2019 revue et corrigéeDu 26 novembre 2019 au 4 janvier 2020
mardi et mercredi 19h30, jeudi et vendredi 20h, samedi 16h
Samedi 30 novembre, 14 décembre, représentations à 16h et 20h
Dimanche 15 décembre, représentation à 15h
*Pas de représentation (mardi-mercredi) 28 novembre, 17, 18 décembre, 1er et 2 janvier
Supplémentaires durant les Fêtes (voir encadré plus bas)
CAPITOLE (QUÉBEC)
Du 8 au 11 janvier 2020, 20h, 11 et 12 janvier 15h
Parce que le rire soude la société, célébrons le retour d’une tradition bien de son temps.
L’avenir de la planète vous inquiète ? Il est bon de se rappeler qu’il existe au moins une source d’énergie renouvelable à l’infini : l’actualité, riche mine qui nous fournit, année après année, tout le combustible nécessaire pour réchauffer l’hiver. Pour que le courant passe, toute l’équipe de 2019 revue et corrigée peaufine son modèle hybride de sketchs, chansons et imitations qui carbure à la vivacité et à la dérision.
Après le succès de l’édition 2018, c’est avec grande joie que nous accueillons de nouveau Natalie Lecompte pour orchestrer la mise en scène de cette fête endiablée. Pour donner vie à la galerie des figures qui auront marqué les scènes politiques, artistiques, sportives et culturelles des douze mois écoulés, la Revue peut encore compter cette année sur ses piliers Suzanne Champagne, Julie Ringuette et Marc St-Martin, en plus de faire de la place pour de nouveaux talents : François Parenteau et Martin Vachon.
Textes Cassandre Charbonneau-Jobin Daniel Leblanc Luc Michaud Hugo Pellicelli Dominic Quarré
Script-éditeur Daniel Leblanc
Mise en scène Natalie Lecomte
Avec Suzanne Champagne, François Parenteau, Julie Ringuette, Marc St-Martin, Martin Vachon
Crédits supplémentaires et autres informations
Assistance à la mise en scène Marie-Hélène Dufort
Costumes Suzanne Harel
Accessoires Alain Jenkins
Éclairages et vidéos Lüz Studio
Musique Christian Thomas
Maquillages et perruques Jean Bégin
Photo Patrick Lamarche
Rencontre avec les comédiens après la représentation
L’homme de la Mancha – 3 octobre 2019
Le malade imaginaire – 6 février 2020
Mademoiselle Julie – 26 mars 2020
Vania et Sonia et Macha et Spike – 14 mai 2020
| SAISON 19_20 | 30 ans et + | 65 ans et + | régulier |
| L’homme de la Mancha | 52,50 $ | 67,50 $ | 75,00 $ |
| 2019 revue et corrigée | 42,00 $ | 54,00 $ | 60,00 $ |
| Le malade imaginaire | 38,50 $ | 49,50 $ | 55,00 $ |
| Mademoiselle Julie | 35,75 $ | 46,00 $ | 51,00 $ |
| Vania et Sonia et Macha et Spike | 35,75 $ | 46,00 $ | 51,00 $ |
| Comment je suis devenu musulman | 28,75 $ | 37,00 $ | 41,00 $ |
* Les prix incluent les taxes. Des frais de service peuvent s’appliquer. Pour tout envoi postal, des frais de 3 $ s’appliquent.
Tarifs de groupes disponibles
MISE EN VENTE DES BILLETS
Billets à tarif régulier : dès le 13 août 2019
Comment je suis devenu musulman : dès le 10 juin 2019
CAPITOLE :
Prix des billets : 48,28$ • 59,58$ • 68,28$
SUPPLÉMENTAIRES PENDANT LES FÊTES AU RIDEAU VERT
Mardi 17 décembre 19h30
Mercredi 18 décembre 19h30
Samedi 21 décembre 20h
Jeudi 26 décembre 16h MATINÉE
Vendredi 27 décembre 16h MATINÉE
Vendredi 27 décembre 20h
Samedi 28 décembre 16h MATINÉE
Samedi 28 décembre 20h
Dimanche 29 décembre 15h MATINÉE
Lundi 30 décembre 16h MATINÉE
Mardi 31 décembre 16h MATINÉE
Une production 9207-7569 QUÉBEC INC.
