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Du 27 février au 3 mars 2017, 20h, sauf 27 février 19h ; relâche 1er mars
Idiot
Danse / musique - première
Concept et création Helen Simard (en collaboration avec les interprètes)
Avec Stacey Désilier, Stéphanie Fromentin, Sébastien Provencher, Emmalie Ruest, Alexandre Chavel, Rémy Saminadin, Roger White, Ted Yates

Absurdité. Complicité. Vulnérabilité, sensualité. Masculinité, féminité. Virilité surchargée. Corps décomplexés, déchainés. Sons enragés. États altérés. Clarté. Voir les choses comme elles sont. Ne rien inventer ni exagérer. Dire la vérité, mais la ridiculiser.

Ridicule, oui. Gestes ridicules. Sons ridicules. Séries de crises ridicules. Être ridicule.

Être sans effort celui qui ne sait pas, ou, peut-être, celui qui sait tout.

Être idiot. Toujours être idiot.

Performance chorégraphique interdisciplinaire de 60 minutes, IDIOT est le deuxième volet d’une trilogie de créations absurdes inspirées par le musicien américain légendaire Iggy Pop.


Aide à la dramaturgie George Stamos + Mathieu Leroux
Scénographie Loic Woehrel
Lumière Benoit Larivière
Photo Nikol Mikus

Tarifs 2016-2017

15$ Jours de fête
Nouveau tarif spécial pour les soirs de première, offert en quantité limitées, détails ici.

15$ 12 ans et moins

20$/billet Forfait 5 entrées (100$/forfait)
Simple, flexible et économique, vous pouvez l'utiliser pour voir de 1 à 5 spectacles, seul ou à plusieurs.

22$/billet Forfait 3 spectacles et +
Valable pour une personne, pour 3 spectacles différents. Vous pouvez ajouter d'autres spectacles en cours de saison au même coût de 22$ par spectacle supplémentaire.

25$ Tarif réduit (*)

30$ Tarif Régulier

EN LIGNE : + 3,50$ de frais de service
AU TÉLÉPHONE : + 2,00$ de frais de service
(*) TARIF RÉDUIT (sous présentation d'une carte valide)
- Étudiant
- 30 ans et moins
- Artistes membres d'une association professionnelle des arts de la scène. Associations acceptées: UDA, Regroupement québécois de la danse, En Piste, UNEQ, Association québécoise des marionnettistes.
- Ainés

Production Helen Simard


La Chapelle
3700, rue Saint-Dominique
Billetterie : 514-843-7738

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Critique

Idiot… Comme l’album The Idiot d’Iggy Pop paru en 1977, son premier album solo dont le titre est lui-même inspiré par le roman de Dostoïevski L’idiot. C’est qu’Helen Simard, chorégraphe du spectacle présenté à La Chapelle, s’inspire du célèbre musicien américain pour créer une trilogie dont Idiot est le deuxième opus.


Crédit photo : Claudia Chan Tak

Dans sa démarche, Helen Simard favorise la collaboration avec ses interprètes et utilise l’improvisation afin de rassembler plusieurs visions artistiques dans un même spectacle et pour mieux briser toute forme de hiérarchie. Elle travaille comme chorégraphe, interprète, répétitrice et chercheuse dans le milieu de la danse depuis 2000. Elle est actuellement doctorante au département d’études et pratiques des arts à l’UQAM.

Le spectacle commence tel un concert rock ;éclairages à contre-jour, musique endiablée d’un groupe présent sur scène, danseurs à la fois intenses et désinvoltes qui reproduisent quelques mouvements de foule, bras levés, brandissant le poing au rythme de la musique. Puis l’action se décompose, se morcelle. Les quatre danseurs (Stacey Désilier, Stéphanie Fromentin, Sébastien Provencher et Emmalie Ruest) et les trois musiciens (Jackie Galant, Roger White et Ted Yates) jouent avec le dérisoire, l’énergie brute,  les textes absurdes et les contrastes. Le spectateur passe du silence et de l’obscurité à une saturation lumineuse et sonore (merci aux bouchons distribués au début du spectacle, que l’on passe notre temps à enlever et remettre).

Dans le programme du spectacle, Helen Simard mentionne : « Les temps étranges nécessitent parfois un art étrange. Les temps vulnérables nécessitent parfois un art vulnérable. Les temps sombres nécessitent parfois un art sombre. Les temps absurdes nécessitent parfois un art absurde. » Bien actuel et à l’image de la vie, Idiot a ses parts d’étrangeté, de vulnérabilité, de sombre et d’absurdité. Il s’agit d’un tableau irréel à ne pas saisir avec l’intellect, mais dont il faut se laisser imprégner pour mieux s’y abandonner.

02-03-2017