Avec ses spectacles de fin d’année, le mois de mai est un véritable point d’orgue pour les danseurs de l’École de danse contemporaine de Montréal, la concrétisation de plusieurs mois de création et de répétitions. L’École est fière de présenter deux séries de spectacles rafraîchissants et ô combien actuels, sous la direction artistique de Lucie Boissinot. Sur la scène de la Maison de la culture Frontenac, du 21 au 23 mai, se tiendront Les danses de mai des étudiants finissants, puis du 27 au 30 mai les étudiants de première et deuxième année prendront place au Théâtre Rouge du Conservatoire pour Les danses à deux temps.
Au terme d’une formation d’interprète en danse de trois ans, c’est avec la fougue qu’on leur connaît que les quinze danseurs feront leurs débuts professionnels dans les semaines à venir.
Pour Les danses de mai, Estelle Clareton, Manuel Roque, Caroline Laurin-Beaucage et Martin Messier ont été invités à créer des œuvres chorégraphiques originales. Se dégagent de leurs créations une réflexion sur le rapport au temps qui passe, un sentiment d’urgence de vivre. Les compositions électro-acoustiques originales sont le fruit d’une collaboration avec le Conservatoire de musique de Montréal.
La chorégraphe de S’envoler, Estelle Clareton présente une pièce captivante, née de la sensation intime éprouvée face au présent qui nous échappe, au futur qui nous inquiète, au passé qui empêche, limite, resurgit. Lumières et tremblements, créée pour quinze danseurs, se conjugue au présent avec intensité et vérité.
Le très en demande Manuel Roque signe Aurora, une œuvre qui, comme un rituel de passage, évoque un espace-temps transitoire où l’Humain danse et s’élance dans toute sa singularité et sa vivacité.
Avec 2ième avenue, le duo Caroline Laurin-Beaucage et Martin Messier livre une création chargée d’adrénaline où sentiment d’urgence se mêle à l’angoisse de ne pas être entendu. Une chorégraphie résolument physique et actuelle.