Librement inspiré du Vilain Petit Canard d’Andersen, Le Cygne raconte l’histoire d’un oisillon égaré, à la recherche de ses parents.
Un pêcheur amateur attrape un œuf dans un étang. Soudainement, deux petites pattes craquent la coquille et voilà que sa prise commence à gambader jusqu’au poulailler le plus proche!
Poules, poussins, canards et chouettes, nul ne lui ressemble… Il ira errant jusqu’au miroir d’une petite flaque d’eau à la recherche d’indices sur ses origines et retrouvera enfin, non sans péripéties, sa véritable famille.
Le Cygne est la cinquième production du Théâtre de Deux Mains. Le marionnettiste Louis-Philippe Paulhus réunit des artistes pour créer des spectacles solos ingénieux. Ainsi, la scénographie, inspirée par les lampes de Tifanny, s'anime et s'illumine aux couleurs des saisons. Spectacle sans paroles, soutenu par une musique originale, ce conte est joliment adapté pour les tout-petits.
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Scénographie et marionnettes : Marie-Pierre Simard
Musique et composition sonore : Jean-François Léger
Éclairages (conception et fabrication) : Nancy Longchamp
Animation assistée par ordinateur : Érik Ouellet
Fabrication du décor : Joël Chabot
Conseillère à la dramaturgie : Marthe Adam
Marionnettiste à la création : Louis-Philippe Paulhus
Durée du spectacle : environ 30 minutes
Production Théâtre de Deux Mains (Montréal)
Dates antérieures (entre autres)
Créé lors de Casteliers 2012
par David Lefebvre (Casteliers 2012)
Le Théâtre des Deux Mains offre la chance aux enfants en bas âge de découvrir, avec son plus récent spectacle Le Cygne, le fameux conte d'Andersen, Le vilain petit canard.
C'est grâce à la présence d'un pêcheur, qui remonte du fond d'un étang un oeuf étrange, que l'on fait la rencontre du petit être qui peine à comprendre qui il est. Au fil de l'été, puis de l'automne, il fera face à sa différence. Il ne caquette pas comme une poule, ne cancane pas comme le canard, ne hulule pas comme le hibou. Rejeté, seul, il se fait extirper in extremis des glaces de l'étang par un grand cygne, qui le comprend, enfin.
Derrière un très joli décor de la conceptrice Marie-Pierre Simard, rappelant les illustrations de type jeunesse et inspiré visiblement par les lampes Tiffany, le metteur en scène et interprète Louis-Philippe Paulhus manipule toutes les marionnettes à tringle. Pour animer un peu la scénographie, un écran fait office d'étang, dans lequel le petit cygne peut se voir, grâce aux animations flash d'Érik Ouellet. La musique de Jean-François Léger se veut narrative, guidant la course de l'histoire et le jeu du manipulateur.
Il y a eu beaucoup de questions de la part du très jeune public, qui, sans l'apport des mots (le spectacle est sans paroles), arrivait parfois difficilement à comprendre les différents enjeux et l'action en cours. Quoi qu'il en soit, Le Cygne du Théâtre des Deux Mains, qui était présenté en avant-première dans le cadre du festival, connaîtra fort probablement un beau succès, grâce à son caractère universel et sa facture tout à fait ravissante.