.
Certaines omissions gagnent donc à être rétablies :
1- Le metteur en scène Carl Béchard, engagé par le TNM, n’a jamais signé quelque cession de droits que ce soit aux membres du Groupe Audubon alors que c’est lui qui fut l’auteur du collage présenté de 1995 à 1998 et que la trouvaille du titre est la sienne. Aussi est-ce étonnant de lire que le spectacle « leur » appartient « et non » à Carl Béchard, maître d’œuvre du spectacle. Est-ce que cela signifie que ce dernier devra les consulter à vie pour leur demander la permission d’utiliser en tout ou en partie l’un ou l’autre des deux collages de Boris Vian qu’il a conçus dans le cadre de sa collaboration avec le Groupe Audubon, collaboration faut-il le préciser, tout à fait bénévole, pour le plaisir du travail bien fait, pour porter la parole de Vian, tout simplement ? Nous ne croyons pas, n’en déplaise à Audubon et sans nier la force des spectacles qu’ils ont produits grâce entre autres aux conceptions et aux mises en scène de Carl Béchard, que l’amour des textes de Vian suffise à en assurer la propriété à perpétuité.
2- Précisons aussi que c’est pour deux collages de Boris Vian soit : Et Vian ! dans la gueule (autour du Goûter des généraux) et Ceci n’est pas un Schmürz (autour des Bâtisseurs d’Empire) que tout le Groupe Audubon d’alors avait reçu le Masque de la Révélation 1998, c’est-à-dire, comédiens et concepteurs, incluant la musique (Carol Bergeron), la chorégraphie (Louise Lussier) et la mise en scène de Carl Béchard. Le théâtre est avant tout un art collectif et nier la propriété intellectuelle de l’auteur du collage, du metteur en scène et des créateurs associés à un spectacle lorsque l’occasion se présente de faire entendre de nouveau la poésie de Boris Vian et de le faire découvrir à un plus vaste auditoire et aussi à cette jeunesse qui fréquente de plus en plus le TNM, ne nous semble pas le fait d’artistes généreux et responsables. Cette attitude vindicative, ce désir affiché de nuire ne nous semblent relever ni de l’éthique la plus rigoureuse, ni de la créativité humaine la plus sereine.
3- Sur quoi s’appuie Claude Gagnon pour prétendre : « On était en droit de faire stopper complètement le spectacle, parce que c’est notre titre et qu’on en était vraiment le producteur » ? Sur quels avis juridiques ? Par ailleurs, l’avocate consultée par La Presse ne peut qu’évoquer la possibilité « de faire valoir ses droits sur un titre, s’il peut susciter la confusion entre deux œuvres. » Or, il ne peut y avoir confusion entre les deux œuvres puisqu’à la demande de la direction artistique du TNM, il s’agit d’un collage de textes différent de la production du Groupe Audubon, d’une mise en scène qui affiche une nouvelle vision et d’une musique et des chorégraphies qui empruntent de nouvelles voies.
4- Un hommage à Boris Vian a été rendu dernièrement par le Théâtre de l’Astrolabe dans la région du Vaucluse en France, sous le titre : « Et Vian ! Dans la gueule ! » Est-ce que les membres du Théâtre L’Astrolabe auraient dû demander la permission au Groupe Audubon pour utiliser un tel titre ? Ou même à Carl Béchard qui ne serait certainement pas avare de ses trouvailles. La situation frise l’absurde !
Il est triste de mesurer le fossé qui peut exister entre praticiens de théâtre lorsqu’il s’agit d’un projet qui devrait dépasser les querelles d’égos pour porter de nouveau haut et fort la poésie de Boris Vian, toujours si vivante et pertinente au 21e siècle. La direction artistique du TNM a cru juste et pertinent de répondre aux premières récriminations de Claude Gagnon par une lettre en date du 3 juillet 2009 et s’est engagée à reconnaître le travail inestimable accompli par le Groupe Audubon autour de l’œuvre de Boris Vian notamment dans son communiqué de presse, dans son programme annuel, L’Emporte-pièces, offert gratuitement à plus de 11 500 abonnés, dans son programme de soirée que près de 10 000 spectateurs consulteront et dans la couverture exceptionnelle que La Presse a réalisée pour annoncer les représentations de Et Vian ! dans la gueule. Claude Gagnon n’a même pas daigné accuser réception de cette lettre et voilà que sans crier gare, lui et Patrice Dubois assènent à la démarche de Carl Béchard non pas un coup dans la gueule mais dans le dos, le lendemain d’une première enlevante alors qu’à nouveau, c’est le verbe de Vian qui triomphe.
