Alep, ville aimée, ville détruite. Ses habitants dispersés se rappellent. Leurs histoires ressuscitent une colline, une mosquée, un restaurant populaire, tous réduits en ruines. Alep. Portrait d’une absence traduit la cruauté de la guerre, mais aussi le pouvoir fondamental de la mémoire face à la destruction.
L’écrivain syrien Mohammad Al Attar a récolté 10 histoires venant de 10 habitants d’Alep avant de les confier à 10 acteurs d’ici. Assis à une même table, dans le vertige touchant d’un face-à-face, un acteur transmet à un spectateur un de ces précieux récits. Devant une carte surdimensionnée d’Alep, dans l’intimité de l’espace théâtral, renaissent une ville, une culture, un passé. Regard sur une Syrie loin des clichés du pays bombardé rebattus par les médias, Alep. donne à entendre des voix qui résistent et reconstruisent avec la force des mots la beauté de lieux ensevelis. Nécessaire.
Concept et texte Mohammad Al Attar en collaboration avec Omar Abusaada, Bissane Al Charif
Mise en scène Omar Abusaada
Crédits supplémentaires et autres informations
Scénographie Bissane Al Charif
Direction de production Meret Kiderlen
Entrevues menées par Sadik Abdul Rahman, Marcell Shehwaro, Odai Al Zoubi
Conception de la carte Alia Ramadan
Traduction Katharine Halls, Reem Harb, Lina Mounzer (Anglais), Nathalie Bontemps (Français)
Photo Pierre Yves Massot
HORAIRE :
23 mai | 17 h + 18 h + 19 h + 20 h
24 mai | 14 h + 15 h + 16 h + 18 h + 19 h + 20 h*
25 mai | 17 h + 18 h + 19 h + 20 h
26 mai | 17 h* + 18 h + 19 h + 20 h
28 mai | 17 h* + 18 h + 19 h + 20 h
29 mai | 17 h* + 18 h + 19 h + 20 h
30 mai | 14 h + 15 h + 16 h* + 18 h + 19 h + 20 h
31 mai | 14 h* + 15 h + 16 h + 18 h + 19 h + 20 h*
2 juin | 17 h + 18 h + 19 h + 20 h
3 juin | 17 h + 18 h + 19 h + 20 h
* représentation en anglais
Création à la Haus des Kulturen der Welt (Berlin), le 21 septembre 2017
Durée 35 minutes
Vendredi 29 mai, 17 h, Quartier général (QG)
Mohammad Al Attar: mémoire vivante des villes
Les villes sont façonnées par les souvenirs des gens qui les ont habitées. L’exil et le deuil des cités délaissées font place à la vie qui circule à travers les histoires transmises. En compagnie de l’auteur syrien Mohammad Al Attar, raconter une ville devient le seul lien avec ce qui a été perdu. Un voyage et une quête dont l’imagination est le véhicule privilégié.
Animation Marya Zarif (La Maison de la Syrie)
En français et anglais
Présenté avec le soutien de Fondation Cole
Rédaction Elsa Pépin
Tous les textes et les informations proviennent du site fta.ca
Un spectacle de HKV-Haus der Kulturen der Welt (Berlin), Zürcher Theater Spektakel (Zürich)
Présentation avec le soutien de Fondation Cole, Goethe-Institut Montréal, Ministère fédéral des Affaires étrangères d’Allemagne en collaboration avec Monument-National, La maison de la Syrie