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Mme G
Du 16 janvier au 10 février 2018

En marge de la société, celle que tout le monde appelait affectueusement Madame Thérèse a fait les belles heures des noctambules de Québec avec son bar La Grande Hermine, avenue Cartier. À mi-chemin entre le documentaire et la fiction, la pièce de Maxime Beauregard-Martin rend hommage à cette « travailleuse sociale underground » avec une proposition remplie d’humanité, d’entraide et de bonheur.

Mme G. a valu le Prix d’interprétation féminine de l’Association québécoise des critiques de théâtre à Marie-Ginette Guay.


Idée originale et texte Maxime Beauregard-Martin
Mise en scène Maryse Lapierre
Interprétation Maxime Beauregard-Martin, Nicolas Gendron, Marie-Ginette Guay, Patrick Ouellet, Annabelle Pelletier Legros et Monika Pilon


Crédits supplémentaires et autres informations

Assistance à la mise en scène  : Sarah Villeneuve-Desjardins
Décor : Vano Hotton
Costumes : Gabrielle Arseneault
Éclairage : Maude Groleau
Musique : Vincent Roy

Mardi au samedi 19h30, sauf deux dernier samedis 16h

23 janvier - mardi-rencontre

TARIFS
Régulier : 38 $
60 ans et plus* : 33 $
30 ans et moins* : 28 $

* Une pièce d’identité sera demandée lors de l’achat et/ou lors de l’entrée en salle.
Les tarifs incluent les frais de service et les taxes.
Possibilité de changer de date jusqu’à 24h d’avis à la billetterie. Des frais de 3 $ par billet s’appliquent.
Aucun remboursement sur les billets.

Mémoires inutiles
Du 16 janvier au 10 février 2018

Les Mémoires inutiles, projet numérique produit par Jean-Philippe Joubert et Nuages en pantalon – compagnie de création, sera diffusé dans le foyer du Théâtre de la Bordée. Il s’agit du troisième arrêt de ce projet diffusé en itinérance; le premier arrêt étant le banc d’essai qui a eu lieu à la Maison de la littérature. Plus tard dans la saison, l’installation prendra place dans le foyer du Périscope.

Pendant une grande portion de sa vie, Roland Lepage a rédigé quotidiennement son journal, qu’il a intitulé «Les Mémoires inutiles». L’installation numérique tire son origine de ces
écrits : Jean-Philippe Joubert a proposé à Roland de réaliser une série d’entrevues pour échanger sur son histoire et sur le monde d’aujourd’hui. Ces entretiens ont été découpés en
de courts extraits qui sont de nouveau assemblés dans une conversation exclusive à chaque spectateur.

Le spectateur est invité à choisir le cahier des Mémoires inutiles qui l’attire et à entrer dans le salon de Roland Lepage pour découvrir le créateur derrière La Ribouldingue, l’auteur du
Temps d’une vie, le directeur du Trident, l’acteur de théâtre, le voyageur aguerri, le collègue, l’ami, le fils.

Un site web présentant l’ensemble des extraits de l’exposition, sans contrainte de temps et d’espace, complémente cette installation (memoiresinutiles.ca).

 

Une coproduction de La Bordée et de la compagnie On a tué la une!


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Critique disponible
            
Critique


Crédit photo : Cath Langlois Photographe

Thérèse Drago est un nom bien connu dans la ville de Québec. La dame aujourd’hui âgée de 88 ans a été tenancière du légendaire bordel La grande Hermine, situé sur la rue Cartier pendant près de 30 ans et a ensuite opéré un bar clandestin pendant 15 ans dans son appartement demi-sous-sol du quartier Montcalm. Maxime Beauregard-Martin, montréalais d’origine,  a été intrigué par cette histoire et par ce personnage plus grand que nature. Après une discussion de près de trois heures avec la dame pour un article d’Urbania, il décide d’en faire une pièce de théâtre.

On suit Beauregard-Martin dans son entreprise de rencontrer Mme Gisèle et de réaliser des entrevues avec elle afin de documenter sa pièce. Malheureusement, après quelques entretiens qui se sont plutôt bien déroulés, le téléphone de chez Madame Gisèle cesse de répondre à l’appel et le jeune auteur se voit tout à coup privé de son unique source d’inspiration et de documentation. Que fera-t-il pour terminer sa pièce dont les dates de représentations sont déjà planifiées? Arrivera-t-il à convaincre Mme Gisèle de le rencontrer une dernière fois? Sans nouvelle d’elle, il décide alors de pousser ses recherches plus loin et d’aller à la rencontre des gens qui ont côtoyé Mme Gisèle pendant qu’elle opérait encore son établissement illégal.

À mi-chemin entre la réalité et la fiction, l’histoire de Mme G. nous présente donc le personnage de Madame Gisèle, inspiré librement de la vraie Mme Thérèse et rebaptisé pour la cause. Marie-Ginette Guay est tout simplement fantastique dans ce rôle qu’elle incarne avec une justesse qui fait mouche dès les premières lignes de la pièce. Maxime Beauregard-Martin a su repérer les mots justes qui, dans un savant mélange de réalité et de fiction, donnent vie et couleur au personnage en évitant la mauvaise caricature.

La mise en scène de Maryse Lapierre est vivante et rythmée. Le décor de la pièce représente à la fois la Grande Hermine et l’appartement de Madame Gisèle. Au centre, un piano sur lequel jouera, entre autres, le comédien  Patrick Ouellet lors de la représentation. Remplaçant de dernière minute du comédien Israël Gamache, Ouellet s’en tire réellement bien et démontre son grand talent de pianiste et d’acteur. Mary-Lee Picknell, quant à elle, vole une fois de plus la vedette dans ses multiples rôles. Elle offre un jeu sans faille, solide et énergique.

Mme G. est un bel et vibrant hommage à la femme libre qu’était Thérèse Drago. L’histoire ne dit juste pas si elle verra la pièce ni ce qu’elle en aurait pensé, mais tout porte à croire qu’elle en serait ravie et touchée. Mme G. est un franc succès,  une pièce drôle et touchante menée par une distribution de feu qui clôt la présente saison du théâtre Premier Acte. Une saison qui se termine sur une belle note.

11-12-2012


 
La Bordée
315, Saint-Joseph Est
Billetterie : 418-694-9721

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Dates antérieures (entre autres)

Du 12 au 30 avril 2016 - Premier Acte