« L’absurdité de batailles qui sont des batailles de mots mais qui peuvent tuer des hommes de chair. » Il faut croire que Boris ne se démode pas !
3 février 2010
Le FTA donne un avant-goût de sa programmation
Le Festival TransAmériques dévoile quelques morceaux incontournables de sa 4e édition qui déferlera sur les scènes montréalaises du 27 mai au 12 juin prochain.
Parmi les 25 spectacles, notons la venue à Montréal du quatuor Le Sang des promesses de Wajdi Mouawad, composé de la trilogie Littoral – Incendies – Forêts et de Ciels. Enexclusivité canadienne, le public montréalais aura le privilège d’assister à la pièce héritage de Merce Cunningham, le grand maître de la danse disparu l’été dernier à l’âge de 90 ans. Nearly 902 , ultime chorégraphie pour treize danseurs, sera présentée en ouverture du Festival. Il y aura aussi Tragédies romaines du Toneelgroep Amsterdam et du metteur en scène Ivo van Hov, qui réunit trois tragédies de Shakespeare, Coriolan, Jules César et Antoine et Cléopâtre. la gestuelle et le vocabulaire qui ont fait la renommée de Ginette Laurin seront au rendez-vous de la nouvelle création de la compagnie O Vertigo : Onde de choc , présentée en première mondiale.
Le dévoilement complet de la programmation et l’ouverture de la billetterie auront lieu le 29 mars.
Nearly 902 de Merce Cunningham
Les 27 et 28 mai au Théâtre Maisonneuve de la PDALe Sang des promesses de Wajdi Mouawad
Trilogie Littoral / Incendies / Forêts le 6 juin au Théâtre Maisonneuve de la PDA
Ciels du 7 au 11 juin sur la scène du Théâtre Jean-Duceppe de la PDATragédies romaines de Shakespeare du Toneelgroep Amsterdam
Du 28 au 30 mai à la Salle Ludger-Duvernay du Monument-NationalOnde de choc de Ginette Laurin
Du 28 au 30 mai à l’Usine C
Conférence
Prendre la scène, prendre position : le théâtre à Montréal, 1947-1951Dans la foulée de sa précédente conférence sur l’histoire théâtrale québécoise, l’inénarrable Paul Lefebvre convie les amateurs de théâtre à découvrir une période charnière de notre histoire. Cette nouvelle conférence concentre son attention sur des pionniers de notre théâtre, et nous aide à saisir leur impact déterminant sur la pratique artistique actuelle.
Description de la conférence
En ces années d’après-guerre, non seulement le théâtre montréalais vit une étonnante effervescence, mais il définit aussi certains de ses axes fondateurs et établit ses premières institutions. Or, une époque qui donne à la fois naissance aux Automatistes, au phénomène Tit- Coq et au Théâtre du Nouveau Monde mérite d’être explorée. Car cette ahurissante diversité théâtrale – riche en hostilités – semble exprimer la difficulté d’être des artistes canadiens français (qui ne se définissaient pas encore comme québécois) dans leur relation au monde et à l’Histoire. Faut-il nier son origine pour exister? Est-on dans l’Histoire ou irrémédiablement dans sa marge? Est-on condamné à choisir entre un art local et un art universel?Quels étaient, en fait, les débats de cette époque? En quoi conditionnent-t-ils encore notre
pensée et notre théâtre? Ce sont Claude Gauvreau, Gratien Gélinas, Jean-Louis Roux, Yvette Brind’Amour et Jean Gascon qui vous convient à deux soirées d’affrontement.Conférence en 2 séances : les lundis 22 février et 5 avril 2010, de 19h à 21h30
Balustrade du Monument-National (1182, boulevard Saint-Laurent)
Prix courant 30 $ / Abonné Carte Prem1ères 20 $
Information et inscription : 514-ECU-RIES
(514-328-7437)
15 décembre 2009
communiqué du TNM
Spectacle-bénéfice inédit du Bourgeois gentilhomme
pour les enfants malades du CHUSous la présidence d’honneur de l’Honorable Michael M. Fortier, cp, Associé, Ogilvy Renault, et de Monsieur Claude Michaud, Chef des opérations financières, Groupe Lagassé, la Fondation CHU Sainte-Justine et la Fondation du Théâtre du Nouveau Monde initient un spectacle-bénéfice original, décliné en deux temps et deux lieux. Inspiré du spectacle Le Bourgeois gentilhomme, le comédien et metteur en scène Benoît Brière, entouré de comédiens et comédiennes, invite les enfants et leurs parents à découvrir l’univers fantaisiste et les personnages colorés du plus célèbre auteur français. Le spectacle sera présenté le vendredi 29 janvier à 15 h au CHU Sainte-Justine, à l’attention des jeunes patients qui ne peuvent se déplacer au théâtre et leur famille, et le samedi 30 janvier, au grand public, à 11 h au Théâtre du Nouveau Monde. Une initiation inédite au théâtre classique... pour la santé des enfants ! Ces spectacles sont regroupés sous le chapeau d’un événement bénéfice rassembleur, au profit de deux grandes organisations montréalaises. L’objectif financier est de 200 000 $ et le coût du billet a été fixé à un montant accessible pour le grand public. La majeure partie des revenus reposera sur les dons et les commandites.
