25 oct., 13h et 15h
Matinées scolaires : 13-14-15-16-20-21-22-23 octobre, 9 h 30 ou 13 h 30
Burletta
(dès 5 ans)
Auteurs et interprètes : Wanderson Damaceno, Dominique Grenier, Joannie Hébert, Véronique Provencher et Karina Werneck Assis
Mise en scène : Michel Dallaire et Christine Rossignol
Découvrez des personnages clownesques hors du commun. Créés par des artistes originaires du Québec et du Brésil, Burletta présente une famille de clowns qui s’inscrit dans une nouvelle lignée de personnages résolument modernes et urbains. Comme dans toute famille nombreuse, chaque individu rivalise avec dérision et insistance pour prendre la place qui lui revient, tout en participant à l’harmonie de l’ensemble.
Conception visuelle et sonore : Huguette Lauzé, René Lussier et Émilie Vachon
Durée du spectacle : environ 55 minutes
Production du Théâtre de l’Aubergine
Les Gros Becs
1143, rue Saint-Jean
Billetterie : 418-522-7880 poste 1
par Odré Simard
Le Théâtre de l’Aubergine fête cette année ses 35 ans de bouffonnerie clownesque, de poésie et de rires d’enfants. La troupe nous offre un vent de jeunesse avec de nouveaux artistes du Québec et du Brésil, chapeautés par des metteurs en scène d’expérience, Michel Dallaire et Christine Rossignol. Une nouvelle famille s’enracine sous le signe de l’Aubergine, et leur toute nouvelle création transpose quelque peu cette idée de famille célébrant la diversité de ses membres!
Le terme « burletta » vient de l’italien et signifie « petite blague ». Il fut utilisé au 18e siècle pour désigner les petits intermèdes comiques entre les différents actes d’un opéra. Ici, Paul Vachon, avec la créativité des jeunes artistes récemment dénichés, nous offre une multitude de petites saynètes comiques qui allient maladresses comiques et inventivité. On vise davantage la drôlerie que la technique impressionnante, bien que le numéro de diabolo de Véronique Provencher est à couper le souffle. Les autres numéros témoignent davantage de personnages plutôt incapables, mais amusants et touchants, tels que la ballerine qui manque d’étouffer son partenaire à maintes reprises ou encore le merveilleux clown timide dont on dit « qu’il est le plus drôle de la gang! » Un bravo particulier au numéro de Joannie Hébert qui personnifie une naine aux bottes de pluie jaune ; les effets comiques étant tout à fait réussis, au grand plaisir de la salle qui s’est esclaffée à plusieurs reprises.
Il est dit que la pièce en est une de théâtre clownesque, mais pour parler de théâtre il faut, à mon avis, raconter une histoire. Les personnages clownesques avaient toutes leurs particularités attachantes ou étonnantes et il aurait été profitable au Théâtre de l’Aubergine de miser davantage en ce sens. Les relations entre les personnages étaient très intéressantes et les rares fois où l’on a pu entendre quelques paroles nous donnaient envie de connaître davantage la famille. La dimension théâtrale est demeurée très en surface puisqu’il n’y avait malheureusement pas de fil conducteur solide, ce qui est souvent le cas lorsque l’on insère des clowns ou des éléments de cirque dans un spectacle.
Cela n’entache en rien le fait que Burletta est un divertissement bien plaisant, tant pour les petits que les grands, le Théâtre de l’Aubergine se permettant une visite en territoires de cirque, sans trop sortir des sentiers battus.