Lucy M. May
30 minutes
Née d’un besoin de vent, de lumière et d’une pratique artistique éthique, cette performance se dévoile lentement à travers un processus sensible à son environnement. C’est un manifeste doux et ludique qui a vu le jour dans les ruelles d’Hochelaga. Dans cette version intérieure, le Vivarium occupe la coursive bordant l’Espace Orange, où vous êtes invités à flâner. Deux danseuses aux membres et colonnes vertébrales oscillantes chuchotent et compostent parmi des objets récoltés sur les lieux. Une scénographe « jardine » ces matériaux, déterminée à découvrir leur drame et poésie, alors qu’un musicien crée une trame électroacoustique en direct. Cette utopie problématique finit par mourir… mais peut-être renaîtra-t-elle ?
Scénographie et installation Noémie Avidar
Mouvement et costume Paige Culley
Conception sonore Patrick Conan
Direction artistique, costume et mouvement Lucy M. May
Photo María A. Múnera
Kimberley de Jong
35 minutes
Une montagne de déchets avale le plancher blanc. Un drone incessant résonne à travers l’espace, créant une atmosphère apocalyptique étrange. Les ours – espèce en voie d’extinction avec la menace des changements climatiques – inspirent cette pièce qui illustre la tentative de fuir les espaces étouffants. Le son amplifié de la respiration et des battements de cœur de l’interprète crée une impression de progression. La présence brute et organique de sa créature mi-humaine mi-animale provoque un engagement viscéral de votre part. Alors qu’elle s’adapte au changement, elle se métamorphose sous vos yeux.
Chorégraphe Kimberley de Jong
Photo Stéphane Najman