En s’associant à cet événement, les entreprises démontrent leur engagement envers le développement de l’enfant et offrent un moment de joie à de nombreux jeunes et à leur famille. L’introduction de l’art dans les milieux de soins s’inscrit dans les efforts que déploie quotidiennement Sainte-Justine pour humaniser le milieu hospitalier et permettre au patient d’y poursuivre sa vie d’enfant. Théâtre de tous les classiques, ceux d’hier et de demain, le TNM déploie depuis de nombreuses années des activités de sensibilisation et d’éducation auprès des jeunes. Chaque année les matinées étudiantes accueillent plus de 10 000 adolescents.
Le spectacle-bénéfice ouvert au grand public, se déroulera le samedi 30 janvier à 11 h au TN M. Les billets sont en vente à la billetterie du TNM 514.866.8668 /
tnm.qc.ca /
adultes 40 $ / enfants 20 $ /100 billets VIP sont offerts au coût unitaire de 100 $ et incluent une collation
avec animation avant la représentation.
Prière de comm uniquer avec Sue Turmel au 514.878.7886 ou sueturmel@tnm.qc.ca
Novembre 2009
Genève-Lausanne - du 26 au 28 novembre 2009
Les Journées de Théâtre Contemporain 2009 proposent trois jours durant lesquels une dizaine de compagnies de Suisse romande présentent leurs récentes créations dans six théâtres de Genève et de Lausanne. Cette plate-forme a pour objectif de soutenir la diffusion en Suisse et à l’étranger, et s’adresse principalement aux programmateurs nationaux et internationaux. Elle offre la possibilité unique de découvrir un programme de spectacles sélectionnés spécialement pour cette occasion.
Un partenariat avec Théâtre du Grütli, Genève / Théâtre de l’Usine, Genève/ Théâtre Saint-Gervais, Genève / Théâtre 2.21, Lausanne / Grange de Dorigny, Lausanne, Unil / Arsenic, Lausanne
www.journeestheatrecontemporain.ch
info@journeestheatrecontemporain.ch
Quatre auteurs membres travaillent présentement en atelier au CEAD
Source : CEAD
Simon Boulerice, Olivier Choinière, Mélanie Léger et Marilyn Perreault travaillent présentement leur plus récent texte en atelier au CEAD. Les auteurs profitent ainsi d'une équipe de comédiens pour entendre leur création.
Après un détour par le roman et la poésie, Simon Boulerice replonge dans la création dramatique avec «PIG». Le soir de l'Halloween, un petit garçon déguisé en cochonnet disparaît tandis que ses proches tentent de le retrouver.
Olivier Choinière poursuit son travail sur Nom de domaine, dont une version en chantier avait été lue en septembre dernier lors de Dramaturgies en dialogue. Dans ce portrait d’un monde saturé d’images provocantes, les membres d’une même famille jouent sans le savoir sur le même site porno interactif.
Mélanie Léger, dont le texte dramatique Roger Roger vient d'être publié aux éditions Prise de parole, travaille un nouveau texte intitulé Je… Adieu.
Finalement, Marilyn Perreault travaille sur sa sixième création dramatique dont le titre de travail est Une frontière au milieu d'un océan.
