Québec
Du 24 mai au 3 juin, les jeudis, vendredis, samedis et dimanches, de 21 h et 23 h.
Ainsi que le dimanche 3 juin en après-midi, de 15 h à 17 h
Spectacle présenté sur la colline Parlementaire, beau temps, mauvais temps et en continu.
Le parcours Où tu vas quand tu dors en marchant… ? fait déambuler des milliers de spectateurs dans des lieux inusités, les fait plonger dans cinq univers insolites.
Le Carrefour international de théâtre s’associe à Swipecity (iTunes, Google Store), une application gratuite 100 % culturelle. Grâce aux notifications, recevez du contenu interactif exclusif lors de votre visite sur le parcours et apprenez-en davantage sur les coulisses des cinq tableaux d'Où tu vas quand tu dors en marchant..?.
Le spectacle, une création originale du Carrefour international de théâtre, est présenté par la Ville de Québec.
Point d'information : 659, Grande Allée Est
Il n'y a pas d'ordre à suivre d'un tableau à l'autre
Plan plus bas
Marie-Josée Bastien
Cour de l’Édifice Marie-Guyart
Cette comédienne, auteure et metteure en scène rêve depuis longtemps de plonger
dans le parcours en tant que conceptrice. Elle fait naître la couleur et la poésie dans
un espace architectural impressionnant et méconnu.
Christian Lapointe
Rue Jacques-Parizeau
Auteur, metteur en scène, acteur et
pédagogue, Christian Lapointe en est à
sa première participation au parcours.
Inspiré par la toponymie et l’histoire des
événements qui se sont déroulés dans
les lieux investis, il propose au public une
expérience immersive et sensorielle dans
l’histoire des manifestations
politiques qui s’y sont déroulées.
Élène Pearson
Rue Louis-Alexandre-Taschereau
La scénographe et artiste multidisciplinaire
Élène Pearson, dont on apprécie régulièrement
la beauté des costumes sur les scènes
de Québec, crée un univers visuel et sonore
insolite fabriqué entièrement de matières
recyclées.
Sophie Thibeault, Maxime Robin
Collaboration à la conception Olivier Normand
Promenade des Premiers-Ministres
Sophie Thibeault (comédienne) et Maxime
Robin (comédien, metteur en scène et
auteur) sont deux habitués du parcours
à titre d’acteurs. Ils signent une première
conception qui se veut un hymne, inspiré de
la métaphore des quatre saisons appliquée
aux âges de la vie.
Giorgia Volpe
Parc de l’Amérique-Française
Giorgia Volpe, artiste en arts visuels, met
en scène des femmes de toutes origines
qui ont en commun la pratique d’activités
manuelles, par métier ou par passion. Tout
en rappelant le passé manufacturier de la
ville de Québec, l’artiste d’origine brésilienne
pose un regard sensible sur la transmission
des savoirs et le métissage de la société
québécoise.
de Marie-Josée Bastien / Christian Lapointe / Élène Pearson / Sophie Thibeault et Maxime Robin / Giorgia Volpe /
Sous la coordination artistique d’Alexandre Fecteau
Crédits supplémentaires et autres informations
Production Carrefour
critique publiée en 2017
Crédit photos : Philippe Ruel
La nouvelle mouture du très attendu parcours déambulatoire du Carrefour international de théâtre livre la marchandise : la poignée d’irréductibles ayant bravé la pluie lors de la première est demeurée bouche bée de longues minutes devant les incroyables tableaux qui y ont été révélés. Grandiosement kitsch, immensément vivant, renversant, surprenant, majestueusement esthétique, impressionniste, poétique : on multipliera les qualificatifs sans jamais s’approcher d’une description qui convient vraiment.
Mouvement perpétuel – Sophie Thibeault et Maxime Robin
Promenade des Premiers-Ministres
Sophie Thibeault (comédienne) et Maxime Robin (comédien, metteur en scène et auteur) signent ici une première conception pour le parcours. Sur l’air du Boléro de Ravel, rythmant les pas des spectateurs, on assiste à un hymne à la vie, de la naissance à la mort. Le tableau amalgame la danse et les mouvements fluides et est entièrement composé de blanc : la pureté et la légèreté qui s’en dégagent contrastent abruptement avec les bureaux des fonctionnaires éclairés aux néons qui bordent le parcours. Suggestion : à faire en début de parcours, et pourquoi pas aussi à la fin, pour retourner à la maison en fredonnant.
Le 7e continent – Élène Pearson
Rue Louis-Alexandre Taschereau
La scénographe et artiste multidisciplinaire Élène Pearson crée un univers visuel et sonore fabriqué entièrement de matières recyclées… et le résultat est estomaquant. Les spectateurs en étaient tout simplement ébahis, et les étudiants anglophones atterris là on ne sait trop comment avaient l’air de se demander sur quelle planète ils étaient débarqués. Ce tableau est absolument délirant et l'on ne peut s’empêcher d’avoir une pensée pour Diane Dufresne qui y retrouverait sa folie débridée.
Les nervures secrètes – Marie-Josée Bastien
Cour de l’Édifice Marie-Guyart
Marie-Josée Bastien nous promettait de faire naître la couleur et la poésie dans un espace architectural impressionnant et méconnu. C’est promesse tenue, et c’est un véritable parcours dans le parcours qui s’insère ici, dans un espace gigantesque, mais occupé de main de maître par mille et un détails et une véritable armée de comédiens. À elle seule, cette station peut occuper toute votre soirée – il faudra y retourner encore et encore pour tout voir.
La souricière – Christian Lapointe
Rue Jacques-Parizeau
Christian Lapointe, enfant terrible de la scène, en est à sa première participation au parcours. Inspiré par les lieux qui lui ont été confiés, il propose au public une expérience immersive et sensorielle dans l’histoire des manifestations politiques. Son tableau est celui qui profite des intempéries : la pluie accentuait le malaise oppressant qui nous saisit alors qu’on déambule parmi les policiers masqués, et l'on demeure perplexe devant les spectateurs qui en profitent pour se prendre en selfie dans ce chaos malheureusement trop réel.
La grande manufacture – Giorgia Volpe
Parc de l’Amérique-Française
Giorgia Volpe, artiste en arts visuels, met en scène des femmes de toutes origines qui ont en commun la pratique d’activités manuelles, par métier ou par passion. Est-ce la pluie qui a mis du plomb dans l’aile à ce tableau? Peut-être : on sentait que la table était mise pour une fête foraine, mais les parapluies et les toiles de plastique ont eu, à ce moment, raison de l’ambiance et des derniers spectateurs. À revoir, lorsque la température sera plus clémente.
26-05-2017
