Seul dans l'arène, Mathieu Arsenault livre un monologue ininterrompu. Avec son écriture comme seul dispositif scénique, il critique l'industrie culturelle, confronte le public à ses habitudes de consommation, mais dévoile aussi l'inquiétude qui se trouve derrière notre époque, celle d'être oublié, effacé. Avec la complicité de Christian Lapointe, qui avait révélé la puissance scénique de son écriture en 2008 avec Vu d'ici, Arsenault vient maintenant se dévoiler à titre de performeur.
Collaboration Christian Lapointe, Simon Dumas
Répétiteur Jocelyn Pelletier
Photo Claire Renaud
Tarif Maison de la littérature : de 20$ à 25$, meilleurs tarifs par téléphone au 418-641-6797 ou sur place
Tarifs 2016-2017 - La Chapelle
15$ Jours de fête
Nouveau tarif spécial pour les soirs de première, offert en quantité limitées, détails ici.15$ 12 ans et moins
20$/billet Forfait 5 entrées (100$/forfait)
Simple, flexible et économique, vous pouvez l'utiliser pour voir de 1 à 5 spectacles, seul ou à plusieurs.
22$/billet Forfait 3 spectacles et +
Valable pour une personne, pour 3 spectacles différents. Vous pouvez ajouter d'autres spectacles en cours de saison au même coût de 22$ par spectacle supplémentaire.
25$ Tarif réduit (*)
30$ Tarif Régulier
EN LIGNE : + 3,50$ de frais de service
AU TÉLÉPHONE : + 2,00$ de frais de service
(*) TARIF RÉDUIT (sous présentation d'une carte valide)
- Étudiant
- 30 ans et moins
- Artistes membres d'une association professionnelle des arts de la scène. Associations acceptées: UDA, Regroupement québécois de la danse, En Piste, UNEQ, Association québécoise des marionnettistes.
- Ainés
Production Rhizome
Coproduction Le Théâtre Blanc, La Maison de la Littérature avec le soutien de Recto-Verso
Page de la pièce sur le site de la Maison de la littérature
Section vidéo
C’est vêtu d’un chandail noir à paillettes dorées et d’un pantalon noir que Mathieu Arsenault se présente sur la petite scène surélevée du théâtre La Chapelle Scènes Contemporaines, micro à la main façon stand-up, pour présenter l’adaptation de son livre La vie littéraire, paru en 2014 aux éditions Le Quartanier.
La sobriété de la mise en scène, assurée par Christian Lapointe, contraste avec la densité du monologue brillamment interprété par Arsenault. Le livre, écrit sans ponctuation, représente un tour de force à articuler. Mathieu Arsenault, qui, rappelons-le, n’est pas comédien, réussit à le rendre d’un débit très rapide qui témoigne de l’intensité qui l’anime, et ce, sans interruption. On perd parfois certains mots, mais, de façon générale, l’écrivain impressionne par la façon dont il livre le texte, presque d’un seul souffle. Et les moments où il ralentit le rythme afin de mieux faire passer l’émotion sont accueillis avec grâce ; ils permettent au public d’absorber ce déluge de mots qui s’abat sur lui.
Arsenault, cette étrange bibitte, permet donc aux spectateurs d’entrer dans son univers avec cette pièce où, interprétant une jeune vingtenaire qui n’est pas sans rappeler Vickie Gendreau, il s'interroge notamment sur la pérennité de la littérature et de la poésie, la place de la littérature dans les médias, la surconsommation, la quête existentielle et les relations humaines, dans un style qui rappelle l’écriture automatique des surréalistes. Mathieu Arsenault à une plume qui égratigne, qui peut parfois sembler cynique, surtout lorsqu’il aborde les réalités du milieu littéraire. Mais c’est sans compter l’humour saupoudré çà et là, et que les gens dans la salle ont bien su saisir.