Le projet immobilier des Écuries va voir le jour
Le Canada et le Québec annoncent une aide financière de 3 millions de dollarsMontréal, le 30 octobre 2009 ─ En présence des compagnies membres du regroupement Aux Écuries et de plusieurs représentants de la communauté théâtrale réunis au théâtre des Deux Mondes, la sénatrice Suzanne Fortin-Duplessis, la ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec, Madame Christine St-Pierre et le député de Viau, Monsieur Emmanuel Dubourg, ont annoncé l’attribution d’une aide financière de près de 3 millions aux Deux Mondes (soit 2 012 000 $ de la part du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine et 970 000 $ du gouvernement Canada) pour permettre l’agrandissement de son centre de production et de diffusion de la rue Chabot, dans le quartier Villeray, en vue d’accueillir le regroupement des compagnies membres des Écuries et de permettre la présentation, dans des conditions appropriées, de spectacles de compagnies émergentes. Cette aide a été octroyée par le biais du Fonds de stimulation de l’infrastructure. Les coûts totaux des travaux sont estimés à 3,3 millions de dollars. Une campagne de levée de fonds sera mise sur pied par les deux organismes pour compléter le financement.
À la salle déjà existante (140 places) et au hall qui permet la présentation de spectacles de petites formes pour une soixantaine de spectateurs dans une formule cabaret, s’ajoutera un autre studio (60 places). Ces espaces serviront soit comme lieux de répétition ou encore de représentation. En outre, les agrandissements projetés permettront la construction de 3 salles de répétition qui comprendront chacune un équipement technique de base. Des loges, des douches et des espaces de bureaux pour les compagnies des Écuries seront aussi aménagés. L’atelier de décor des Deux Mondes sera mis à la disposition des organismes qui y joueront. On peut voir les esquisses de plans sur le site www.lesdeuxmondes.com/fr/centre-ecuries.html Ainsi, cinq équipes différentes pourront s’y côtoyer et y côtoyer le personnel des compagnies résidentes.
Le codirecteur artistique des Deux Mondes, Monsieur Daniel Meilleur, a précisé qu’en vertu d’un bail emphytéotique de 20 ans, renouvelable, les Écuries seront locataires des Deux Mondes. « Nous nous sommes reconnus dans les façons de concevoir le théâtre de ces compagnies, dans leur sens des responsabilités à l’endroit de l’art et de la société, dans leurs prises de parole » a déclaré M. Meilleur. Celui-ci a, en outre, ajouté que ce centre « aura un impact colossal dans l’avenir, à cause des rencontres artistiques qu’il va occasionner, et de l’ancrage des compagnies dans le quartier, qui va aller en s’affirmant. »
Pour sa part, le directeur général des Écuries, Monsieur David Lavoie a affirmé que ce théâtre était « un point d’ancrage de plus, pour rechercher un sens à nos collectivités, pour cultiver nos valeurs et alimenter notre culture. De surcroît, dans le cas présent, c’est une tribune de qualité que l’on accorde à une génération d’artistes audacieux, qui vivent en marge, parce qu’ils se consacrent le plus qu’ils le peuvent à l’avancement de l’art théâtral, ce que nous appelons le théâtre émergent », avant de conclure que ce projet constituait « une preuve éclatante du potentiel de la coopération. »
L’ensemble des opérations préparatoires et des travaux devraient s’échelonner sur un an et les dirigeants des Deux Mondes sont confiants de pouvoir inaugurer les nouveaux espaces à l’automne 2010.
Les Deux Mondes et Aux Écuries, organismes sans but lucratif, reçoivent, pour leurs activités régulières, une aide financière du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des Arts du Canada et du Conseil des arts de Montréal.
─ 30 ─
Source : Pierre MacDuff, directeur général des Deux Mondes
Information : Ève Bouchard, Aux Écuries, (514) 605-6435, info@auxecuries.com
Le Théâtre Denise-Pelletier et son chantier
Entrepris à l’automne 2008, le chantier de rénovation majeur du Théâtre Denise-Pelletier (TDP) amorçait sa phase finale en septembre 2009. Cette dernière phase comprend deux volets : la livraison des deux salles de spectacles, dont le TDP prendra possession sous peu, et l’achèvement de l’enveloppe extérieure d’ici la fin de l’automne. L’ouverture officielle du TDP entièrement rénové aura lieu à l’hiver 2010.