Fade rétrospective
Crédit photos : François Laplante Delagrave
Pour une 15e année, le Théâtre du Rideau Vert nous convie à sa rétrospective festive de l’année, 2019 revue et corrigée, et nous propose sa version des moments marquants de l’actualité au Québec.
Mise en scène efficacement par Natalie Lecomte, une habituée des éditions antérieures, le spectacle brosse un tableau des frasques de nos personnalités politiques et artistiques. À nouveau cette année, la Revue respecte son mandat de faire rire, mais sans grands éclats.
Pourtant, la mine était fertile, regorgeant de sujets à se mettre sous la dent : laïcité, diversité, changements climatiques, Greta Thunberg, élections fédérales, brown face et autres déguisements de Justin, faillite de Caroline Néron, Bleu Jeans Bleu, Céline « toute-en-plumes » qui fait ses adieux à Las Vegas, etc. Or les textes (d’un quatuor pourtant aguerri qu’on aurait dit en panne d’idées) manquaient de subtilité et de cohérence, effleurant à peine certains thèmes dignes de mention ou agonisant dans des numéros insignifiants. Tantôt drôles, tantôt banals, voire nuls. Mauvais dosage. La sauce a un goût fade.
À nouveau cette année, la Revue respecte son mandat de faire rire, mais sans grands éclats.
Fidèles au poste, les vétérans Suzanne Champagne (efficace), Marc Saint-Martin (ultra dynamique et partout sur scène) et Julie Ringuette (de retour après une pause et toujours aussi joviale) accueillent dans leur bande deux nouveaux talents, les humoristes imitateurs François Parenteau et Martin Vachon, qui s’intègrent très bien au premier trio. Les cinq lurons ont beau enchaîner énergiquement et sans gêne les tableaux délurés, leur joie de vivre n’est pas contagieuse, à regret. On aime Catherine Dorion (Julie Ringuette) déguisée en Chewbacca (tant qu’à y être) qui impose ses lois à l’Assemblée, ou Pierre-Yves McSween (François Parenteau) qui s’entretient du troisième lien avec un Régis Labeaume exaspéré (déjà vu, mais divertissant), ou encore Safia Nolin (Suzanne Champagne) victime d’un vol d’identité chez Desjardins, mais on se lasse des pastiches pâles (ou beaucoup trop flamboyants) et des mauvais calembours. Elle est où l’originalité, elle est où?
Les plus : concepteur aux maquillages-coiffures depuis les débuts de la Revue, Jean Bégin transforme et rend crédible la multitude de personnages qui défilent à toute allure sur scène. À ce titre, on compte une quarantaine de saynètes en 90 minutes… faites le calcul. Ça grouille en coulisses. Aussi, les parodies de District 31 et de Passe-Partout, mettant en vedette un Passe-Baillon (Simon Jolin-Barrette) stoïque et figé faisant la leçon à Passe-Montagne, divertissent.
Un moment touchant durant la première : quand Duceppe père (Gilles) et Duceppe fils (Alexis) se déclarent mutuellement leur amour à grands coups de « Je t’aime » le soir des élections fédérales et qu’ils se retrouvent nez à nez avec leurs sosies au parterre, le public est hilare. Les quatre Duceppe complices jouent le jeu et on en redemande. Rien à voir avec les sempiternelles langues de bois. Exquis!
Parce qu’elles font partie de notre ADN québécois, les revues de l’année s’imposent. Malgré les énormes maladresses et le manque de mordant de 2019 revue et corrigée, ne boudons pas notre plaisir. Après tout, ça arrive rien qu’une fois par année. Excusez-la!