D’ici là, le TDP accueillera, comme prévu, ses spectateurs dès le 21 octobre dans sa salle la plus intimiste, la Salle Fred-Barry, pour les représentations du Projet Laramie, une création de la jeune compagnie Théâtre Agitato. Conservant ses propriétés de boîte noire entièrement modulable, la Salle Fred-Barry se voit dotée d’un système de climatisation, de chauffage et de vidéo entièrement refaits, ainsi que de nouveaux gradins silencieux munis de sièges confortables.
La Salle Denise-Pelletier, la grande salle de 800 places, ouvrira ses portes au public scolaire le 11 novembre avec Vingt Mille Lieues sous les mers d’après l’œuvre de Jules Verne, dans une adaptation et mise en scène de Jean-Guy Legault. La première officielle de cette production du TDP, en association avec le Théâtre des Ventrebleus, aura lieu le 13 novembre à 20 h. Les spectateurs découvriront avec ravissement une salle entièrement reconfigurée, mettant en valeur toute la splendeur de ses parures baroques restaurées. Le rapport scène-salle offre maintenant des angles de vision nettement supérieurs, ce qui renforce le sentiment de proximité.
Le TDP sera prêt pour accueillir le public en ce début de saison 2009-2010, bien que les travaux ne soient pas entièrement complétés. Tout est mis en place pour s’assurer que le public ne souffrira pas des inconvénients des travaux en cours au moment de l’accueil et de la représentation.Source : Isabelle Bleau, Isabelle Bleau Communications
Dominic Champagne et Jean Lemire créent
Paradis Perdu
Une odyssée spectaculaire et musicaleL’Aventure
Ce spectacle est né de la rencontre entre Dominic Champagne, auteur, metteur en scène et créateur, entre autres, des spectacles Love, L’Odyssée et Cabaret Neiges Noires, et Jean Lemire, cinéaste, biologiste et chef, entres autres, des Missions Arctique et Antarctique. La rencontre a lieu il y a plus de deux ans lors de leur retour au pays, après deux longues aventures exaltantes, à Las Vegas et en Antarctique. C’est le mois de janvier, il pleut… Et Daniel Bélanger chante : La fin de l’homme ne sera pas la fin du monde…Si les deux hommes sont inquiets des changements climatiques et des catastrophes écologiques qui planent au-dessus de nos têtes, ils sont aussi animés par le profond désir de conjurer ces craintes face à la suite du monde, et surtout peut-être, de se laisser prendre et emporter par la puissance du rêve et de la contemplation de la nature. De ce désir est née l’idée de créer un spectacle rassembleur, qui soit à la fois une ode à la beauté du monde, un hymne à la vie sur terre et à la biodiversité, et un plongeon vertigineux dans nos inquiétudes planétaires. Aux deux complices s’est joint Michel Crête, l’un des plus grands scénographes de chez nous, tandis que Daniel Bélanger prête son talent à la création de la trame sonore.
L’Histoire
Un soldat errant cherche un autre soldat avec qui se battre, mais ne trouve personne, car il est le dernier humain sur terre. À bout de souffle, affamé, assoiffé, s’apprêtant lui-même à s’éteindre, il entend une voix intérieure qui l’invite à rêver : s’il lui était donné de recréer le monde détruit par la main de l’homme, quel serait son rêve ? Inspiré par cette voix qui le transporte, le soldat lance son imagination sur les pistes de la création du monde, à la recherche du Paradis Perdu, s’inventant une oasis de beauté où l’humanité revivrait en harmonie avec la nature.Le Paradis sur scène, en images et en musique
Odyssée spectaculaire alliant théâtre, musique, danse, cinéma, mouvements aériens et projections d’images, créée sur mesure pour un conteur, un acteur, un clown, une danseuse et un enfant, Paradis Perdu use des plus récentes technologies pour amener le spectateur là où il n’est encore jamais allé : dans le jardin du monde et dans le coeur de l’homme. Le jeune prodige Olivier Goulet signe les images vidéo, l’inégalable François Pérusse prête ses voix aux créatures de la terre et de la mer et Giles Martin collabore à la trame musicale. La scène sera habitée par le très aimé Pierre Lebeau à la narration. Rodrigue Proteau sera le Soldat qui devient Jardinier, Goos Meeuswen incarnera son Fils aux accents clownesques et Esther Gaudette, danseuse à l’énergie brute et sensuelle, sera son Amoureuse.En première, du 26 janvier au 6 février 2010
2010 : Année internationale de la biodiversité
Billets en vente dès maintenant : laplacedesarts.com | 514.842.2112 ou 1 866 842.2112
admission.com | 514.790.1245 ou 1 800 361.4595
La migration des oiseaux invisibles reprend la route
Après le succès remporté la saison dernière alors qu’ils donnaient plus de 70 représentations au Québec et en France, alors que « Deux pas vers les étoiles », le texte de Jean-Rock Gaudreault, se ballade toujours autour de la Terre à bord de la Station Spatiale Internationale, Sinbad et Rat d’eau, les « oiseaux invisibles » du plus récent texte créé par la compagnie Mathieu, François et les autres... reprennent leur migration!
En tournée au Québec, du 15 octobre au 10 décembre 2009 : *
- Théâtre de la Rubrique, à Jonquière, les 15 et 16 octobre
- Salle Anaïs-Allard-Rousseau, à Trois-Rivières, les 25 et 26 octobre
- Centre des arts Philippe-Filion, à Shawinigan, le 28 octobre
- Théâtre Outremont, à Montréal, les 1er et 2 novembre
- Maison culturelle et communautaire de Montréal-Nord, le 4 novembre
- L’Anglicane, à Lévis, les 17 et 18 novembre
- Maison de la culture de Gatineau, les 24 et 25 novembre
- Salle Méchatigan, à Sainte-Marie, le 8 décembre
- Auditorium du Cegep Beauce-Appalaches, à Saint-Georges, les 9 et 10 décembre
On pourra revoir La migration des oiseaux invisibles à Montréal en janvier et février 2010, dans le cadre de la tournée du Conseil des Arts de Montréal.
Puis, à la mi-avril, les oiseaux s’envoleront à nouveau vers la France pour une série de 21 représentations.
un texte de Jean-Rock Gaudreault
mis en scène par Jacinthe Potvin
avec : Marie-Josée Forget et Marilyn Perreault
assistance à la mise en scène : Emmanuel Cognée
scénographie : Richard Lacroix / lumières : André Rioux
costumes et accessoires : Ginette Grenier
musique originale et environnement sonore : Larsen Lupin
maquillages : Suzanne Trépanier
une création de Mathieu, François et les autres... Jacinthe Potvin, directrice artistique,
en coproduction avec Le Théâtre les gens d’en bas et le Théâtre du Vieux-Terrebonne,
avec la participation du Théâtre de la Ville pour l’accueil en résidence.
19 août 2009
boutiqueARCADE
Les Escales improbables et le Studio 303 présentent la toute nouvelle création de 2boys.tv dans le cadre de la 6ième édition des Escales Improbables de Montréal. Un événement gratuit qui aura lieu les 11, 12 et 13 septembre de 14h à 18h sur les Quais du Vieux-Port de Montréal!
Magasin de chaussures où vous recevrez un service peu banal, boutiqueARCADE est une installation dans laquelle vous pourrez choisir de magnifiques paires de souliers dont les précieuses boîtes dévoilent d'étranges aspects d'un Montréal méconnu. Une sorte de guide du voyageur vers les recoins ignorés. Découvrez la nouvelle boutiqueARCADE et découvrez votre ville.
Les villes se définissent souvent par leurs monuments. Mais qu’est-ce qui rend une ville vivable? Quels éléments, expressions, coïncidences se conjuguent pour qu’on tombe en amour avec une cité? 2boys.tv, inspirés par l’idée du flâneur tel que définit par Charles Beaudelaire et Walter Benjamin, présentent, avec leur signature et leur ton reconnus, une réécriture amusante et chaotique des fragments et bribes de notre ville. Chaque boîte à chaussures, tel un étrange théâtre dans le théâtre, contient une histoire racontée avec une variété de moyens, allant du simple tableau statique à des oeuvres audio et des projections de vidéos miniatures. Les scènes vues bout à bout forment une histoire pour nous raconter une ville de rêves et de fiction en évolution.
Pour la biographie de 2boys.tv, consultez notre site Internet à http://www.studio303.ca/bios/arcade-2/
Source : Laurence Cardin-Piette, Stagiaire aux communications, Studio 303, (514) 393-3771